cartotheque filmographie photo galerie webgraphie| co2 Agriculture icone43

    Actualités février 2015

    Créé le mardi 3 mars 2015 09:19

    Préfecture - L’actualité dominante à Ingall est le décès du préfet. En effet, celui-ci est allé à Agadez en mission, il a été retrouvé mort dans son lit. Un ami chez qui il loge à Agadez a constaté que le préfet qui se réveille d’habitude de bonne heure pour la mosquée n’est pas encore sorti de sa chambre. Il est allé le réveillé et l’a trouvé décédé. Il a été enterré chez lui à Abalak. Paix à son âme.

    Mararaba - Election d’un nouveau chef de tribu « Ifarayen », groupement des Kel Fadey. Abbo Ichilane seul candidat succède à son père décédé il ya de cela 2 mois.

    En brousse - Problème éleveurs ramasseur de paille : cette année la paille constituera un problème sérieux à Ingall. Une première fois un jeune à moto ramasseur de la paille a été violemment tabassé par des jeunes touaregs. La gendarmerie est intervenue. Ils ont arrêté le chef de village et les parents d'agresseurs. L'affaire a été étouffée sans solution. Une deuxième fois, un autre jeune ramasseur de la paille a été tabassé et laissé mourant sa moto détruite. Les parents ont porté plainte à la gendarmerie rien n'a été fait. Une cinquantaine des jeunes à bord des motos sont partis en brousse se faire justice. Heureusement, ils n'ont trouvé aucun des agresseurs sur place.

    Boco Haram - Ces terroristes sont rentrés au Niger. Malgré l'intervention des forces communes du Niger, Nigéria, Cameroun, Tchad et Bénin les attaques persistent et font des victimes. Des marches de soutien à l'armée ont été organisées dans tout le pays y compris à Ingall.

    CSI - Le centre de santé intégré d'Ingall a été érigé en district sanitaire, donc ne dépend plus de Tchiro.


    Mais où est le maire de In Gall ... ?

    Créé le mardi 21 juillet 2015 08:25

    maireLa première session du conseil municipal d'In Gall après la destitution du maire Ghabdouane s'est ouvert le 12 juillet dernier. Le véhicule ambulant mis à la disposition de la commune pour les missions des différents chefs des services techniques a été pris de force au maire dans son village natal de Amataltal. L'action a faillit tourner au drame lorsque les forces de l'ordre affectées à cette mission ont heurté  les gardes du corps du maire armés d'armes blanches. Mais la sagesse a prévalu. Les clés des autres véhicules ont été arrachées par la gendarmerie sur instruction du gouverneur de la région.

    La gendarmerie est dépêchée pour amener le maire qui se trouve quelque part en brousse. Il a fait appel de sa destitution devant le tribunal appuyé par certains dirigeants de sa formation politique et autres amis. Même sa maison construite à In Gall a faillit être confisquée par le conseil municipal sous prétexte que la parcelle appartient à la garde nationale ! Affaire à suivre ...

    Les trois prétendants au poste de maire ont été appelés à Agadez. Certains pensent qu'ils sont partis pour une concertation avec le gouverneur et les responsables politiques pour l'élection du nouveau maire, d'autres pensent que c'est pour renoncer et ramener le maire Ghabdouane. Quant au maire Ghabdouane il a été amené à Niamey par avion. Certains pensent que c'est pour qu'il pardonne à ses amis et retourner à son poste, d'autes disent qu'ont va lui proposer un autre poste politique, certains disent qu'il risque d'être amené à la prison civile des politiciens. En résumé un grand flou général ...


    La traite de la chamelle au Niger (RFi Reportage)

    Créé le samedi 15 août 2015 09:33

    AFP PHOTO / ISSOUF SANOGOAu nord du Niger, dans la région d'Agadez, le mois d'août est le mois le plus pluvieux. Avec la pluie, les animaux trouvent de l'herbe à brouter et les bergers peuvent ainsi avoir du lait. La traite de la chamelle est un art délicat. Reportage dans un campement touareg à 5 km d'Agadez.

    Après quelques minutes de piste à l'ouest d'Agadez, le campement d'Alkhassane se dresse sur un terrain plutôt humide. Sa femme Anna prévient qu'il est allé chercher les chamelles non loin d'ici. Alors que le soleil disparait derrière l'horizon, les chamelons attendent impatiemment.

    Alkhassane et les chamelles arrivent enfin et la traite du lait peut commencer. A deux ou à quatre mains, l'opération n'a pas de secret pour Anna. « La traite de chamelle se fait à deux. Je tiens la tasse et il trait. Mais l'un d'entre nous peut la traire seul aussi. Il trait d'une main et tient le récipient de l'autre. »

    En ce mois d'août, il pleut assez abondamment. On peut observer du pâturage un peu partout mais le lait se fait encore un peu rare, souligne Alkhassane. « C'est un peu difficile d'obtenir du lait en cette période de sortie de sécheresse. Le lait est abondant surtout en septembre octobre ou encore en décembre janvier. Mais il commence à venir ! »

    Une période qui est aussi propice pour les accouplements et les mises à bas chez les dromadaires.

    Publié le 15-08-2015 Modifié le 15-08-2015 à 00:06 par Rfi

     

    Des centaines d'animaux contaminés

    Créé le jeudi 20 février 2014 13:31

    animauxmortsLes animaux pourraient avoir été contaminés par une usine d'exploitation de l'uranium, indiquent des habitants

    Au Niger, plusieurs centaines de cadavres d'animaux ont été répertoriés aux alentours d'une usine d'exploitation de l'uranium dans la région de In Gall, dans le Nord du pays.

    D'après des témoins, ces animaux s'abreuvaient dans les retenues des eaux usées de la société minière. Il pourrait s'agir d'une contamination.

    Au cours des derniers jours, une quarantaine de chameaux, de moutons et de chèvres sont morts. Des maladies sont également apparues récemment.

    Radouane Mohamed, le maire de la ville de In Gall, témoigne: "Nous avons été alertés par des gens de la zone de Azelitt, à 90km au Nord d'In Gall. Il y a des eaux usées qui partent de l'usine et qui vont dans la nature. Les animaux qui les consomment meurent très rapidement. J'ai vu des cadavres d'animaux tout autour de l'usine" ajoute-t-il. "Les animaux maigrissent anormalement en toute saison. Des petits naissent prématurément.", indique le maire. Il plaide pour l'ouverture d'une enquête pour déterminer la cause exacte de ces phénomènes. Il affirme avoir déjà saisi les autorités de la société, sans résultat jusqu'à présent. Il s'inquiète de ce que la population puisse à son tour subir des répercussions, l'eau étant rare dans la région. D'après lui, des "maladies bizarres" sont apparues.

    source :http://www.bbc.co.uk/afrique/institutionelles/2014/02/140219_niger_animals.shtml

    L'interview du Maire d'In Gall :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Plusieurs arrestations lors d'une manifestation à Agadez

    Une vingtaine de personnes ont été interpelées vendredi à Agadez dans le nord du Niger, lors d'une manifestation d'ONG, visant à protester contre le rejet de plusieurs demandes de "manifestations pacifiques" notamment contre la société Areva, a appris l'AFP samedi de sources concordantes.

    Areva, le groupe nucléaire public français exploite depuis plus de 40 ans l'uranium dans la zone d'Agadez (nord).

    "Nous avons profité de l'arrivée de la première Dame pour nous faire entendre après plusieurs refus des autorités de nous laisser manifester pacifiquement", a affirmé à l'AFP, El Kontchi Mohamed Aoutchiki, un des dirigeants du Collectif pour le renouveau et l'innovation (CRI) créée en décembre par une quinzaine d'Ong basées dans le nord.

    La première Dame du Niger, Malika Issoufou est arrivée vendredi dans cette grande ville du nord, pour participer à un Festival dans la localité touareg Iférouane (nord).

    "Plusieurs jeunes ont manifesté à travers Agadez et ont brûlé des pneus à certains endroits de la ville", a affirmé un caméraman indépendant joint samedi par l'AFP au téléphone.

    Une vingtaine de personnes ont été arrêtées au cours de cette manifestation, a précisé M. Aoutchiki.

    Lors d'une de ses manifestations interdite le 30 janvier, le CRI voulait dénoncer notamment "le refus" d'Areva de se soumettre à la nouvelle loi minière de 2006 et réclamer "une meilleure redistribution à la population des redevances" tirées de l'uranium exploitée dans la zone par Areva et une société chinoise.

    Areva et l'Etat nigérien sont depuis des mois en intenses discussions pour prolonger les contrats d'exploitation de deux mines d'uranium dans le nord du pays, la Somaïr et la Cominak, arrivés à échéance le 31 décembre 2013.

    Le bras de fer porte principalement sur les recettes de l'Etat nigérien, qui souhaite soumettre à une loi minière de 2006 les deux mines exploitées depuis le début des années 1970. Cette loi supprime des exonérations fiscales et relève le taux de redevance minière, mais Areva refuse son application. Cette mesure compromettrait selon l'entreprise française la rentabilité de ses mines, dont elle extrait un tiers de son uranium.

    © 2014 AFP. Tous droits de reproduction et de représentation réservés. Toutes les informations reproduites dans cette rubrique (dépêches, photos, logos) sont protégées par des droits de propriété intellectuelle détenus par l'AFP. Par conséquent, aucune de ces informations ne peut être reproduite, modifiée, rediffusée, traduite, exploitée commercialement ou réutilisée de quelque manière que ce soit sans l'accord préalable écrit de l'AFP.

    Inquiétude des éleveurs de la région d’Agadez

    Créé le mercredi 23 juillet 2014 06:06

    mediaLes éleveurs sont en crise dans le nord du Niger, dans la région d’Agadez. Il n’y a plus de pâturages et la pluie tarde à venir pour en faire pousser des nouveaux. Les animaux sont en train de mourir de faim. L’Etat a effectué plusieurs missions sur place pour venir en aide à ces éleveurs en crise.

    La situation est désormais critique dans les zones d’Aderbissinat, Ingall et Tchirozerine. Là-bas, une vache peut se vendre à moins de 2 000 francs CFA. Souvent, les bouchers n’en prennent même plus tellement elles sont mourantes. Il en est de même pour les petits ruminants.

    Ce sont les conséquences de la saison des pluies qui tarde à s’installer : les animaux n’ont donc rien à brouter. Une situation que le ministre de l’Elevage est venu constater lui-même.

    Suite à cette visite, une opération de déstockage du cheptel a été lancée le dimanche 20 juillet par des équipes envoyées sur le terrain. Elle consiste pour l’Etat à acheter, auprès des éleveurs, les animaux les plus affaiblis. Les caprins et les bovins sont ainsi achetés à 50 000 francs CFA l’unité et les petits ruminants à 10 000 francs CFA. Avec ces revenus, les éleveurs peuvent se procurer des aliments pour bétails à des prix largement revus à la baisse pour la circonstance.

    Mais les 1 000 tonnes d’aliments pour bétail acheminés sur Agadez sont très en deçà des besoins évalués à quelque 3 400 tonnes pour cette période de crise. par RFI


    Les pluies se font attendre

    Créé le mercredi 30 juillet 2014 12:30

    anim2Les pluies sont très tardives dans la région d'Agadez. A Ingall c'est catastrophique surtout pour les animaux. Les petits ruminants se vendent entre 1000 F et 3000 F, les gros ruminants à 20 000 F maximum. Pour soulager les éleveurs, l'Etat a envisagé un déstockage des animaux. C'est-à dire que l'Etat achète les petits ruminants qui sont mourants à 10 000 F et les gros ruminants à 60 000 F les chameaux et 50 000 F les vaches. Au début de l'activité tous les animaux achetés sont égorgés. Quelques jours après les gens les prennent vivants pour essayer de faire l'embouche. Certains meurent sur place d'autre une fois amené à la maison.

    Cette année il y a un risque de sécheresse au Niger bien que nous avions eu de la pluie à Ingall le 23 et 25 juillet.

    En plein carême un des 2 groupes électrogènes est tombé en panne pendant 10 jours. Ainsi le quartier administratif et une partie des quartiers d'Attaram de sabon Gari et Téguef Koyo étaient privés d'électricité. Présentement le problème est règlé.

    anim1 anim3

    anim4  anim5

    communiquecriirad1 600 tonnes de ferrailles sorties des installations d’AREVA

    Environ 1 600 tonnes de ferrailles provenant des sites d’extraction d’uranium de SOMAÏR et COMINAK, filiales d’AREVA au Niger, sont sorties dans le domaine public. En septembre 2012, 1 000 tonnes ont été découvertes chez un ferrailleur d'Arlit. Les contrôles effectués par AGHIRIN’MAN avec un appareil professionnel prêté par la CRIIRAD ont montré que certains lots sont radioactifs. Selon Aghirin'man, le doute persiste, en ce début d'année 2013, sur le devenir de 600 tonnes. Une partie de ces ferrailles aurait été vendue à l’étranger. 

    Voir l'intégralité du communiqué Communiqué de presse

    Communiqué conjoint : CRIIRAD / AGHIR IN MAN / Les Amis d'Aghirin'Man


    Mission du BEEEI à Azelik - compte rendu de visite à la SOMINA

    Créé le jeudi 24 janvier 2013 19:52

    Mission menée à Azélik auprès de la SOMINA (société minière d'Azélik). La mission est conduite par le BEEEI (bureau d'évaluation environnementale et d'étude d'impact). Elle est composée des représentants des ministères des mines, de l'environnement et de l'hydraulique. Étaient aussi à la mission les techniciens de l'environnement de la région, le vice maire et le représentant de la société civile. Décembre 2012.

    La société est créée en juillet 2007. Début des travaux octobre 2008. La première production a été acheminée en octobre 2012. Ainsi 200 tonnes ont été transportées. Le directeur de la société a affirmé que la société a accusé un retard qui lui a coûté une perte de 16 milliard fcfa.
    Prévision :
    2013 = 300 T
    2014 = 500 T
    2015 = 678 T
    L'effectif des employés est de 730 personnes. Expatriés 100 personnes. Locaux 630 personnes

    En 2012 la société a mené des activités sociales en faveur des populations sinistrées de tous le Niger à hauteur de 1 500 000 Fcfa. Ils ont eu à faire quelques canalisations pour évacuer l'eau.
    Début novembre la société a financé la construction de l'école à 64 millions 1ère phase.

    Concernant l'environnement, la santé et les conditions des travailleurs le directeur de la société reconnaît qu'il reste beaucoup à faire. Il est donc nécessaire que les chinois collaborent avec les différents services de protection de l'environnement afin d'améliorer les conditions de travail et la protection de l'environnement gage d'une bonne santé. Les responsables de la société ont affirmé que pour lutter en faveur de l'environnement, la société a :
    - organisé des formations et sensibilisation à l'endroit des personnels pour la lutte environnementale
    - les employés utilisent l'électricité et le gaz pour la cuisson
    - organisé des séances de sensibilisation lors des fêtes
    - rédigé un règlement intérieur interdisant la chasse

    Le directeur du BEEEI a émi le souhait que la société vérifie le degré de la radiation du banco avant de construire avec. Le chef de la mission a affirmé que la COMINAK avait construit des habitations avec du banco radié. Il a fallut 20 ans pour le constater. Finalement les habitations ont été détruites. Il ne faut donc pas que les chinois commettent les mêmes erreurs.

    Visites des bassins de stockage des eaux usées ménagères. Eaux qui seront traitées pour le maraîchage. Selon les techniciens ces eaux sont dangereuses si elles sont mal traitées. Leur utilisation pour le maraîchage provoque la fièvre typhoïde. Bien que les chinois vont pour un 1er temps planter des arbres.

    Plusieurs visites au niveau de l'usine. Notamment à la salle d'analyse générale et chimique, des installations de surveillance de traitement (piézomètre, station de surveillance radiologique, station de traitement et des déchets solides), les ateliers de maintenance, d'entretien, des magasins de stockage des produits chimiques et explosifs.

    Tous ses lieux présentent des risques énormes pour les employés. Deux jours après notre mission, un employé s'est fait écrasé tout une partie de son corps à l'usine. Il a rendu l'âme pendant l'évacuation sur Agadez. Plusieurs cas ont été constatés. Certains accidentés n'ont même pas eu la chance d'être évacué. Après leur accident selon des témoins ils sont laissés au lieu de l'accident sans assistance. Leur évacuation ne se fait qu'après la descente. Certains succombent sur place. Plusieurs missions font des rapports qui restent dans les armoires. A quand un sursaut national pour arrêter le carnage.

    Tiguidan'Tessoum : visite du baromètre placé chez le chef de village, et le puits. Là les missionnaires ont exhortés les chinois à aider les habitants à faire des canalisations afin d'évacuer les eaux usées autour du puits. Les chinois ont promis d'octroyer à la population un camion et de l'eau potable.

    Tiggart : la classe ou se trouve le baromètre est fermé.


    Grève illimitée pour les mineurs d'Azelik au Niger

    Créé le samedi 23 mars 2013 19:26Mine d'uranium d'Areva à Arlit au Niger.

    Par RFI

    Au nord du Niger, dans la mine d'uranium d'Azelik, les 600 travailleurs nigériens se sont mis en grève illimitée le jeudi 21 mars. Une mine exploitée par la société chinoise China National Nuclear Corporation (CNNC) dont les dirigeants pratiqueraient une double politique de traitement entre salariés chinois -au nombre d'une centaine- et nigériens. Selon Alassane Idrissa, délégué du personnel, un technicien nigérien serait payé 200 000 francs CFA (305 euros) quand son homologue chinois toucherait cinq fois plus. Par ailleurs, les primes de rendement et indemnités en zone désertique ne seraient pas versées.


    Almadeina en Tunisie

    Créé le lundi 8 avril 2013 19:31

    raddo

    Le Président de l'association Alamdeina s'est rendu en Tunisie pour "les Rencontre internationale pour la sauvegarde des oasis : terres et vies oasiennes au défi du changement climatique" organisées à Zarzis en Tunisie les 23 ,24 et 25 mars 2013 par le RADDO.raddo0

    Actif depuis 2001 au niveau des oasis du Maghreb, le RADDO (réseau associatif de développement durable des oasis) a souhaité rappeler l’urgence d’un engagement fort en faveur de ces écosystèmes trop longtemps ignorés à l’occasion d’une Rencontre internationale pour la sauvegarde des oasis.

    Les transformations climatiques en cours associées aux enjeux de la sécurité alimentaire dans des zones arides déjà particulièrement vulnérables font peser une véritable menace sur les agrosystèmes oasiens alors que ceux-ci apparaissent comme faisant partie de la solution dans un Maghreb qui concentre une grande partie de la population mondiale pauvre en eau et dont 70% des terres sont sèches.

    La rencontre de Zarzis était l’occasion d’asseoir autour de la table associations raddo1oasiennes, chercheurs, collectivités, bailleurs de fonds, opérateurs du développement et institutions nationales et internationales afin d’identifier collectivement les nouvelles directions à prendre. L’urgence de la situation a été réaffirmée par tous et au-delà des enjeux climatiques, les impacts sur l’environnement d’une gestion des ressources naturelles trop souvent à court terme ont été condamnés.

    Pas moins de 110 personnes d’une quinzaine de pays ont participé aux échanges et partagé leurs expériences notamment au cours d’ateliers de travail sur la gestion de l’eau, les pratiques agricoles et la valorisation des produits oasiens. Ainsi, les systèmes économiseurs d’eau, l’entretien, la restauration et l’amélioration des systèmes traditionnels, l’appui aux groupements d’usagers ou l’encadrement des nouveaux forages et nouvelles extensions ont été évoqués comme des solutions à une gestion durable de l’eau. La reconnaissance de la multi fonctionnalité de l’oasis et des potentiels qu’elle constitue a été reconnue comme un préalable à toute démarche de valorisation et le potentiel d’une production agricole oasienne de qualité et à fort potentiel de valeur ajoutée confirmé. Diverses initiatives nationales ont été partagées mais la timide priorité accordée par les politiques publiques à ce sujet et l’existence de nouvelles menaces phytosanitaires ont poussé les participants à proclamer un "manifeste international pour la sauvegarde des oasis et la vie oasienne" qu’ils ont rendu public lors du Forum Social Mondial à Tunis.

    pour en savoir plus


    Areva, don de 17 M EUR pour l'agriculture en zone désertique au Niger

    Créé le jeudi 11 avril 2013 20:25

    Niamey - Le groupe nucléaire français Areva a fait don mercredi au Niger de 11,4 milliards FCFA (17,4 millions d'euros) pour développer l'agriculture dans la zone désertique d'Agadez (nord), où elle exploite depuis plus de 40 ans l'uranium.

    L'accord d'aide a été signé à Niamey entre le ministre nigérien du Plan, Amadou Boubacar Cissé et Serge Martinez, représentant d'Areva au Niger. L'aide d'Areva doit servir à financer un programme agricole dans la très fertile vallée de l'Irahzer et la plaine du Tamesna, en plein désert, a expliqué M. Martinez, également directeur général de la Compagnie minière d'Akokan (Cominak), une des deux sociétés d'Areva basées à Arlit (nord).

    D'ores et déjà, quelque 2 milliards FCFA (3 millions d'euros) seront injectés dans la première phase de ce programme d'agriculture irriguée sur 5.000 hectares pour une durée de deux ans, a-t-il indiqué. Cette offre d'Areva intervient quelques jours après une manifestation d'étudiants nigériens protestant contre un partenariat "très déséquilibré" dans l'exploitation de l'uranium "au détriment" du Niger.

    Le Niger, qui compte parmi les grands producteurs mondiaux d'uranium mais reste l'un des pays les plus pauvres du monde, a critiqué fin 2012 le partenariat historique "très déséquilibré" avec la compagnie et réclamé des retombées plus importantes.
    Début mars, Areva a dit avoir offert 35 millions d'euros au Niger pour l'aider à sécuriser ses sites d'uranium, démentant que ce don soit destiné à compenser le retard dans l'exploitation de la mine géante d'Imouraren, repoussée à 2015. Les mines d'uranium d'Areva sont situées dans la région d'Agadez, dans le Nord désertique du Niger, proche du Nord malien où les forces franco-africaines combattent des groupes jihadistes.

    Areva, deuxième producteur mondial d'uranium en 2011, exploite ce minerai au Niger depuis plus de 40 ans.


    Les citoyens blâment les sociétés d'uranium - Azelik en grève, Arlit irradié ...

    La société civile et les travailleurs des mines du Niger dénoncent les dégâts écologiques et sociaux provoqués par Areva et la Somina, accusant les deux sociétés qui exploitent l'uranium dans le nord du Niger.

    Le dimanche 14 avril 2013, la Synergie des organisations de la société civile (SOSC) a appelé les habitants d'Arlit, la cité minière du nord, à manifester contre une longue liste de griefs retenus à l'encontre du géant du nucléaire français. Ce sont notamment les difficultés d'accès à l'eau potable et d'assèchement de la nappe phréatique, ainsi que les problèmes sanitaires et environnementaux liés à l'exploitation minière.

    " Trop, c'est trop ", s'exclame Sanissou Harouna, membre du syndicat des mineurs d'Azelik (Somina), contrôlée en majorité par des capitaux chinois, sont en grève illimitée depuis le 21 mars.

    Dans une étude de terrain réalisée en 2009, l'ONG Greenpeace avait relevé des taux de radiation d'environ 500 fois supérieurs à la normale dans les rues d'Akokan, la cité minière située aux pieds de la Cominak, une filiale d'Areva.

    Face à la colère des mineurs, la direction reste silencieuse, tandis que l'Etat nigérien cherche à renouer les négociations entre le syndicat et l'entreprise, car " la fermeture de la mine d'Azelik pénaliserait tout le monde, les mineurs, les actionnaires et l'Etat ", prévient Abdou Adderrahmane, directeur Mines et Géologie au ministère des Mines du Niger.

    La dégradation de l'environnement est une des premières sources d'inquiétude de la société civile d'Arlit, la cité minière située à 150 km au nord-est d'Azelik, où Areva a extrait plus de 120 000 tonnes d'uranium en 41 ans d'activité, selon la société. " L'éternel problème de l'accès à l'eau potable et d'assèchement de la nappe phréatique, les problèmes sanitaires et environnementaux liés à l'exploitation minière, et l'état déplorable de la route de l'uranium (Tahoua-Arlit, 488 km)..." constituent la liste fréquemment présentée à la société Areva.

    Dr Arnaud Zagbaï Source:  IPS


    Voir autrement

    Créé le vendredi 10 mai 2013 17:56

    voirautrementQuand en 2005, des jeunes Plédéliacais d'à peine 20 ans, Anne, Pierre, Mathieu, François, Anne-Hélène et d'autres ont décidé de créer l'association Voir autrement, leur objectif était de partir au Tchad. L'actualité en a voulu autrement.

    Anne Jan, la présidente à l'initiative de ce projet, raconte comment le scoutisme l'a amenée à entraîner ses copains dans cette belle aventure solidaire. Très vite, le groupe s'est rapproché de la communauté de communes Arguenon-Hunaudaye qui travaille avec Ingall dans le cadre de la coopération décentralisée avec le Niger. Durant plusieurs années, ils ont organisé des manifestations localement, collecté des fonds et sont même partis en Afrique.

    « Tout est difficile à mettre en place »

    En 2007, alors qu'ils étaient prêts à partir à Ingall pour monter le préau d'une école avec l'argent qu'ils avaient récolté, les jeunes gens ont appris que l'instabilité de la région et ses dangers ne leur permettraient de faire ce qu'ils avaient envisagé. Ils ont tout de même pris l'avion et ont travaillé dans un orphelinat durant un mois à Niamey, la capitale du Niger.

    « Nous savons que nous ne sommes pas prêts d'y retourner. Tout est compliqué là-bas. L'un des points positif est que, grâce à l'association Masnat, l'argent que nous avons collecté sert à payer la scolarité et la pension de deux enfants pendant cinq ans. Des enfants qui ne pourraient pas aller à l'école car elle est trop éloignée. »

    L'an dernier, Voir autrement a versé 5 000 ? pour la banque alimentaire d'Ingall. Grâce à leur détermination, leurs bonnes idées, ces jeunes-là ont contribué à faire avancer les choses. Conscients que « rien n'est facile », ils réfléchissent aujourd'hui au devenir de leur association. Le 11 juillet prochain, ils seront, comme d'habitude, au loto, au côté de l'association Awar Bonyolo qui oeuvre pour le Burkina-Fasso, et en fin d'année au repas africain.

    source : Ouest France.fr


    Aide à l’acquisition de foyers améliorés métalliques

    Créé le lundi 12 août 2013 18:43

    Bolivia Inti Sud Soleil et Chlorophylle investissent à Ingall. Objectif 250 foyers améliorés pour économiser le bois de la cuisson des aliments.

    L'annonce officielle de BISS.

    L'association Chlorophylle travaille sur la question des déchets et de l’assainissement sur la ville de Ingall depuis 2000, et est notamment en faveur de la réutilisation des déchets sur place. Ainsi dès 2006 elle a lancé la fabrication de foyers améliorés à partir de ferrailles de récupération dans la ville en mettant en place une aide à l’acquisition de ces matériels. Un appel à don en France a été lancé à cet effet, ce qui nous a permis de réaliser 191 foyers améliorés entre 2006 et 2010.

    La ville recense environ 700 concessions qui ont toutes au moins deux foyers trois pierres par cuisine, ce qui fait un potentiel de 1400 foyers, sans oublier la restauration de rue et du marché. Les foyers améliorés seront donc réalisés avec des ferrailles de récupération issues de la ville, essentiellement des vieux bidons de fuel et ou d’huile alimentaire, pour la structure du foyer, mais aussi des ferrailles tout venantes pour les reposoirs de marmites. 

    La taille de l’ouverture du foyer est cruciale pour optimiser la cuisson. En 2006 une stagiaire a réalisé le test de la marmite bouillante pour évaluer les économies de bois.

    Objectifs principaux du nouvel dispositif : 

    • Diffuser les foyers améliorés (atteindre 30 % de taux d’équipement)

    • Sensibiliser à l’usage de la cuisson autonome

    • Tester de nouveaux modèles plus économes, refaire le test de l’eau bouillante. 

    Résultats attendus : foyers3pierres

    • 250 foyers améliorés diffusés

    • 250 familles sensibilisées

    • 1 à 2 tests eau bouillante faits 

    Description des activités pour atteindre les objectifs : 

    Le partenaire local, Chlorophylle Niger (1 agent sur place), organisera avec l’appui du groupe des « femmes relais », la sensibilisation des familles sur l’économie de bois et donc d’argent, et informera de la mise en place des aides à l’acquisition. 

    Une réunion de travail sera faite pour avancer les arguments prouvant l’utilité de ces foyers améliorés, ensuite les « femmes relais » iront de concessions en concessions pour sensibiliser et informer sur le dispositif d’aide. 

    Les foyers améliorés seront réalisés par les forgerons de la ville, au nombre de 5, avec des ferrailles de récupération (vieux bidons, fûts, etc.). De part notre expérience sur la première opération, il est très souhaitable que ce soit les femmes qui commandent auprès du forgeron car elles spécifient souvent des caractéristique de réalisation selon leur usage. 

    Un foyer amélioré coûte 6 €, une participation financière des familles est demandée à hauteur de 2 €. Le test eau bouillante sera refait selon les modalités déjà appliquées. 

    Fiche projet


    Manifestation bruyante des jeunes de Ingall

    Créé le samedi 14 septembre 2013 12:33

    Les jeunes de la commune rurale d'Ingall se sont révoltés le 2, 3 et 4 août pour le renouvellement de leur bureau, ils ont rencontré le maire le 2 Août. Selon eux certains de leurs dirigeants sont âgés et ne peuvent plus défendre leurs intérêts. Le maire a donné la date du 3 août pour l'installation d'un nouveau bureau. Mais auparavent il falait convoquer l'ancien bureau. Ce que les autorités n'ont pas fait. Ainsi, ils ont envahi la mairie en tapant sur portes et fenêtres sans faire de dégâts.Le lendemain ils ont rencontré le préfet à qui ils ont énuméré comme revendications le renouvellement de leur bureau. Ils exigent que la mairie investisse beaucoup plus à Ingall qu'aux alentours. En effet, le maire qui est natif d'Amataltal un village situé à 90 kilomètre d'Ingall accorde plus d'importance à son village qu'à Ingall qui est le chef lieu de la commune. Par exemple, il a amené un centre de formation professionnel qui doit être à Ingall dans son village. Le centre qui est à sa 3ème année perd de plus en plus les élèves qui abandonnent la formation.Le préfet a demandé aux jeunes de reporter leur action après la cure salée. Les jeunes ont refusé la proposition du préfet. Ils ont organisé une marche en ville et se sont rendus au marché des animaux ou l'un d'eux a agressé un élément de la garde national. Celui-ci à porté plainte. La gendarmerie a arrêté le jeune en question. Il a fallut plusieurs tractations des notables de la ville pour libérer le jeune le lendemain. Pour le moment la protestation est suspendue.


    Formation à la protection de l'enfant

    Créé le samedi 14 septembre 2013 12:50

    Une formation de 10 membres de protection de l'enfant du département de Ingall a été dispensée par le juge des mineurs, la directrice de la protection de l'enfant et de l'assistant technique en la matière. Plusieurs modules ont été expliqués :

     - La traite et le trafic illicite des êtres humains

    - Vulnérabilité de l’enfant et facteurs de risques

    - Mission des comités locaux

    - Capitalisation des acquis du programme expérimentald e protection de l'enfant

    - La Prise en charge de l'enfant en situation de vulnérabilité

    - La relation d'aide aux enfants mineurs en difficultés

    - Protection des enfants en situation d’urgence


    Fête de la Cure salée 2013

    Créé le lundi 16 septembre 2013 06:46

    Par Raliou Hamed-Assaleh RFI

    Dans le nord du Niger, c'est aujourd'hui, dimanche 15 septembre que s'ouvre la fête de la cure salée dans le village d'Ingal au nord-ouest d'Agadez. Une célèbre fête annuelle d'éleveurs qui marque la fin de la grande transhumance vers les terres salées de cette vaste zone pastorale d'Ingal. Raliou Hamed-Assaleh est allé à la rencontre de ces éleveurs en transhumance, reportage.


    La cure salée 2013 déjà finie !

    Créé le dimanche 22 septembre 2013 11:23

    Le discours du premier ministre Brigi Rafini a permis l'ouverture des cérémonies de la cure salée édition 2013 le 15 septembre qui se tient chaque année à Ingall. Deux jours seulement pour que Ingall se vide de nombreuses personnes venues pour les manifestations, pour le commerce, pour le tourisme, ou pour faire prêtre leurs animaux.

    5 Suisses sont venus à Ingall, en dépit de la crainte du terrorisme, ces Européens se sont même livrés à un match de football dans le kori d'Ingall avec les peuls. Plusieurs avions survolent la ville d'Ingall à basse altitude confirmant ainsi la crainte de plusieurs personnes. Ces avions survolent Ingall quelques heures avant l'arrivée du premier ministre et durant son séjour. Un impressionnant dispositif militaire quadrille Ingall et le site de la cure salée. La cure-salée a été cette année plus bref que toutes les autres. A cause de l'insécurité ou des moyens ? Même les travaux sur le site n'ont pas été achevés. Ils continueront sans nul doute ces jours ...


    Mission BEEEI Azelik Tindé

    Créé le samedi 5 octobre 2013 20:52

    La mission est conduite par le BEEEI (bureau d'évaluation environnementale et d'étude d'impact). Elle est composée des représentants des ministères des mines, de l'environnement et de l'hydraulique. Étaient aussi à la mission les techniciens de l'environnement de la région, le vice maire et le représentant de la société civile.Mission sur le suivi et l’impact environnemental. Voilà en résumé les activités qui nous ont amené à Azélik.
    - Présentation des activités de la SOMINA (société des mines d’Azélik)
    - Présentation des mises en œuvre des recommandations de la mission précédente
    - Visite sur le terrain et de l’environnement des deux cités
    - Visite des installations de surveillance et de traitement (piézométrique, station de surveillance radiologique, station de traitement et de gestion des déchets des bassins et de stockage des rejets liquides et solides)
    - Visite de la centrale thermique, mine et atelier de maintenance et entretien, magasin de stockage des produits chimiques et explosifs.Recommandations non respectées par les ChinoisSécurité au travailAu cours de la dernière recommandation, la mission a demandé de doter tous les travailleurs de masques, casques, gants, chaussures. Les chinois livrent ces obligations aux travailleurs en prélevant la somme correspondante sur leur salaire. Pendant notre visite sur le terrain, nous avions vu 3 personnes qui sortent de la mine sans aucun matériel de protection. Même les chaussures qu'ils portent sont des chaussures très simples qui se vendent sur le marché à 300 F. Nous n'avons pas pu avoir toutes les informations parce que les travaux de la carrière sont suspendus et aussi la plupart des travailleurs ne veulent pas nous informer par craintes d'être licenciés.La vie dans la citéLa restauration des travailleurs nigériens est suspendue. Ce sont les travailleurs eux même qui ont souhaité cela, car la nourriture que les chinois leur livre n'est pas conforme à ce que mange les nigériens. En effet, les chinois leur préparent par exemple le riz sans sauce ou les pattes alimentaires sans condiments.Les travailleurs sont obligés de faire leur cuisine à chaque descente de travail. Actuellement les travailleurs ne reçoivent l'électricité que pendant les heures de travail. Les chinois justifient cela par l'arrêt de la production.Les robinets placés dans les douches et les toilettes sont alignés dans une salle sans porte. Cela n'est pas conforme à nos habitudes surtout que certains travailleurs vivent avec leurs familles.Plusieurs chambres dans une petite cour, imaginer tous les habitants du bloc dormir dans la cour. En faite tout est taillé sur la mesure des chinois ...Le centre de santé n'a pas suffisamment de médicaments. Pire ce centre n'a pas de sage femme.DéchetsLes déchets solides sont déversés dans deux trous côte à côte sans aucune sorte de tri. Pourtant ils ont promis de respecter les deux compartiments.Les bassins dans lesquels les eaux usées sont déversées ne sont pas étanches ainsi que les sites de stockage des rejets liquides et solides de l'usine.EnvironnementL'environnement n'est pas du tout respecté. Pas de reboisement, pourtant lors de la construction de la route plusieurs arbres ont été abattus alors qu'ils peuvent être épargnés.Les chinois n'ont pas de carrière pour la construction de la route. Ils extraient l'argile le long de la route cela provoque des accidents de circulation d'une part et provoque des noyades d'animaux pendant la saison des pluies.Il a aussi été recommandé de placer des stations de surveillance environnementale. Mais ils n'ont placé qu'une station à 5 km d'Azélik. Selon les techniciens, il sera préférable de placer une station à Ingall.En quittant Ingall pour Azélik, l'on remarque facilement que la végétation à droite est rabougrie même pendant l'hivernage. Raison, les chinois ont bloqué les passages des eaux vers la droite. Ce côté n'est alimenté d'eau qu'en cas d'inondations. Les chinois rebouchent aussitôt les endroits.Seule chose respectée. Les normes au niveau des magasins de stockage des produits chimiques et explosifs selon les techniciens. Toutefois quelques conseils leur ont été prodigués concernant la disposition de certains produits.Situation à Tindé
    Effectivement la source a tari. On ne voit qu’un peu d’eau sous le château qui ne coule pas. Nous avions visité 1 des 9 stations de pompage d’eau que les chinois utilisent pour toute sorte d’utilisation. Cette station est située dans le village d’Izamalla à 7 km d’Azélik. J'ai eu l’avis de deux techniciens :
    - un agent de l’hydraulique d’Agadez a dit que ces genres de sources ont toujours une durée de vie donc peuvent tarir à tout moment. Le tarissement à Tindé n’est pas du aux effets des stations des chinois selon cet agent.
    - quant à l’agent en poste au ministère à Niamey, les stations peuvent pomper l’eau dans un rayon allant jusqu’à 10 km. Selon ses conclusions, cela peut bien affecté la nappe à Tindé.
    Concernant la création de l’école, les quelques personnes que j’ai rencontré m’ont affirmé qu’ils amènent leur enfant à l’école d’Azélik. Donc pas nécessaire de créer l’école. En plus administrativement il est très difficile que l’État accepte de créer une école dans des village espacés de 5 km. Surtout que dans des villages nomades pas peuplés.Quelques éléments du rapport de la première missionpdf


    News Ingall novembre 2013

    Créé le lundi 11 novembre 2013 14:29

    - Distribution des kits aux populations victimes des inondations

    Des kits offerts par Oxfam et l'Unicef ont été distribué à 60 familels à Ingall. Cette distribution a aussi eu lieu à Amataltal (80 km au sud-est d'Ingall). Chaque personne a reçu : 3 nattes, 3 couvertures, 2 plastiques pour construire des tentes, 3 moustiquaires imprégnées, 2 bidons blancs, 1 seau, 9 savons, des comprimés pour désinfecter l'eau.

     - Formation cellule de communication communale 

    Organisée par le Prodec (projet Nigero-Allemand d'appui à la décentralisation et à la bonne gouvernance) 3 jours de formation. Ce comité regroupe le maire (président) le SG de la mairie, 2 représentants des services techniques, 2 représentants de la société civile, 2 élus et des personnes ressources. Tâches principales, assurer une bonne communication entre les personnels de la mairie et les élus, entre la mairie et la tutelle, entre la mairie et la population.

    - Sécurité alimentaire

    Les céréales et le pâturage seront très insuffisants cette année selon les techniciens de l'élevage réunis à Maradi. Le gouvernement doit prendre dès à présent des mesures d'atténuation.

    - Mairie

    La session budgétaire débute ce dimanche 10 novembre.

    La région d’Agadez se soulève contre l’injustice

    Le Groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez dénommé GOSCRAZ, rejoint par les députés nationaux élus au titre de la région, le conseil régional d'Agadez et par un groupe de chefs traditionnels de la même localité, ont exprimé à travers une déclaration rendue publique, hier jeudi 10 janvier 2012 à Niamey, au siège du groupe alternative espace citoyen, des vives inquiétudes et autres préoccupations par rapport à la situation relative à la recherche et à l'exploitation minière dans la région d'Agadez.

    Après un demi siècle de recherche et d'exploitation d'uranium dans la région d'Agadez, c'est aujourd'hui un chiffre d'affaires de plus de 350 milliards par an qui est réalisé par le groupe Areva et la Société des Mines d'Azelik (SOMINA) au Niger, indiquent les signataires de cette déclaration, avant d'énumérer les conséquences de l'exploitation de l'uranium sur les populations et l'environnement.

    Des conséquences fâcheuses

    Ces conséquences se résument en : l'épuisement des nappes fossiles, le stockage de 45 millions de tonnes de résidus radioactifs (cas des mines des filiales d'Areva au Niger), la disparition de la faune, de la flore, (bois de chauffe, aires de pâturage...), la pollution, dégradation et modification irréversible de l'environnement physique, la dégradation des mœurs locales, l'état de dégradation avancée du réseau routier d'Agadez en général et de la route Tahoua-Arlit dite Route de l'Uranium en particulier qui est l'expression type de l'échec de la recherche et de l'exploitation de l'uranium au Niger, le transport dans des mauvaises conditions et stockage dans les habitations des produits chimiques ( carbonate, soufre, nitrate, acide sulfurique, soude...etc), la dispersion par les filiales d'Areva au Niger des ferrailles radiologiquement contaminées dans les villes, la création de zones d'exclusion de 450 Km2 ( cas de la ceinture dite sanitaire d'Imourararen SA), la très faible utilisation de main d'œuvre locale, la Très faible promotion des entreprises locales, la très faible participation au développement local, le développement des maladies liées à la radioactivité, l'utilisation abusive et illégale de la sous-traitance, la non implication des ONGs et associations dans les opérations de suivi et évaluation des impacts environnementaux et sociaux tel que stipulé par les textes nationaux portant sur la procédure administrative d'évaluation et d'examen des impacts environnementaux, la démission totale des cadres de l'administration étatique (mines et environnement, d'Evaluation Environnementale des Etudes d'Impact) dans le suivi des activités de recherche et d'exploitation minière, l'épuisement de la nappe d'eau sur les sites uranifères, la contamination de la nappe phréatique par le nitrate utilisé lors des tirs dans la mine de Tchirozérine, la faible extension du réseau électrique au profit de la population, le risque de développement des maladies liées aux poussières de charbon.

    Les péchés de la société chinoise Somina

    Dans le cas particulier de la Société des Mines d'Azelik (SOMINA), les signataires de cette déclaration relèvent : le non respect par celle-ci des normes environnementales en matière de gestion des résidus solides et liquides radioactifs comme les eaux usées déversées dans la vallée et consommées par les animaux ; la non information et sensibilisation des travailleurs et de la population sur la radioactivité ; le non respect des règles de sécurité au travail (tenue de travail, protection ...etc) ; la non déclaration des travailleurs à la caisse nationale de sécurité sociale par les sous-traitants ; un recrutement déshumanisant de la main d'œuvre ; la non participation au développement local ; le non respect des valeurs culturelles des populations ; les mauvaises conditions de logement pour les forces de défense et de sécurité.

    Cas d'autres sociétés de recherche minière

    Plus de 200 permis de recherche ont été octroyés dans le domaine minier à des sociétés, comme GOVIEX, GLOBAL Uranium, GAZPROM, Niger Ressources, Niger Uranium, PALADIN. Mais à cette date aucune de ces sociétés bénéficiaires desdits permis n'a participé au développement local de la région, dénonce le groupement des organisations de la société civile de la région d'Agadez. En outre, cette structure dit constater une violation par ces sociétés, des dispositions de la convention type qui leur fait obligation de participer au financement des infrastructures collectives territoriales. Selon le GOSCRAZ, ces sociétés ont entrepris ces derniers temps un rapatriement des capitaux à travers la mise à l'écart des sociétés et entreprises locales au profit des celles venues de l'extérieur avec leur main-d'œuvre entraînant ce faisant la mise en chômage des jeunes dans une zone où l'Etat s'évertue à consolider la paix en créant des emplois.

    Au vu de tout ce qui précède, les organisations de la société civile de la région d'Agadez lancent un cri d'alarme à l'endroit des plus hautes autorités et à l'ensemble des citoyens Nigériens de prendre conscience de la gravité de cette situation qui risque de mettre en péril la stabilité, la quiétude, et la sécurité de notre pays, ont-ils averti.

    source : nigerdepeche.com


    Mahamadou Issoufou

     

    Créé le mardi 24 janvier 2012 10:16

    "L'insécurité tue non seulement l'économie d'un pays, mais le pays lui-même"

    Mahamadou Issoufou, le président nigérien s'est inquiété dimanche des dangers de l'instabilité de "la zone sahélo-saharienne".

    Le président nigérien Mahamadou Issoufou est inquiet et l'a fait savoir dimanche lors de l'inauguration d'un « Forum paix et développement » à une quinzaine de kilomètres à l'est d'Arlit, près d'Agadez, la grande ville du nord désertique du Niger.

    « Les rébellions récurrentes et l'insécurité résiduelle qui en découle toujours, le terrorisme qui gangrène la zone sahélo-saharienne, les trafics d'armes et de drogue qui ont semé l'insécurité, ont mis fin à l'âge d'or et freiné le développement économique et social de la zone », a-t-il déclaré quelques jours après des affrontements entre armée malienne et rebelles touareg au Mali voisin qui ont fait 47 morts.

    « L'insécurité, liée tout particulièrement aux conflits fratricides, tue non seulement l'économie d'un pays, mais le pays lui-même (...) Cessons de nous replier sur nos ethnies, sur nos régions, n'encourageons plus l'irrédentisme et unissons-nous », a-t-il ajouté annoncant la mise en place prochaine d'un programme de développement de la zone, qui prévoit une réinsertion sociale des ex-rebelles touareg.

    "Une coopération dynamique et franche"

    Présent lors de la cérémonie, le Premier ministre du Mali, Cissé Mariam Kaïdama Sidibé s'est également exprimé. Elle a évoqué une esquisse de stratégie : « une coopération dynamique et franche » et une « mutualisation de(s) moyens face à une menace transnationale qui se caractérise de plus en plus par l'interconnexion de nombreux réseaux terroristes ».

    De nombreux touaregs, dont Mohamed Anako, président du conseil régional d'Agadez et figure emblématique de la rébellion touareg nigérienne des années 1990 ont également assisté à cette inauguration. Ce dernier a lancé « un appel pressant » aux Touareg maliens « pour qu'ils privilégient le dialogue au détriment de la violence ». « La situation actuelle au Mali voisin nous préoccupe à juste titre », a-t-il souligné.

    Depuis le 17 janvier, la rébellion touareg s'en est prise à ces trois villes du Nord malien, et a menacé de s'attaquer à d'autres localités. Ce sont les premières attaques de ce type depuis l'accord de 2009 avec le gouvernement malien, qui mettait fin à la rébellion. Selon le gouvernement malien, les combattants regroupent des touaregs rentrés de Libye suite à la mort de leur protecteur Mouammar Kaddafi et des membres du Mouvement national de libération de l'Azawad (MNLA).

    Lire l'article sur Jeuneafrique.com


    Le Sultan d'Agadez n'est plus

    Créé le mercredi 22 février 2012 19:43

    "Décès dans la nuit du 20 au 21 février 2012"

    à l'Hôpital National de Niamey, du Sultan de l'Aïr (Agadez), Elh Ibrahim Oumarou, des suites d'une maladie. La levée du corps aura lieu le mercredi 23 février à 15H30 à la morgue de Niamey, suivi de l'enterrement aura lieu à Agadez.

    Elh Ibrahim Oumarou, âgé de 80 ans, était le Sultan de l'Aïr (Agadez) de 1960 au 21 Février 2012, soit 52 ans de règne. Il fut président National de l'Association Nigérienne des Chefs traditionnelles du Niger.

    A toute sa famille, alliés, amis et connaissances éplorés, l'équipe du site web «Directniger.com» présente ses condoléances les plus attristées. Que l'âme du disparu repose en paix et que la terre lui soit légère.


    Motion de défiance à l'encontre du Maire

    Créé le mercredi 14 mars 2012 15:54

    "Monsieur Ghabdouane Mohamed, Président du conseil municipal d'ingall"

    Écrit par : Le Canard déchaîné N° 524 du 12 Mars 2012

    Le Maire exerce ses attributions conformément aux décisions du Conseil municipal auquel il rend compte régulièrement. Le Maire doit savoir être un « Chef d'orchestre » et non un « Homme orchestre ».

    Le Maire doit être un rassembleur au niveau local. Le Maire est, en vertu du Code Général des Collectivités Territoriales (CGCT), tenu de se conformer aux dispositions des articles 77 ; 78 ; 79 ', 80 et 81. Les organes délibérants et exécutifs de la commune rurale d'In Gall ne fonctionnent plus au mieux des intérêts de la commune et ce, depuis leur installation le 04 juillet 2011. Au vu des principes ci-dessus, nous estimons que les principaux facteurs de blocage de l'action communale résident dans les mauvais comportements de Monsieur Ghabdouane Mohamed prouvant son incapacité notoire à assumer ses attributions.

    Etant donné que Monsieur le Maire Ghabdouane Mohamed est incapable de changer, malgré les multiples rappels à l'ordre et persiste davantage au mépris et dans l'irrespect de ses obligations énumérées ci-dessus et donc en application de la disposition de l'article 66 du CGCT ; NOUS, Elus municipaux des Partis politiques CDS/Rahama, PNDS/Tarraya, MODEN Africa/Lumana signataires de la présente motion de défiance et dont les noms sont ci-dessous; après une analyse minutieuse de la situation socio économique de la commune et une analyse critique des huit (8) derniers mois de gestion des affaires communales ; décidons de déposer la présente « Motion de défiance » en l'encontre du Maire en exercice en l'occurrence la personne du sieur Ghabdouane Mohamed pour motifs des griefs et chefs d'accusation suivants :

    1- l'administration communale est délocalisée chez M. le Maire à Agadez commune d'où son absentéisme chronique du chef lieu de la commune au mépris de l'article 56 CGCT : Pour M. le Maire, il est l'unique exécutif d'où le blocage du fonctionnement des services de la mairie (Art. 94 CGCT)

    - Le personnel est démotivé et réalise peu de prestations au profit des citoyens de la commune faute d'un animateur capable d'initiatives et d'impulsions (Art. 86, 87 du CGCT) ;

    - Pour M. Ghabdouane Mohamed, Maire de la commune ; les commissions spécialisées n'existent que de nom ; c'est pourquoi, elles ne sont pas fonctionnelles (Art. 200 ; 201 CGCT) ;

    - M. Ghabdouane Mohamed ne respecte pas les délibérations du Conseil municipal en violation des articles 15, 36 et 80 du CGCT ;

    - M. le Maire a recruté en août 2011, le Secrétaire permanent de son ONG (Taguilt) résidant à Agadez comme Agent technique de développement de la commune. L'intéressé est à la fois « beau frère et gendre » de M. le Maire, et depuis sa nomination, ledit agent n'a pas pris service au niveau de la commune (Art. 36, 63, 79, 87, 90 du CGCT) ;

    - le Maire Ghabdouane Mohamed a pris l'habitude de désigner unilatéralement les membres de sa famille dont sa propre fille et son gendre et beau frère comme étant représentants de la société civile de la commune pour bénéficier des formations financées par les partenaires techniques et financiers de la commune (Art. 36, 63, 90 CGCT)

    2- Lors de ses multiples absences ; M. le Maire Ghabdouane Mohamed joue une complicité tacite avec un élu pour assurer son intérim en lieu et place de son adjoint et autorise le même élu à jouer le rôle de Secrétaire Général de la commune ;

    - L'adjoint au maire n'est pas associé à la gestion de l'exécutif ; c'est un figurant, il est frustré (Art. 47, 95 CGCT) ;

    - L'absence de communication et la rétention de l'information caractéristiques de la mal gouvernance (Art. 80 CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed a recruté un receveur en août 2011 : Un message radio en date du 20 Octobre 2011 du ministère de la tutelle instruisait M. le Maire à travailler avec le receveur commun à ln Gall et Aderbissanet et qu'il n'est plus dévolu au Conseil municipal la nomination du receveur, malheureusement, le Maire refuse, à cette date, d'observer cette instruction (Art. 36, 248 CGCT) ;

    - Le lotissement, avec l'expertise d'un agent de l'urbanisme d'Agadez du village non administratif d'Azelik, site minier, sans l'avis du Conseil (Art, 36, 79 CGCT) ;

    -Le Maire Ghabdouane Mohamed a pris l'habitude de convoquer des sessions extraordinaires en prétextant que ce sont les 2/3 des membres élus qui en font la demande ; acte qui démontre son ignorance et sa méconnaissance des textes régissant la décentralisation (CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed n'a aucun respect pour ses collègues conseillers qu'il critique à tout moment et partout en les traitant de « voleurs » alors qu'ils ne gèrent rien;

    - l'absence très remarquée de nos ambassadeurs culturels au festival de l'Air à Arlit par négligence, insouciance, manque d'intérêts manifeste de M, le Maire pour la culture et l'épanouissement de la jeunesse de la commune (Art. 30, 36 CGCT) ;

    - le maire Ghabdouane Mohamed considère les chefs traditionnels comme ses « concurrents » et non ses collaborateurs. Il n'a aucun respect à leur égard. Depuis sa prise de fonction, il n'a pas initié une seule tournée d'informations et de sensibilisation à leur profit ; un grand fossé s'est creusé entre lui et eux d'où la méfiance.

    Dans son zèle, M. le Maire aurait autorisé le fonçage des puits en lieu et place de la COFO et des services techniques compétents en la matière provoquant ainsi un ras-le-bol des paisibles citoyens. Pire, les agissements intempestifs de M. le Maire ont placé notre commune dans une situation conflictuelle avec les communes voisines (Aderbissanat)

    3- Le PDC qui est un document très important de planification et d'orientation de la commune n'a pas été multiplié et mis à la disposition des élus et des partenaires au développement à cette date par M. le Maire Ghabdouane Mohamed (Art. 36, 79 CGCT :

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed a toujours orienté les multiples appuis des partenaires au développement vers ses terroirs d'attache sans aucune forme de consultation du Conseil municipal (Art. 29, 36, 80 CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed a autorisé l'implantation d'un centre de formation des jeunes à Amataltal, village de M. le Maire, situé à plus de 100 km du chef lieu de la commune, sans l'avis du Conseil municipal (Art. 29, 36 CGCT) ;

    - Le manque de transparence, de confiance dans la gestion et l'exécution du programme d'urgence 'Fonds Haute Autorité pour la Consolidation de la Paix' et celui des « 3N » de Son Excellence Mahamadou Issoufou, Président de la République, Chef de l'Etat ', sans l'avis du Conseil municipal (Art. 15, 36, 79, 80 CGCT) ;

    - Le Maire Ghabdouane Mohamed aurait négocié et obtenu, au détriment de la commune et au profit de son ONG, un financement de plusieurs centaines de millions auprès de certains partenaires (FAO, Unicef, Ambassades des USA et de Belgique) sans en aviser ou consulter le Conseil municipal (Art. 29, 30, 36, 63, 90 CGCT) ;

    - La désignation unilatérale par M. le Maire, des percepteurs de taxes (Assamaka) parmi les membres de sa famille dont son propre fils (Art. 36, 90 CGCT) ;

    4- Le Maire Ghabdouane Mohamed a accumulé des graves manquements dans tous les domaines. Il nous a déçu et trahi notre confiance. Il a lamentablement échoué aux yeux de ses frères, soeurs, amis et nous autres élus qui le 04 juillet 2011 ; enduits en erreur ; se sont gravement trompés pour avoir cru que leur destin allait changer positivement. Aujourd'hui, le constat est amer ; le désespoir et la détresse se lisent sur tous les visages des citoyens de la commune. Certains élus lui ont adressé en novembre dernier un « mémorandum » sur sa gestion.

    Il s'était engagé à prendre en compte les préoccupations des élus ', trois mois après cette interpellation, le Maire Ghabdouane Mohamed fait sourde oreille et continue sa gestion patrimoniale de la commune. La commune est prise en otage par M. le Maire et ses complices tapis dans l'ombre ; ils sont devenus des véritables « sangsues » de toutes les retombées économiques et financières destinées aux pauvres populations ;

    - Le développement socio économique de la commune est réduit à l'axe Aghokh- Amataltal. Une telle situation n'autorise pas M. Ghabdouane Mohamed à continuer et à mériter davantage de notre confiance ; Au vu de tous ces griefs dont la liste n'est pas exhaustive ; il est aisé d'affirmer que M. Ghabdouane Mohamed n'est pas à la hauteur des responsabilités qui sont les siennes en tant que Maire élu. Aussi, par devoir moral et pour assumer les responsabilités qui sont les nôtres ; face à ce péril majeur qui menace l'harmonie du développement de notre commune ; NOUS, élus, signataires de la présente « Motion de Défiance »

    - Conscients de la gravité de la situation vis-à-vis de nos communautés et des tensions qu'elle a tendance à créer ; et Fidèles à la mission dont nous sommes investis et par souci de préserver la sérénité et redonner une seconde chance à notre collectivité ; invitons et demandons à tous les membres élus du Conseil municipal de la commune rurale d'In Gall ; imbus du bien-être social de nos communautés et soucieux de la promotion des vertus de bonne gouvernance et des valeurs de démocratie de voter en faveur de cette motion de défiance qui leur est soumise et qui vise à instaurer un exécutif apte à repenser et offrir à nos communautés les services légitimement attendus de lui.

    Les signataires de la présente motion de défiance s'accordent et conviennent que le mode de votation qui sera observé au moment du vote de celle-ci sera le vote à main levée et aucune autre forme de vote ne sera acceptée.

    Ampliations : Préfet de Tchirozerine Membres du Conseil Municipal d'In Gall Chrono

    Ont signé : 1. Aghali Tchamane

    2. Hamed Moussa Nounou

    3. Mohamed Mamane Illo

    4. Aghali Barka

    5. Mohamed Soudati

    6. Sidaghmat Deghui

    7. Fatimata Gendarma

    8. Damomi Bassy

    Fait à In Gall, le 27- 02 - 2012


     

    Une filiale du groupe français AREVA en grève

    Le tâcheronnage fait son oeuvre ...

    imourarenNIAMEY - Les agents de la société IMOURAREN, exploitante de la plus importante mine d'uranium dans la région d'Agadez, au Niger, pour le compte du groupe français AREVA, ont entamé une grève d'une semaine à compter de mercredi pour exiger une amélioration de leurs émoluments. 

    Le personnel gréviste proteste notamment contre le régime de travail auquel ils sont soumis (12h de travail par jour pendant 7 jours sur 7) et exigent l'alignement de leurs salaires sur ceux des agents des autres compagnies minières du même groupe AREVA (Somaïr et Cominak) basées dans la zone. A noter que pour ces mêmes revendications les agents d'IMOURAREN avaient observé plusieurs jours de grève.

    Source : Afriquinfos

    Au Niger, le personnel nigérien du site d'Imouraren a entamé ce mercredi 25 avril 2012 une grève d'avertissement de sept jours. Sur ce site, situé au nord d'Agadez, Areva creuse l'une des plus grandes mines d'uranium au monde. Les travailleurs d'Imouraren protestent contre leurs conditions de travail.

    Dès l'annonce de la grève, la direction d'Imouraren a pris la décision de ne pas maintenir sur le site le personnel gréviste. Les employés grévistes ont donc été transportés par bus vers les villes d'Arlit et d'Agadez où se trouvent leurs familles. 

    Premier grief fait à la société Imouraren par les grévistes : le non respect de la réglementation du travail au Niger. « Nous travaillons 12 heures sur 24, confie ce conducteur de gros engin. On monte à 1 heure de la nuit pour descendre à 6h du matin... petit déjeuner entre 6h30 et 7h. Si on trouve le sommeil entre 7h et 10h le compte est bon, il faut se réveiller pour déjeuner à 10h et se preparer à reprendre le boulot pour 6 heures d'affilée encore ! On manque terriblement de sommeil ! Ou sommes-nous des robots ? » 

    Sur les autres chantiers d'Areva, Cominak et Somaïr, des ouvriers comme nous, ajoute un autre, travaillent huit heures seulement sur 24h alors qu'ils gagnent en primes et salaires deux fois plus que nous. 

    Areva, que RFI a contactée, n'a pas souhaité se prononcer mais elle a confié qu'Imouraren n'est encore qu'un projet et qu'avec ce genre de grève, il sera difficile de tenir le délai de 2014 pour la production des premiers kg d'uranate à Imouraren. 

    Source: RFI


    Don de 5 000 € à Ingall

    Créé le lundi 23 avril 2012 15:47

    "par l'association Voir Autrement"

    voirautrementIls s'appellent Anne, François, Pierre, Anne-Hélène, Anne-Claire et Mathieu et, depuis sept ans, ils oeuvrent pour le Niger. Leur pugnacité, leur enthousiasme et leur générosité les ont conduits à tendre la main à ceux qui en ont besoin. Ainsi Voir Autrement, leur association, est né en 2005. Après un voyage en Afrique en 2007 dans un orphelinat et des opérations concrètes en France, ils viennent de faire don de 5 000 € à Ingall. Mercredi, Anne Jan, la présidente, et Michel Etienne, directeur de la communauté de communes Arguenon-Hunaudaye (CCAH) ont signé un courrier commun, destiné au maire de la commune nigérienne pour lui faire part de la nouvelle.

    Le chèque de 5 000 €, qui sera remis au Rail (Réseau d'appui aux initiatives locales), une ONG (organisation non gouvernementale), interlocutrice du conseil général, permettra de participer à la construction d'une banque céréalière à Amataltal (quartier d'Ingall) et d'une banque pour l'alimentation du bétail.

    Cette somme viendra en complément d'une aide de 29 000 € de la CCAH et de l'ensemble de ses habitants. Mathieu Gaillet, porte parole de Voir Autrement, explique : « Ce que nous souhaitons c'est, avant tout, poursuivre notre action et voir le programme aller jusqu'au bout. Nous travaillons sur du long terme. »

    La mobilisation de l'association permet d'organiser deux manifestations annuelles, avec l'association caritative Awar Bonyolo qui oeuvre pour le Burkina-Faso. « Nous nous partageons les bénéfices » du loto au printemps et du repas en novembre. Les 5 000 € sont le fruit de plusieurs années de manifestations.

    Deux sites vont être créés

    Cette main tendue aux Nigériens entre dans une démarche collective initiée par l'ensemble des collectivités des Côtes-d'Armor et des associations comme celle de Plédéliac qui souhaitent « voir la maîtrise d'ouvrage des projets, confiés à des ONG reconnues et qui feront le lien », remarque Michel Etienne. Dans un premier temps, deux sites vont pouvoir ainsi être créés. Dans l'avenir trois autres. L'objectif ? « Stocker les céréales et mettre un frein à l'action des spéculateurs ».

    Par ailleurs, une briqueterie est en cours de réalisation sur place « cela pourrait permettre d'utiliser des produits locaux pour la construction des bâtiments. ».

    Ils nourrissent le secret espoir de voir les choses s'améliorer. En tout cas, ils retroussent leurs manches pour que le quotidien de leurs amis africains s'améliore.

    Source : Ouest France


    Ingall s'apprête pour accueillir le 22 septembre la « cure salée » 2012

     

    Créé le jeudi 30 août 2012 16:58

     "l'édition 2012, de l'avis des organisateurs, sera marquée du sceau de l'innovation"

    La vallée d'Ingall, 130 km à l'ouest d'Agadez (nord du Niger), fait peau neuve pour accueillir à partir du 22 septembre prochain, les festivités de l'édition 2012 du grand rassemblement annuel des éleveurs du Niger, et même des pays voisin, communément appelé la « cure salée ».
    En lieu et place des traditionnelles bâches et autres hangars en paillote, ce sont de deux tribunes officielles en matériaux définitifs, de 600 places assises, et des blocs sanitaires modernes qui ont été construits sur le lieu des manifestations. C' est un site de 45 hectares qui est aménagé pour abriter les différentes activités.

    Par ailleurs, selon le comité d'organisation, la réalisation d' une adduction d'eau potable est en voie d'achèvement pour résorber le problème d'eau auquel sont souvent confrontés les centaines de festivaliers à Ingall.

    Le ministre en charge de l'élevage Mahamane Elhadji Ousmane, qu' accompagnaient le gouverneur de la région d'Agadez, le colonel Garba Maikido, le président du conseil régional Mohamed Anako, ainsi que plusieurs de ses collaborateurs, s'est rendu mardi 28 août sur le site à Ingall, pour constater le bon déroulement des travaux de viabilisation du site.

    Source : French.news.cn


    La cure salée 2012 - la fête des éleveurs du Niger

     

    Créé le lundi 24 septembre 2012 18:21

    curesaléenigerLa cure salée est la fête des éleveurs au nord du Niger. Cette manifestation annuelle a lieu sur les terres salines d'Ingall à l'ouest d'Agadez. La transhumance vers ces terres d'Ingall concerne des éleveurs venus de tous les coins du pays et souvent des pays voisins. Cette année la saison des pluies a été bonne, donc la bonne humeur était au rendez-vous ce week-end.

    Par Raliou Hamed-Assaleh pour RFI.


    Culture de la paix - Une caravane sillonne la ville d’Ingall

    Créé le samedi 29 septembre 2012 18:58

    culturepaix

    La Direction régionale de la jeunesse, des sports et et de la culture d'Agadez (DRJS-C) en collaboration avec l'Organisation des Nations Unies pour l'enfance(Unicef) organisent depuis le 23 septembre 2012 une caravane de la paix à Ingall dans la région d'Agadez. D'une durée de sept (7) jours, cette caravane de la paix rentre dans le cadre des manifestations de la cure salée édition 2012 à Ingall.

    Selon le directeur régional de la jeunesse, des sports et de la culture d'Agadez (DRJS-C), cette caravane vise à « prôner les valeurs de la paix auprès de la jeunesse de la région d'Agadez et spécifiquement celle de la ville d'Ingall ».Durant une semaine les populations de la ville d'Ingall, notamment les jeunes ont été formés et sensibilisés sur des thèmes prônant la culture de la paix. Il s'agit entre autres des titres tels que « Vouloir la paix, c'est prendre parti pour tout ce qui accroit la vie », « pardonne tout le mal que l'on t'a fait et la paix véritable descendra en toi » ou encore « les fruits de la justice se sèment dans la paix ; et ceux qui font des œuvres de paix »

    En marge des festivités entrant dans le cadre de la Cure salée, la Direction régionale de la Jeunesse et de la Culture d'Agadez, en collaboration avec le Cadre de concertation des Associations de Jeunesse d'Agadez, sous le financement de l'UNICEF, a organisé une Caravane de la paix dans les villages environnants d'Ingall afin de sensibiliser la jeunesse sur l'importance de la paix et de la cohésion sociale. Cette activité répond au thème de l'édition de 2012 de la Cure salée, à savoir ''Consolidation de la paix, promotion de l'intégration des communautés et mobilisation sociale pour la mise en œuvre de l'Initiative 3N''.

    Pour rappel, un forum a été organisé sur la paix et le développement dans l'espace sahélo-saharien dans la région d'Agadez, couplée à l'ouverture de la saison touristique et au festival de l'Aïr, en janvier dernier. Au cours de ce forum, le Président de la République, SEM. Issoufou Mahamadou, avait déclaré : ''Paix, sécurité et démocratie, voilà le socle politique sur lequel nous devons écrire désormais les nouvelles pages de l'histoire non seulement du Niger, mais de l'ensemble du Sahel et du Sahara. Ce socle politique doit être combiné au socle économique et social''. Aussi, a indiqué M. Abdoulmoumine Antab, directeur régional de la Jeunesse et de la Culture, ''afin de traduire cette pensée du Président de la République dans les faits, nous avons commencé à travailler avec les structures des jeunes de la région pour consolider la paix. Parce que vous savez, c'est la paix et la quiétude sociale qui peuvent asseoir le développement économique et social de notre région, et du Niger en général''.
    Chacun sait que la région d'Agadez avait souffert d'insécurité et d'instabilité. Donc cette caravane est une occasion de renforcer la paix à travers des messages qui attirent l'attention des populations sur l'importance de la paix. Les messages, véhiculés par les meilleurs chanteurs du terroir, sont accompagnés de projections des films qui parlent des méfaits de guerre dans les autres pays d'Afrique et du monde. ''Après les films, nous lançons les débats avec le public afin que chacun puisse exprimer son idée sur les conséquences de la guerre, et comprendre les avantages de la paix», a dit M. Abdoulmoumine Antab.
    De l'avis des jeunes venus suivre les manifestations, cette idée est à saluer. ''Chaque année, je viens suivre les festivités de la Cure salée à Ingall. Mais cette année, je vois vraiment qu'il y a des innovations, surtout avec les animations périphériques conscientisant les jeunes pour les aider à comprendre l'importance de la paix'', martèle, Ammani, jeune étudiant originaire du département d'Ingall et résidant à Niamey.
    Pour Mohamed Abdallah, un chanteur animateur parmi les cinq groupes de la caravane, ''la paix constitue une grande richesse pour notre pays. C'est pourquoi nos messages font référence à la réalité que nous avions vécue dans la zone pendant l'instabilité. Je pense que le message est entrain de passer. Il va conscientiser les jeunes de la région, dont la plupart ont d'ailleurs compris l'importance de la paix. Cette initiative de la Direction Régionale de la Jeunesse et de la Culture doit être saluée et encouragée''.


    Niger : retard dans la construction du projet minier Imouraren

    Créé le jeudi 11 octobre 2012 18:24

    Tout tourne au ralenti ...

    (Xinhua) — Le ministre nigérien en charge des Mines, M. Omar Hamidou Tchana, en visite mercredi sur le chantier de construction du grand projet minier "Imouraren" du groupe français AREVA, dans la région d'Agadez (extrême-nord du pays), a déploré "le sérieux retard" accusé par les travaux, selon la radio nationale.

    Démarré en mai 2009, avec la pose de la première pierre, ce projet semble avoir du plomb dans l'aile. En effet, d'après les études techniques d'Areva, avec l'exploitation de la mine d'Imouraren, initialement prévue à partir de 2014, le Niger se hisserait au premier rang en Afrique, et second au niveau mondial, de producteur d'uranium, après le Canada, avec une production annuelle qui passerait de 3.000 à 8. 000 tonnes.

    Cependant, le constat du ministre en charge des Mines sur le terrain, mercredi matin, à cet égard, est peu reluisant.
    Sur l'ensemble des travaux de construction du complexe industriel (base vie, dispositif de sécurité, mine, zone industrielle), tout tourne au ralenti, a constaté, avec amertume, le ministre Omar Hamidou Tchana.
    Le ministre a interpellé les différents acteurs impliqués pour non respect des engagements pris devant le président de la République du Niger Mahamadou Issoufou, et le gouvernement nigérien.
    Pour Omar Hamidou Tchana, la date limite de 2016, correspondant à la fin des travaux du génie civil, "doit être strictement respectée".
    "Il ne sera pas question pour l'Etat du Niger d'entériner les insuffisances d'organisation de certaines entreprises incapables d'honorer leurs engagements", a-t-il précisé.
    Rappelons qu'en décembre 2011, un journal français évoquait la décision du groupe français AREVA, exploitant les minerais d'uranium dans le nord Niger, de vouloir geler ses investissements sur le chantier d'Imouraren.
    Selon un journal français, qui donnait l'information, les responsables du groupe invoquaient "l'impact du drame de Fukushima (Japon), le déclin des cours de l'uranium, la récession mondiale et les contraintes financières, pour procéder à un ralentissement de leurs investissements programmés sur le gigantesque chantier d'Imouraren". Information qui a été toutefois démentie par la société.

    Premier Yellow cake à Azelik !

    Créé le lundi 10 janvier 2011 17:00

    azelikyellowcake

    Premier bidon d'uranium de la mine d'Azelik au Nord de Ingall !

    La mine d'uranium d'Azelik a produit son premier yellowcake pour ses propriétaires chinois. Pendant ce temps, côté de l'océan, l'organisme de réglementation nucléaire des États-Unis a reçu une demande de licence pour un nouveau projet de lixiviation in situ d'uranium à partir d'une société australienne. Les opérations de première sorties ont commencé à Azelik le 10 Décembre 2010, avec le premier baril de yellowcake produit le 30 Décembre, par la China National Nuclear Corporation (CNNC). La mine est la première d'intérêts à l'étranger pour la CNNC à entrer en production, sous le contrôle de sa filiale China Nuclear International Uranium Corporation (Sinou).

    Les essais se poursuivront à Azelik en vue de parvenir à sa pleine capacité (700 tU / an) dès que possible. Sinou a déjà dit qu'il espère augmenter la production à Azelik, qui a signalé les ressources de 13.000 tU à 0,2%, à 2500 t / an d'ici à 2015 et le double d'ici 2020.

    Azelik est détenue par la Société des Mines d'Azelik SA (Somina), une joint-venture créée en 2007 dans laquel le gouvernement du Niger a un intérêt de 33% et Sinou détient 37,2%. Le reste de la société est détenue par l'investissement chinois société de gestion ZXJOY Invest, et basée en Chine, est une entreprise minière d'investissement Trendfield Holdings.

    L'uranium a été produit au Niger depuis le début des années 1970, et ses deux grandes mines d'uranium en exploitation, Arlit et d'Akokan, figurent dans la liste des principaux producteurs mondiaux les dix premiers. La société française Areva a des intérêts importants dans les deux sites ainsi que le Niger. Le plus grand projet d'uranium du Niger, Imouraren, devrait entrer en production en 2013.

    Recherche et rédaction 04 Janvier 2011 - Nouvelles par la World Nuclear
    Elections 2011

    Créé le dimanche 16 janvier 2011 11:06

    Elections communales et régionales

    Dernière nouvelle 4 juillet 2011 : Mohamed Ghabdouane du PNDS est élu maire de Ingall, vice maire Agali Tchamane.

    Répartition des conseillers par parti et par commune pour la région d'Agadez. Pour Ingall, le PNDS à la plus forte représentation sans toutefois avoir la majorité ce qui obligera à des alliances ... Ceci est plutôt historique à Ingall détenu depuis longtemps par le MNSD.

     

    ANDP

    ARD

    CDS

    MNSD

    MODEN

    MPN

    PNA

    PNDS

    PUND

    RACIIN

    RDP

    RSD

    RSP

    UDPS

    UDR

    UDSN

    Total

    Agadez CU

     

    1

    2

    5

    1

       

    8

       

    1

       

    2

       

    20

    Tchiro CU

         

    3

    3

       

    4

             

    1

       

    11

    Aderbiss CR

       

    1

     

    3

       

    6

       

    1

             

    11

    Dabaga CR

         

    2

    4

       

    7

                   

    13

    Ingall CR

       

    2

    1

    3

       

    5

                   

    11

    Tabelot CR

         

    6

    4

       

    1

                   

    11

    Arlit CU

       

    4

    2

    3

       

    8

         

    1

           

    18

    Dannet CR

       

    5

    6

                           

    11

    GougaramCR

       

    1

    1

    4

       

    5

                   

    11

    Iferouane CR

         

    6

         

    5

                   

    11

    Timia CR

       

    1

     

    6

       

    4

                   

    11

    Bilma CU

       

    2

    4

    1

       

    1

       

    2

    0

       

    1

     

    11

    Dirkou CR

         

    5

    1

       

    2

         

    3

           

    11

    Djado CR

           

    6

               

    5

           

    11

    Fachi CR

       

    1

    3

    4

             

    3

             

    11

    Total

    0

    1

    19

    44

    43

    0

    0

    56

    0

    0

    7

    9

    0

    3

    1

    0

    183

    REGION

    0

    0

    3

    6

    6

    0

    0

    11

    0

    0

    0

    0

    0

    1

    0

    0

    27

    * ces résultats doivent être validés par la cour constitutionnelle.

    **CU = Commune Urbaine, CR=Commune Rurale


    Bastonnés sans vergogne ...

    Créé le vendredi 18 mars 2011 17:33

    "Des nigériens travaillant à Azelik bastonnés par les forces de l’ordre"

    Des nigériens travaillant sur le site d’Azelik ont vécu l’enfer sur terre la semaine passée ! Ayant le plus simplement du monde voulu protester contre le non-paiement de leur salaire par leurs employeurs chinois, une trantaine de nos frères n’ont eu pour seule réponse que bastonnades et sévices de toutes sortes. Une victime a osé témoigner devant notre micro. “ C’est très grave ce qui s’était passé à Azelik ! Nos forces de défense et de sécurité ont été impitoyables à notre égard ! C’est surtout leur lieutenant qui était ivre ce jour-là qui a mené l’opération. Qu’avons-nous fait pour ça ? Les chinois nous exploitent et on travaille comme des animaux. Nous nous demandons s’il y a un Etat de Droit au Niger sinon comment expliquer que des militaires et des gendarmes se ruent sur des pauvres citoyens qui ont décidé de faire un sit-in pour réclamer leurs droits? Je suis très déçu ! Regardez mon dos ! Ce sont des traces des ceinturons de ceux qui sont appelés à nous protéger ! Ils nous ont batonné devant les Chinois qui riaient et nous prenaient en photos de nous voir courir dans tous les sens ”, affirme Yaou.

    Nous y reviendrons en détails et avec les photos à l’appui pour dire à la face du Niger et du monde comment les multinationales, avides du Yellow Cake, exploitent sans vergogne et sous l’oeil complice de nos dirigeants des frères nigériens, loin de tous et privés de tout. Nous apprenons de source sûre qu’une haute personnalité serait en fin de semaine sur le site d’Azelik. Osera t-elle remonter les bretelles à ces agents de l’Etat qui humilie leurs frères pour le plaisir des néocolonisateurs ? Attendons de voir.

    Ibrahim Manzo Diallo - Aïr Info


    En attendant les pluies ... "Au secours des barrages ..."

    Créé le mercredi 13 avril 2011 14:42

    koritelwa

    La région d'Agadez a connu des inondations ces dernières années : 2007, 2009 et 2010. Parfois meurtrières et causant d’importants dégâts comme en 2009. Et parce qu’elle ne veut plus être surprise et connaître le même sort en 2011, la région d’Agadez veut prendre soin de ces digues et barrages abîmés par les inondations antérieures. Certains de ces ouvrages comme la digue d’Ingall, le Kori inhazemadaran et le barrage de Tiguirwit attendent toujours d’être remis à flot.
    Ainsi les travaux de la réhabilitation de la digue d’Ingall qui a été endommagée suite aux inondations survenues en 2010 devraient avoir démarré à la fin du mois de mars. Ces travaux devraient consister à la construction d’une digue de protection des berges de 350 ml en gabions et à la réalisation de trois épis de rejet en gabions avec comme objectifs de protéger la ville et ses exploitations agricoles pour un montant de 65.543.353 F CFA. Le Programme d’Appui à la Décentralisation et au Développement Local dans la Région d’Agadez (PADDL/AZ) a accepté d’assurer 90% soit 58.989.018 FCFA de ce financement et le Consortium ONG GASSAR et ADS/ITIHAD assurera les 10% soit 6 554 335 F CFA. Les travaux bénéficieront de l’encadrement technique de la Direction Régionale du Génie Rural d’Agadez (DRGR/AZ).
    Les travaux de dégagement des obstacles à l’écoulement, désensablement et la construction des murets de protection des 2 berges de du kori Irhazermadaran qui devraient être réalisés avant la saison des pluies attendent toujours un financement. L’obstruction du lit mineur du Kori Irhazermadar qui traverse la ville d’Agadez avait aggravé les inondations de 2009. Des inondations qui avaient occasionné d’importants dégâts matériels, dont la destruction des habitations et causé des pertes en vies humaines. A l’époque, une étude topographique, commandée par le comité ad hoc de gestion de l’inondation avait conduit à une matérialisation de la limite stricte du lit du kori Irhazermadar au moyen des balises en béton armé. La délimitation devait permettre de déterminer les habitants à recaser mais aussi de marquer la limite dangereuse d’habitation. Beaucoup d’habitations implantées dans le lit mineur du kori en empêchent l’écoulement normal, favorisant de ce fait un débordement vers des zones inattendues. Le charriage du kori a également favorisé le débordement. Le comité a donc décidé de dégager tout obstacle : habitations en ruine ou pas, des contre pentes, arbres, etc.… se situant dans le Kori Irhazermadar (partie ville d’Agadez).
    Le gouverneur de la région d’Agadez instruira le Directeur Régional du Génie Rural d’Agadez de monter un dossier d’exécution des travaux en gardant à l’idée tous les scenarios possibles. Cela fut fait pour un montant estimé 1 353 063 075 FCFA.
    Le projet attend toujours d’être financé. Le gouverneur de la région d’Agadez, qui a plusieurs fois visité les différents sites l’a pourtant transmis au ministre de l’équipement lors d’une visite à Agadez.
    Le barrage de Tiguirwit lui, réalisé dans les années 70, avait pour objectifs de protéger la population du village de Tiguirwit, et la vallée de l’Irhazer et ses installations (périmètres irrigués, forages, cultures, etc.) à l’aval du village de Tiguirwit contre un ravinement Il visait également à promouvoir les activités agro pastorales dans l’Irhazer, protéger la route nationale Tahoua-Arlit (RTA), réinstaurer et améliorer un environnement local favorable à l’épanouissement de la biodiversité.
    Il ne résistera pas aux inondations de 2009. Les flots emportaient une partie de la route nationale Tahoua-Arlit, endommageant les puits maraichers et villageois se trouvant en aval, ravinant la vallée de l’Irhazer et détruisant les boutiques, magasins et habitations se situant dans la vallée. La Direction Régionale du Génie Rural d’Agadez avec l’appui de la Direction Générale du Génie Rural de Niamey ont procédé immédiatement à un diagnostic de proximité et une estimation des travaux de la reconstruction de l’ouvrage. A l’époque il était question soit de réhabiliter la digue à titre d’urgence à 123.000.000 FCFA, soit de reconstruire le barrage à 2.962.768.800 FCFA.
    Pour autant, l’état présent de l’ouvrage ne serait pas de nature à sécuriser la vallée de l’Irhazer et ses installations ainsi que la RTA. En effet, les travaux de confortation entrepris par les services des travaux publics ne garantiraient aucune stabilité de l’ouvrage.

    source OCHA.
    Situation de l'environnement "Petit à petit mais sûrement ..."

    La région d'Agadez comprend trois départements (Arlit, Bilma et Tchirozérine), trois postes administratifs (Aderbissinat, Iferouane et Ingall), quatre communes urbaines (Agadez commune, Arlit, Tchirozérine et Bilma) et onze communes rurales (Aderbissinat, Dabaga, Danet, Dirkou, Djado, Fachi, Gougaram, Iferouane, Ingall, Tabelot et Timia).

    Ce sont des zones écologiquement fragiles. En matière de formation forestière, la région compte 8 001 050 hectares de domaines forestiers classés dont 1050 ha de forêts classées, aujourd'hui à 100% détruites, 8 000 000 ha de réserves de faune en péril. Selon le Directeur régional de l'Environnement, la situation environnementale est globalement préoccupante dans la région d'Agadez pour diverses raisons.

    Il y a d'abord la dégradation de l'environnement due à la surexploitation des ressources naturelles à laquelle viennent s'ajouter les effets dévastateurs de l'érosion éolienne et des inondations, accentuant en même temps le phénomène de la désertification ; l'accumulation des déchets de tous genres due à l'implantation des différentes sociétés minières qui ont fait d'une partie importante de cette région leur déversoir; le braconnage couplé à la dégradation de l'habitat de la faune et l'ensablement des mares (gueltas) expliquent la diminution constante et même parfois la disparition des espèces fauniques.

    Tous les efforts entrepris dans ce secteur ne semblent pas être à la hauteur de la dimension d'une région vaste et désertique, ni aux moyens très réduits de la direction régionale, a indiqué le Lieutenant-Colonel Abarchi Idi. C'est pour cela, a-t-il poursuivi, que l'écosystème naturel de la région est en perpétuelle dégradation du fait des érosions, de la prolifération des déchets plastiques, des feux de brousse et des coupes abusives. En effet, le bois de chauffe se raréfie chaque jour davantage ; à l'heure actuelle, les zones d'exploitation se situent à quelque 200 kilomètres des centres urbains comme Arlit et Agadez commune. En outre, a-t-il précisé, même les domaines protégés subissent une forte exploitation des peuplements des palmiers doum.

    L'état de la faune

    Rappelons que la réserve de l'Aïr et du Ténéré, ainsi que les domaines du Tadress et de l'Irhazer, renfermaient, il y a quelques années, une faune très riche et variée. Les bouleversements sociopolitiques qu'a connus la région ont entraîné de manière systématique et très déplorable la rareté ou la disparition de certaines espèces fauniques.

    Aussi, malgré les efforts de conservation consentis par les services de l'Environnement et leurs partenaires, la faune de la région continue de payer de lourds tributs du fait de l'intensité du braconnage et de la destruction de son habitat naturel. C'est ainsi que l'autruche au cou rouge et l'oryx ont totalement disparu de leur milieu naturel. Par ailleurs, indique le directeur régional de l'Environnement, les changements climatiques des dernières décennies ont accentué les phénomènes de l'érosion hydrique et éolienne, occasionnant de ce fait une diminution du capital de production.

    A cela s'ajoute la dégradation du milieu naturel due à la surexploitation des ressources naturelles, aux feux de brousse favorisant les phénomènes de la désertification. D'autres menaces proviennent des abords des vallées où sont concentrées les ressources forestières de la région (doumiers et autres essences...). Beaucoup d'espèces animales et végétales ont disparu ou sont en voie de disparition. L'accumulation des déchets en tout genre due aux rejets des matériaux solides et liquides des différentes unités industrielles, les emballages plastiques, contribuent également à aggraver la situation de l'environnement.

    Des efforts ont été entrepris par les services compétents et portent notamment sur les travaux de protection et de restauration des sols, la sensibilisation et l'organisation des communautés pour qu'elles prennent en charge et en toute responsabilité la gestion de leur terroir, car qu'il y va de leur propre intérêt. En amont, afin que la protection de l'environnement devienne un réflexe pour tous, des programmes de l'Etat et de ses partenaires ont donné un nouveau souffle aux actions traditionnelles de protection et de restauration de l'environnement. A travers ces programmes, un nombre important de groupements féminins et des jeunes (GIE, ONG) ont vu le jour dans le cadre des activités de production de plants forestiers et fruitiers, l'amélioration des cultures traditionnelles par des techniques mécaniques légères (diguettes en pierres), la récupération des terres dégradées par la confection des banquettes et leur ensemencement, etc.

    L'ensemble de ces activités leur procure des revenus qui améliorent le quotidien, tout en leur permettant d'économiser en cas d'impondérables. Entre autres mesures d'urgence, il y a les actions préventives de lutte contre les feux de brousse, la mise en œuvre de la muraille verte, la stratégie de lutte contre la dissémination des déchets plastiques, la systématisation des études d'impact et le respect strict des clauses environnementales. Toutefois, un accent particulier doit être mis pour intensifier la surveillance et le suivi de l'environnement, la collaboration avec les projets et ONG oeuvrant dans le domaine de l'environnement, la sensibilisation et l'information des bénéficiaires sur la gestion durable des ressources naturelles.

    D'autres actions doivent également être entreprises, notamment l'élaboration d'un schéma directeur d'aménagement et de valorisation de la faune ; une gestion saine du tourisme; la création d'un arboretum pour conserver les ressources forestières locales ; la création des bois communautaires et le renforcement de l'utilisation du charbon d'Anou-Araren au niveau des villages et campements afin de diminuer la pression sur les ressources forestières.

    VENDREDI, 08 JUILLET 2011 07:56 ÉCRIT PAR DUBOIS TOURAOUA, ONEP TAHOUA - Le Sahel


    Arguenon Hunaudaye et le Niger

    Créé le samedi 16 juillet 2011 15:43

    arguenon"Visite du RAIL Niger en Bretagne"

    Mardi, Dodo Bahari, l'opérateur nigérien qui travaille en lien avec le conseil général des Côtes d'Armor et la communauté de communes Arguenon-Hunaudaye dans le cadre de la coopération internationale étaient en visite sur le territoire. Il a été reçu par le président Jean Mégret et le directeur des services Michel Etienne. L'objectif de cette rencontre étant de rendre compte des travaux effectués grâce au soutien de la communauté qui verse, chaque année, environ 8 000 € pour ce pays (soit 1 € par habitant).

    Des élus motivés

    Après l'instabilité politique qui a marqué ces derniers temps le Niger, il semblerait aujourd'hui que de nouvelles perspectives se profilent. Les élections locales qui ont eu lieu en février dernier, laissent entrevoir une volonté politique. Les élus municipaux d'Ingall (commune soutenue par la CCAH) sont des hommes d'expérience. Onze dont deux femmes forment le conseil municipal. Le PDC (Plan de développement local) sur quatre ans est institué par l'Etat nigérien.

    « C'est un outil qui permet de construire un programme par tranche annuelle. Il a été évalué fin 2010 et devra être réactualisé. » L'essentiel est l'aide aux populations : désenclavement de certains villages, voies d'accès, coopérative d'artisanes, un local de sages-femmes...

    Impliquer les jeunes Bretons

    Dodo Bahari a visité plusieurs structures (élevages, stations d'épuration, collectes de déchets, maraîchages...) du territoire, afin d'avoir des éléments pour d'éventuelles transpositions dans son pays. Par ailleurs, les élus d'Arguenon-Hunaudaye en lien avec leurs collègues africains souhaitent une mise en relation entre les deux collèges plénéens et celui d'Ingall. « C'est une bonne formation pour nos jeunes qui pourront ainsi voir ce qui se passe ailleurs », remarque le président de la communauté de communes. Jacky Lemoigne, chargé du service jeunesse, porte ce dossier. De plus, l'association de jeunes « Voir autrement » de Plédéliac travaille aussi dans ce sens avec déjà deux voyages effectués sur place.

    Centre Ouest.fr


    Trois nouvelles préfectures dans la région d'Agadez - "Ingall devient préfecture"

    Créé le dimanche 14 août 2011 17:08

    Dans le cadre du rapprochement de l'administré de son administration, les autorités de la septième république par le biais de l'assemblée nationale viennent de procéder à un nouvel découpage administratif au Niger. En effet, la loi qui vient d'être adoptée par les parlementaires du Niger érige les 27 postes administratifs en départements. Ainsi, dans la région d'Agadez, c'est Aderbissinat, Ingall et Iférouane qui deviennent du coup des préfectures qui seront dotées de tous les services déconcentrés de l'Etat.

    Nous apprenons que plusieurs personnes d'Agadez, de tous les partis politiques de la majorité se bousculent à Niamey pour être placées à la tête de ces nouveaux départements ou à leur secrétariat général. Parmi elles, l'on compte des anciens administrateurs délégués, des anciens SG ayant servi pendant la transition militaire de Salou Djibo. Comment seront les relations de ces nouveaux préfets avec les maires élus ? Quelles sera leur sphère de compétence? Tant de questions que se posent déjà les gens.

    14 Août 2011 Aïr Info Brèves


    Cure salée 2011 - "Du 15 au 17 septembre ..."

     

    Créé le lundi 12 septembre 2011 15:39

    Ingall renoue avec la cure salée C'est officiel. La localité d'Ingall (Agadez) va vibrer au rythme des festivités de la cure salée du 15 au 17 septembre prochains. Cette grande rencontre séculaire d'éleveurs en provenance de plusieurs pays de la sous région sur le territoire nigérien est placée cette année sous le thème de la paix et de la cohésion sociale. Selon le comité d'organisation, des pays limitrophes comme le Nigéria, le Bénin, le Burkina Faso, etc., sont associés directement aux préparatifs de cette 11e édition en vue de donner à la fête une dimension internationale.

    La cure salée, comme son nom l'indique, vise à permettre au cheptel de constituer des réserves en compléments alimentaires notamment les sels minéraux que le sol d'Ingall est réputé contenir en grande quantité. C'est pour cette raison que la rencontre draine des éleveurs de toutes les régions du Niger mais également de plusieurs pays de la sous région. La fête, qui a perdu de son faste ces dernières années à cause de l'insécurité armée qui prévalait dans la région d'Agadez, est mise à profit par les pouvoirs publics, certains partenaires techniques et des organisations non gouvernementales nationales et internationales pour faire des interventions au profit des éleveurs et des populations locales. A cette occasion, les enfants comme les animaux sont vaccinés contre certaines pathologies, les éleveurs sont sensibilisés sur certaines maladies et certaines pratiques préjudiciables au bien-être de la communauté.

    Source : Le Républicain 11 septembre 2011


    Cure salée 2011 Ingall - "Un facteur de développement de la zone ..."

    Créé le samedi 17 septembre 2011 07:46

    C'est aujourd'hui qu'Ingall renoue avec la cure salée après le succès de l'édition 2010. Ainsi donc, depuis plusieurs semaines, le village s'est couvert de ses plus belles parures afin d'accueillir ses hôtes. Les festivités ont été prévues du 16 au 18 septembre 2011 autour du thème : ''développement de la culture de la paix, renforcement de l'unité nationale et de la cohésion sociale''. Il est attendu près de 5000 participants au cours de l'édition 2011 de la cure salée. La cure salée est un événement annuel très important pour les éleveurs peuls et touaregs.

    En effet, selon le site web agadez-niger.com, à la fin de la saison des pluies, les éleveurs guident leurs troupeaux à travers de nombreux pâturages dans une transhumance de 300 à 400 km pendant 2 à 3 mois. C'est au cours de ce périple, à la mi-septembre, que tous les troupeaux convergent vers la ville d'Ingall (au nord) pour se réunir dans les pâturages riches en sel de la plaine de l'Irazer.

    Selon les explications de ce site, il est en effet essentiel pour le bétail - chèvres, moutons, vaches et dromadaires - de compléter l'herbe fraîche par des apports en sels minéraux. Et cette grande réunion est l'occasion pour les éleveurs de satisfaire les besoins des animaux, mais aussi de célébrer la grande fête annuelle de la cure salée.

    Ainsi donc après une année de séparation, les Touaregs et les Peuhls se retrouvent pendant trois jours, renouent des liens d'amitié et échangent des informations. Ils profitent des célébrations pour vivre leurs traditions, célébrer des mariages, participer à des chants et des danses ou prendre part à diverses compétitions. La fête, c'est aussi les diverses manifestations culturelles qui entourent la cure salée.

    Parmi les manifestations retenues, en danses, il est prévu un panorama de spectacles de désert et dans le désert. L'organisation retiendra ''danses de désert et dans le désert'' : ''le désert en mouvement'', ''chants des déserts et dans le désert : ''souffle du désert'', ''Musiques des déserts et dans le désert : ''DO RE MI FA SO LA DESERT'', ''Modes vestimentaires et capillaires des déserts et dans le désert : ''PANORAMA DU DESERT''. En outre, il y a l'organisation des fantasias et divers concours tels que les courses, la foire animale ou encore la foire artisanale.

    {dmotion width="400" height="320"}xhrbo0{/dmotion}

    Joindre l'utile à l'agréable

    En plus des festivités culturelles, le comité d'organisation de cette édition 2011 a prévu des activités qui participent au développement de la zone d'accueil. C'est ainsi qu'il a été prévu des travaux d'aménagement du village servant de site pour la cure salée. Ceci permettra non seulement de mieux accueillir les hôtes de la fête des éleveurs, mais aussi de faire bénéficier le village d'un certain nombre d'infrastructures. Cette activité consiste en la mise en place de cent soixante dix (170) cases touarègues et de 30 Eheket (tentes touarègues de la région de Tahoua).

    Ces tentes seront aménagées par les femmes de la commune rurale d'Ingall sur la base d'un prix forfaitaire de location de 30.000 F par unité et pour toute la durée de la manifestation. Par cette action, la cure salée contribue à l'amélioration de la sécurité alimentaire de deux cents (200) ménages, soit environ 1200 personnes. Outre la possibilité d'hébergement offerte à travers les cases et les tentes traditionnelles, dix (10) maisons spécialement aménagées dans la ville d'Ingall sont mises à la disposition des invités officiels. L'organisation a aussi prévu l'aménagement des différents lieux de manifestation (tribune, podium, stands, lieux touristiques et culturels).

    En effet, il s'agit de créer les conditions pour que les manifestations de la Cure se déroulent convenablement. C'est dans cet esprit que seront mis en place trois (3) tribunes de 1000 places (1 tribune officielle de 500 places et deux autres de 25 places chacune), un (1) podium pour les animations culturelles et les différentes manifestations et trente (30) stands d'exposition pour les artisans, projets, associations, ONG, etc. afin que ces derniers puissent exposer leur savoir-faire.

    La santé couplée à l'aspect festif

    En termes d'activités préventives, il est prévu la sensibilisation sur le paludisme, les MST/SIDA, la tuberculose, la poliomyélite et les mesures d'hygiène. Les vaccinations des enfants de 0 à 5 ans pour les maladies cibles du PEV et les femmes en âge de procréer contre le tétanos et le dépistage des enfants de 0 à 5 ans malnutris sont aussi mentionnées.

    Pour ce qui est des activités curatives, il s'agit de profiter de ce cadre pour administrer des soins à tous les malades, procéder à la supplémentation des mères et des enfants, et procéder à la vulgarisation des moustiquaires et des préservatifs. Ces activités seront menées par les équipes d'Agadez, Tahoua, Zinder et Maradi.

    En matière de santé animale, les principales activités porteront sur la vaccination contre les maladies telluriques, le traitement des cas de maladies animales, le déparasitage des animaux et la formation des éleveurs sur les maladies animales et les méthodes de prévention. Pour ce faire, selon le document élaboré par le comité d'organisation de la cure salée, il est constitué 8 équipes de vaccination composée chacune d'un agent d'élevage et d'un (1) aide vaccinateur.

    Les audiences foraines sont aussi une autre activité de cette manifestation. Sur ce plan, des actes d'état civil (jugements supplétifs d'actes de naissance, de mariage et de décès, et cartes d'identité nationale) sont établis afin de toucher le maximum d'éleveurs transhumants et résidents qui le souhaitent.

    L'objectif visé est d'arriver à établir 1000 actes d'état civil dans les trois ou quatre départements concernés. Ces audiences seront organisées par les juges de Tchirozérine, Abalak et Tchintabaraden, accompagnés de leurs greffiers respectifs. La direction régionale de la Police d'Agadez mettra à profit l'événement pour procéder à l'établissement des cartes d'identité nationales aux éleveurs.

    Au-delà des audiences foraines, il est prévu des séances de sensibilisation sur le mariage précoce, la scolarisation de la jeune fille et l'allaitement maternel exclusif. Ainsi, les activités de sensibilisation des populations sur le mariage précoce et la scolarisation de la jeune fille se dérouleront sur les itinéraires suivis par les nomades, dans les campements et sur les sites retenus pour la Cure salée.

    En outre, l'organisation prévoit la participation des représentants des pays voisins (Algérie, Libye, Burkina Faso, Bénin, Mali et Tchad, Nigeria et du Bureau Inter Africain des Ressources Animales de l'Union Africaine (UA-BIRA), de la CDEAO et de l'UEMOA à cette édition. Cela concourt au renforcement du processus d'intégration régionale.

    Au-delà, les représentations diplomatiques, les institutions internationales (FAO, PNUD, UNICEF, UE), les partenaires au développement, sont tous attendus à Ingall. Et enfin, la fête d'Ingall sera l'occasion de la participation de notre pays à la promotion des échanges sous régionaux à travers la participation de tous les pays invités aux expositions des produits artisanaux et aux concours.

    Le Sahel Dimanche


    M. Moumouni Karimoune, Chef de poste administratif d'Ingall

     

    Créé le mardi 20 septembre 2011 08:58

    "Aujourd'hui les gens sont libres de leurs mouvements de jour comme de nuit"

    Cela est un bon signe et il est à mettre à l'actif des ex-combattants qui ont bien voulu déposer les armes"

    Pouvez-vous nous présenter le poste administratif d'Ingall ?

    Le poste administratif d'Ingall est un vieux poste administratif. Il a été créé en 1956, donc peu avant les indépendances. Il couvre une superficie de 50.000 km2 pour une population estimée, en 2010, à environ 45.000 habitants.

    Au niveau de ce poste administratif, on rencontre sept groupes socio-ethniques qui cohabitent sur le territoire du poste, à savoir les Touaregs, les Izawaganes, les Igdalènes, les Peuls, les Haoussas et les Kounta. Les premières catégories du groupe socio-économique sont les Touaregs. Le poste administratif compte également une commune, créée par la loi n° 2002/14 du 11 juin 2002.

    Il comprend également trois groupements touaregs et deux groupements peuls; 16 villages administratifs et 52 tribus non groupées. Concernant sa situation géographique, on peut dire qu'il est situé à l'extrême ouest de la région d'Agadez. Il est limité au nord par la République sœur d'Algérie et le département de Tchirozérine ; au sud par la Commune rurale de Bermo et de Gadabédji plus le département d'Abalak.

    A l'Est, le poste administratif d'Ingall est limité par la Commune d'Aderbissanat ; à l'ouest, par le département de Tchintabaraden et le poste administratif de Tassara. Enfin, à l'extrême nord-ouest, par la République du Mali. On retrouve, au niveau du poste administratif, des caractéristiques physiques très variées. Il y a quatre zones écologiques à savoir le Tadress, l'Azawak, l'Irhazer et le Tamesna. L'Irhazer est une zone très fertile et qui a fait l'objet de beaucoup d'études, aussi bien avant qu'après les indépendances. Mais les résultats de ces études n'ont pas vu le jour jusqu'à la date d'aujourd'hui. C'est une zone qui est très importante pour l'économie de la région. Et aujourd'hui, il y a un projet qui est en étude et qui a pour objectif la mise en valeur de cinq mille (5.000) hectares dans l'Irhazer. Ce projet est piloté par AREVA. Plus précisément, il s'agit de la mise en valeur de quatre mille (4.000) hectares dans l'Irhazer et mille (1.000) hectares dans le Tamesna. Sur le plan éducatif, à la rentrée 2010-2011, le secteur pédagogique d'Ingall compte 77 écoles dont 67 fonctionnelles et 10 fermées pour des raisons diverses. Des 67 écoles fonctionnelles, 14 à cantines sont soutenues par le Programme Alimentaire Mondiale (PAM). Au niveau de l'enseignement secondaire, le poste dispose d'un Collège d'Enseignement Général créé en 1988, et qui, à la date d'aujourd'hui, compte six (6) classes avec un effectif de deux cent vingt (220) élèves dont quatre-vingt douze (92) filles. La plupart des élèves sont issus des écoles nomades. Il y a là un problème sérieux qui se pose à ces élèves. D'abord, ils ont des parents qui ne vivent que de l'élevage, donc du nomadisme, et qui, en grande partie, n'ont pas les moyens nécessaires pour supporter ces élèves une fois éloignés de leurs campements. Le gouvernement doit donc accorder une attention particulière à cette question, afin de doter Ingall d'une cantine scolaire au niveau du collège pour épauler ces élèves. Du point de vue structures sanitaires, Ingall a un centre de santé de type 2, neuf cases de santé fonctionnelles et un certain nombre de cases qui ont été construites dans le cadre du Programme spécial, mais qui ne sont toujours pas fonctionnelles. Avec un petit effort, je pense que ces cases de santé peuvent être équipées et viabilisées.

    Je voudrais aussi parler un peu de la campagne d'hivernage, même si elle n'est pas encore terminée. Les inquiétudes sont persistantes à ce niveau, car nous avons un déficit énorme du point de vue pluviométrique. Si on fait une comparaison, l'année dernière, jusqu'à la fin août, on a enregistré 267 mm de pluie, contre 182 mm cette année. De mon point de vue, ce déficit-là est énorme. Et cela, sans compter la mauvaise répartition de cette pluie dans le temps et dans l'espace. Néanmoins, nous avons quelques poches satisfaisantes, mais compte tenu du nombre important des animaux dans la zone, il y a vraiment de grosses inquiétudes quant à la satisfaction de tous. Même s'il est mal indiqué, à l'heure actuelle, de faire un bilan, au vu de ce que nous avons vécu, il est souhaitable que des dispositions soient prises à temps pour nous épargner des affres de l'année dernière. Mais toujours est-il que du point de vue élevage, le cheptel se porte très bien, en dehors de quelques cas d'ennemis de pâturage.

    Sur quoi repose l'économie du Poste administratif d'Ingall ?

    L'économie du Poste administratif d'Ingall repose essentiellement sur l'élevage. C'est le secteur le plus important. Et dans cette zone, si la pluviométrie n'est pas bonne et que le système herbacé n'a pas connu de croissance, tout le cheptel se trouve en danger. Et c'est la survie même des éleveurs qui est en danger. Donc, l'économie de cette zone repose essentiellement sur l'élevage. Ces derniers temps, il y a quelques prospections minières qui sont entrain d'être faites dans la zone et qui suscitent beaucoup d'engouement de la part des nomades et de la jeunesse.

    Est-ce que vous avez pu évaluer l'apport de la cure salée dans l'économie d'Ingall ?

    Nous n'avons pas fait une évaluation exhaustive, mais une telle manifestation suscite l'engouement des opérateurs économiques qui sont entrain de se manifester. Je pense que chacun trouve son compte pendant la cure salée. Que ce soient les restaurateurs, les commerçants ou les transporteurs, chacun trouve son compte pendant ces trois ou quatre jours que durent les manifestations de la cure salée.

    Vous avez tantôt parlé de la diversité de la composante de la population d'Ingall. Comment cohabitent ces populations ?

    La cohabitation entre les différentes ethnies est bonne. En tout cas, depuis que je suis là, je n'ai pas enregistré un incident majeur. Je peux donc me réjouir de cette situation et sans risque de me tromper, je dirai que la cohabitation est bonne.

    Est-ce qu'il y a un problème d'insécurité à Ingall ?

    A l'heure où je vous parle, le problème de l'insécurité est un vieux problème. En tout cas, à ce que je sache, tous les ex-combattants ont décidé, de leur propre volonté, de déposer les armes. Et ils se sont manifestés par rapport à l'appel que le Gouverneur leur a adressé. Cela a abouti à un dépôt massif des armes. Et depuis ce temps, dans toute la région d'Agadez et particulièrement au Poste administratif d'Ingall, on n'a enregistré aucun incident malheureux. Pour tout corroborer, le 3 août dernier, le Gouverneur a pris la ferme décision d'organiser, après la cure salée, une fête à Iférouane; et juste après cette fête, il prévoit de visiter, en compagnie de tous les cadres régionaux, toutes les poches de l'Aïr. Cela est un bon signe de retour de la paix. Le Gouverneur compte d'ailleurs engager d'autres actions pouvant montrer à la face du monde que l'insécurité n'est plus qu'un mauvais souvenir. Et c'est ce qui l'a amené, dans ses actions, à lever l'escorte. Aujourd'hui, les gens sont libres de leurs mouvements, de jour comme de nuit. Cela est un bon signe et il est à mettre à l'actif des ex-combattants qui ont bien voulu déposer les armes.

    Le sahel dimanche par OUMAROU MOUSSA, 


    Les élus locaux solidaires de leurs homologues du Niger

    Créé le vendredi 7 octobre 2011 20:20

    "Élus du Niger et élus locaux"

    Depuis plusieurs années, la communauté de communes Arguenon-Hunaudaye (CCAH) soutient financièrement la commune nigérienne d'Ingall (50 000 habitants répartis sur 50 000 ha), dans le cadre de coopération décentralisée. Actuellement, Mohamed Ghabdouane, le maire d'Ingall et Saghid Alhadji, élu chargé de la coopération décentralisée, travaillent avec les élus du canton sur la mise en place d'aides. Ils visitent aussi des entreprises, des écoles, des exploitations agricoles. Après la journée de lundi essentiellement consacrée à la découverte du fonctionnement de l'administration française, et plus particulièrement des services de la communauté de communes, la délégation et les élus ont planché, mardi matin, sur les projets et les priorités pour aider.

    Une aide supplémentaire

    Devant le président de la CCAH, Jean Mégret et les vice-présidents Alain Briens, Daniel Moisan, Michel Gesret, Jocelyne Renaud directrice adjointe des services et Jean-Claude Gaspaillard trésorier de l'association Masnat, le maire d'Ingall a évoqué la 3 e sécheresse consécutive que connaît son pays. « Il faut s'attaquer aux vraies causes, définir l'urgence et travailler d'une manière structurelle, » a souligné Jean Mégret. Au vue de cette situation, une aide supplémentaire de 5 000 € a été octroyée pour l'achat de céréales, en plus de l'aide annuelle (1 € par habitant du territoire, soient 8 500 €). Elle sera présentée pour validation au prochain bureau communautaire.

    Dans leur majorité, les élus présents ont insisté sur le contrôle des subsides apporté. Outre cette main tendue pour palier à l'urgence, la construction de magasins pour entreposer des céréales et des aliments pour bétail, l'achat d'un nouveau camion, l'aménagement de la mairie, du mobilier pour les écoles ont été évoqués.

    Pragmatiques Michel Rochefort et Alain Briens ont soulevé les problèmes d'irrigation des cultures avec la remise en état des puits et des forages. Les Nigériens devront préparer des dossiers chiffrés qui seront étudiés par les élus.

    Dolo - mercredi 05 octobre 2011 - Ouest France

    Préparation des élections municipales

    Les élections législatives ne sont pas encore proclamées que les élections municipales se préparent dans une ambiance des plus incertaine.

    La CEDEAO et l'Union européenne montrent les dents et envisagent de rompre leurs coopérations avec le Niger s'il n'y a pas une clarification voir un retour vers la 5ème république. Le Président Tandja est sous pression avec en plus les menaces de coupures d'électricité du Nigeria. La fin d'année pourrait être socialement agitée au Niger, car les premières victimes de ces aléas politique sont encore et toujours les populations les plus fragiles c'est à dire les 3/4 des nigériens.

    Photos du vote du 20 octobre 2009 - élections législatives (Commune rurale d'Ingall)

    Bureau de vote de Tirgit et Ingall attaram

    election0 election1 election3 election4 election5


     

    Les conséquences dramatiques de l'exploitation de l'uranium

    Les représentants des populations de la région d'Agadez (nord), composés de députés nationaux, chefs traditionnels et élus locaux ainsi que des membres des organisations de la société civile, ont lancé jeudi un cri d'alarme à l'endroit des autorités et l'ensemble des citoyens pour prendre conscience de la gravité de la situation créée par l'exploitation de l'uranium par le groupe français Areva, "qui risque de mettre en péril la stabilité et la sécurité dans le pays".

    Dans une déclaration rendue publique jeudi matin à Niamey, ils tiennent à informer l'opinion nationale et internationale des conséquences dramatiques de l'exploitation de l'uranium dans la région.

    Après un demi-siècle de recherche et d'exploitation d'uranium dans la région d'Agadez, c'est aujourd'hui un chiffre d'affaires de plus de 350 milliards par an qui est réalisé par le groupe Areva et la société des mines d'Azlik (SOMINA), indique le communiqué.

    Cette exploitation a pour conséquences, précise la même source, des millions de tonnes de résidus radioactifs déversés dans la nature par le groupe Areva, la disparition de la faune et de la flore, le bois de chauffe et les aires de pâturage pour les animaux, la pollution, la dégradation et une modification irréversible de l'environnement physique, la dégradation des moeurs locales, du réseau routier, notamment la route Thaoua-Agadez-Arlit dite "Route de l'Uranium".

    En rappel, le groupe français intervient dans l'exploitation des gisements d'uranium dans la région d'Agadez, depuis 41 ans, à travers ses filiales la société des mines de l'Aïr (SOMAIR), la compagnie minière d'Akouta (COMINAK) et bientôt le projet Immouraren.

    Quelques 120 000 tonnes d'uranium ont été extraites du sous-sol nigérien par Areva, selon les chiffres officiels.

    Agence de presse Xinhua     2013/01/10


    La course à la mairie interrompue

    Le dimanche 27 décembre 2009, les citoyens nigériens ont été appellés à renouveler les conseillers municipaux de leur Mairie. les premiers résultats de la CENI sont pour Ingall : 4 sièges pour "les indépendants de l'Aïr" 3 sièges pour le MNSD, 3 sièges pour Salama et UDPS 1siège.

    Actuellement les négociations vont bon train pour choisir dans les listes les futurs conseillers, viendra ensuite l'élection du maire qui ne peut se faire qu'avec des alliances ... nous y reviendront.

    Le 18 février 2010, un coup d'état militaire au Niger à mis fin à l'ensemble des mandats électoraux en court dans les collectivités et la tête des administrations. Actuellement des "intérimèraires" ont été désignés dans presque tout le pays.

    Le calendrier électorale pour que le Niger reprenne la voie de la démocratie ...

    - la série de scrutins, qui s'ouvrira le 17 novembre par un vote sur la nouvelle constitution, comprend également des élections législatives.

    - le premier tour de l'élection présidentielle aurait lieu le 31 janvier 2011.

    - le second tour de la présidentielle, s'il est nécessaire, aura lieu le 14 mars.

    L'objectif est de rendre le pouvoir aux civils, après le coup d'Etat de février 2010. Divers scrutins locaux sont également prévus le 31 décembre.

    "L'entrée en fonctions du nouveau président élu aura lieu le 8 avril, et non le 11 mars comme prévu initialement", a indiqué à Reuters la source, qui souhaitait rester anonyme. Des réunions étaient organisées ce week-end pour définir le processus électoral.


    Inondations à Agadez

    En septembre de graves inondations ont dévasté une partie de la vllle d'Agadez et les villages alentours, plus d'infos ici et ici et aussi ici.

    La problématique est récurrente, un ancien lit d'oued est construit et lorsque qu'une crue importante arrive ou qu'une digue cède c'est le ravage ... Aujourd'hui la question sur Agadez est posée : comment arrêter l'urbanisation en zone inondable ?

    La mairie et le gouvernorat envisage une interdiction de construction sur une bande de 100m. Les sinistrés se verraient construire une nouvelle cité du coté de la route de Zinder, éloignée du centre ville, les populations sont récalcitrantes à cette idée compte tenu de l'emplacement privilégié qu'apporte la proximité du centre ville. A priori les autorités ont procédé à des interdictions de reconstruire car nombre de sinistrés ont déjà commencés à refaire des briques de terres ou de ciment !

    Les nombreux fonds arrivés pour les sinistrés devraient couvrir au moins une partie des sinistres, mais plus le temps passe et plus il y a de chance que ces fonds s'évaporent.

    Une des berges qui a cédé

    berges inondation0 inondation1 anciencyberfaceradiosahara


    Comité de protection de l’enfant en danger

    Depuis le 10 juillet 2009, un comité local relais de protection de l'enfance à été mis en place à In Gall, après une formation dispensée par le juge des mineurs assisté d’un assistant technique. Ce comité est composé du représentant de la mairie, de l’ANDDH, de la chefferie traditionnelle, des femmes, de la jeunesse, de l’éducation, de l’autogare, du CSI, de Chlorophylle, de la gendarmerie et des FNIS (force nationale d’intervention et de sécurité).

    Plusieurs cas ont été déjà traités au sein du comité :

    -         cas des mineurs voleurs, pour leur éviter la prison

    -         cas d’un mineur de 10 ans soumis à des travaux dépassant sa capacité (transport des briques en banco).

    -         un mineur maltraité par sa tante adoptive

    -         neuf mineurs victime d’exploitation sur le site minier d’Azelik.

    Un dossier de sensibilisation des population d’Azélik et des chefs de quartier d’In Gall est en cours de construction par Chlorophylle.

    Les actions du comité sont de plusieurs ordres notamment :

    -         accueillir temporairement des enfants dans des familles en attendant de les amener dans leur famille d’origine. Parce qu’il existe des enfants qui passent par In Gall pour se rendre à Azelik y trouver du travail (société minière des chinois). Ils sont des fois bloqués à In Gall, faute de transport ou arrivés à Azélik ne trouvent là où loger ou de quoi manger. Certains sont mal habillés et même sans couverture même en saison froide. La situation des enfants va prendre une proportion inquiétante si l’on n’y prend garde.

    Nous lançons un appel à toutes les bonnes volonté pour aider le comité de l'enfance à accompagner ces enfants.

    enfant0 enfant2

    Les tours opérateurs repoussent leur retour sur Agadez

    Avec le retour de la paix au Nord Niger, beaucoup d'espoir sont nés pour un retour rapide de l'activité touristique sur Agadez. Le partenaire historique de cette région, Point afrique, était bien entendu le premier à sonner le rassemblement. Malheureusement la sécurité au Sahel ne s'améliore pas, entretien avec Maurice freund de Point Afrique.

    Enlèvements : « J’ai vraiment peur de l’avenir...», déplore Maurice Freund de Point Afrique

    Al Qaïda vient de revendiquer sur Al-Jazira les récents enlèvements d’Européens au Mali et en Mauritanie. Les terroristes affirment « se donner la possibilité de négocier la libération de leurs combattants détenus à Nouakchott et d'obtenir des rançons ». Très engagé sur ces destinations, Point Afrique se voit contraint de prendre des décisions difficiles.

    TourMaG.com - Le message d’Al Qaïda va-t-il changer votre programmation ?
    Maurice Freund
    : « En fait, nous avons reçu une lettre assez « persuasive » du ministère des Affaires étrangères, nous demandant de supprimer Attar, Gao et Agadez.

    Sur Gao, nous ne les avons pas attendus. On sait que les populations locales sont complices des enlèvements, on n’a plus confiance.

    Parce que ce n’est pas Al Qaïda qui enlève les touristes. Al Qaïda négocie pour les kidnappeurs et les commissionne. Donc on garde Mopti, mais on évite Gao et Tombouctou. »

    T.M.com - Qu’en est-il de la Mauritanie ?
    M.F. :
    « Le 15 octobre, je me suis rendu sur place, j’ai rencontré le ministre du Commerce, le conseiller spécial du Président, l’ambassadeur, et je leur ai dit :

    « Êtes-vous d’accord pour que nous engagions ensemble un programme de formation et d’échanges avec les autorités, de manière à ce que les guides que nous employons deviennent des auxiliaires de la sécurité ? ».

    Le 18 octobre, j’ai envoyé mon fils qui connaît bien la région, en tant qu’ancien directeur de la Somasert, et nous avons pris des mesures immédiates. Chaque groupe sera désormais accompagné par deux militaires armés, et doté de balises Argos et de radio-téléphones.

    Les programmes ont été modifiés pour rester dans des zones avec patrouilles à proximité, nous n’irons pas au-delà de Ouadane, ni sur la route de l’Espoir par exemple.

    Le gouvernement mauritanien a vraiment fait des efforts conséquents dans ce sens, et du coup je me voyais mal annuler le vol.

    Le site des AE a d’ailleurs légèrement modifié sa position récemment. Il déconseille toujours fortement les voyages en individuel, mais il est moins catégorique sur les voyages organisés. Tout a été mis au point avec les TO engagés avec nous comme Allibert.

    Nous ne faisons pas n’importe quoi. Nous connaissons bien le pays et nous savons que nous pouvons compter ici sur les populations locales. Elles sont partenaires d’un retour du tourisme. »

    T.M.com - C’est un gros pari !
    M.F.
    : « On prend un risque, oui, mais nous estimons que nous sommes responsables des gens qui partent avec nous avec des prestations annexes, même si le risque zéro n’existe pas.

    La Mauritanie offre suffisamment de garanties, et la volonté existe. Donc nous maintenons envers et contre tout.

    Économiquement, on va souffrir, mais nous sommes une association qui n’a pas de dividendes à verser à des actionnaires. Nous avons gagné de l’argent par le passé avec la Mauritanie, il nous paraît normal d’agir en retour. »

    T.M.com - Qu’en est-il du Niger ?
    M.F.
    : « C’est plus compliqué. Nous n’avons pas fait là-bas le travail que nous avons accompli en Mauritanie. Nous connaissons les protagonistes de la rébellion, et pour cause, certains travaillent avec nous.

    Ils ont posé les armes le 20 octobre et nous leur avons dit : « Si vous faites la paix, Point Afrique revient ». Mais c’est encore trop frais. Nous avons donc décidé ce matin de suspendre les vols et d’envoyer une équipe sur place. En fonction de leurs contacts, nous reprendrons, peut-être fin janvier ou plus tard. »

    T.M.com - Comment voyez-vous l’avenir de ce continent que vous défendez depuis des années ?
    M.F
    . : « J’ai vraiment peur de l’avenir. Jacques Toubon vient d’être nommé commissaire de l’année du cinquantenaire de la libération des pays africains - 1960-2010, et nous avons eu quelques mots dernièrement.

    Je ne partage pas l’optimisme du gouvernement. Le bilan des indépendances doit aussi parler des échecs.

    L’enlèvement de Menaka (Mali) pour moi est aussi le résultat de la malfaisance de la politique que nous pratiquons depuis 50 ans en Afrique. Plus on envoie de militaires et de chars, plus on monte les populations contre nous et on va finir par avoir ici un petit Afghanistan. »

    T.M. com - Sombres perspectives…
    M.F.
    : « Je ne veux pas être accusé de faire n’importe quoi. Je vais probablement me rendre sur place au Niger début février et reprendre des contacts avec les forces en place.

    Je ne vous cache pas que je vais stresser. Mais nous avons pris toutes les décisions pour éviter les problèmes. Et je pourrais toujours m’échanger en cas de nouveaux enlèvements… »

    Propos recueillis par Aline PONTAILLER Mardi 8 Décembre 2009

    Source : http://www.tourmag.com


    Nouvelles inondations à Ingall

     

    inondations ingallLa saison des pluies est bien là !! 3 jours sans soleil ! Le sahel va de nouveau subir les aléas climatiques.

    Après des inondations historiques en 2008 à Ingall (160 km à l'ouest d'Agadez) qui ont vu une partie du quartier Agala de la ville ravagé par les flots, le Kori (oued) a de nouveau pris ses aises pour continuer son oeuvre de sape et ronger les habitations de terre.

    Les fortes pluies ont enpli tous les marigots de la villle, conjuguées à 3 jours de pluie fine qui humidifient et fragilisent les murs des habitations. Les murs s'effonfrent, ont même ensevelis un père et sa fille évacués de justesse à Agadez. Beaucoup de murs d'enceinte de concession sont tombés dans toute la ville.

    La même situation à Agadez.

    Lle kori de Tigerwitt a même bloqué tout voyage vers Niamey pendant 2 jours.

    Le même phénomène s'est reproduit à ingall (confère carte), le kori a débordé en son court supérieur pour se répandre dans la ville qui n'est alors plus protégée. L'ensablement, la disparition des jardins et des dattiers au niveau du quartier Akalal laissent tout simplement le kori faire un nouveau chemin.

    Plusieurs dizaine de maisons sont touchées par cette nouvelle catastrophe, conjuguée à une période de soudure des plus difficile dans tout le Sahel, en particulier au Niger.


    Reprise de la Fête de la Cure salée

    fantasiaAPA-Niamey (Niger) La fête des pasteurs nomades communément appelée « Cure salée », interrompue depuis 2007 en raison de la résurgence de l’insécurité dans le nord du Niger, se tiendra « dans la seconde quinzaine de septembre », a annoncé Colonel Yayé Garba, le gouverneur de la région d’Agadez, cité jeudi par la radio nationale.

    Manifestation traditionnelle des éleveurs, célébrée depuis plusieurs décennies dans la bourgade d’Ingall, à 190 km au sud-ouest d’Agadez, la « Cure salée » est aussi un mouvement d’ensemble des pasteurs touarègues, arabes et peuhls vers cette localité, dans la vallée de Téguida, à la croisée des monts de l’Ader et de Teguidan Tessoum, jadis écumés par les rebelles touaregs.

    La cessation de la rébellion dans le nord du Niger, intervenu depuis 2009, permet ainsi de relancer cette fête, qui a lieu dans cette région pastorale, réputée pour sa teneur en principes salins.

    Au-delà de son caractère festif, la « Cure salée » est une opportunité pour les autorités nigériennes d’informer et sensibiliser un grand nombre d’éleveurs et même des opérateurs économiques pour les amener à comprendre l’importance du secteur de l’élevage.

    Diverses manifestations culturelles sont au programme de cette fête qui met en exergue les danses et les chants du désert ainsi que les modes vestimentaires et capillaires du Ténéré, le désert nigérien.

    Les activités artistiques se déclinent aussi en un mouvement d’ensemble de camelins au rythme du « tendé », une musique touarègue, et de la fantasia.


    L’association Almadeina dans la tourmente

    Créé le mardi 31 août 2010 20:10

    AG de 2002 en présence du Sultan OumarouDes sources sûres, un différend oppose le bureau sortant et entrant de l’Association Almadeina d’Ingall. Une plainte pour abus des biens de l’Association aurait même été déposée par le nouveau président de cette structure Ibrahim François. En attendant la réaction de l’aile sortante sur cette situation, nous savons que les efforts des autorités administratives et coutumières de la localité d’Ingall ont été vains pour réconcilier les deux parties.

    Selon le nouveau président, l’aile sortante refuserait d’admettre la défaite malgré dix ans d’exercice en violation flagrante des textes de l’association. D’après toujours Ibrahim François, le bureau sortant « n’a jamais fait de bilan pour justifier les dépenses et faire la situation des biens de l’association », il ajoute : « avoir des preuves pour traduire le bureau devant les tribunaux car plusieurs dons offerts par des projets ont pris une autre destination. Il s’agit des brouettes, des charrettes et des ânes offerts par le projet PROZOPAS, un autre don de la FAO composé d’une motopompe, d’un grillage a complètement disparu. Plus de 7 tonnes d’engrais destinés aux jardiniers d’Ingall seraient vendus à Konni au lieu d’être distribués aux principaux bénéficiaires. Même le local de l’association acquis grâce à l’appui de l’ANPIP est donné en location à une société de la place. En attendant que la justice fasse son travail les jardiniers d’Ingall ne savent plus à quel saint se vouer car elles sont nombreuses ces personnes qui agissent à leur nom et s’enrichissent malheureusement sur leur dos. L’audience étant prévue le 30 juillet vient d’être reportée au 27 août courant.

    20 Août 2010 - Aïr Info


    Enlèvements au Niger : 4 questions à Maurice Freund

     

    Créé le mardi 21 septembre 2010 19:35

    mauricefreundMaurice Freund, Président de la coopérative Point Afrique, est en ce moment au Niger et rencontre les plus hautes autorités, les populations locales et touarègues pour mieux rendre compte et expliquer les enjeux touristiques et économiques sur les zones du Sahel et du Sahara.

    L'Internaute Magazine : est-ce que les événements qui ont eu lieu au Niger (l'enlèvement des salariés d'Areva) a des conséquences pour les voyageurs ?

    Maurice Freund : la saison touristique au Niger n'a pas encore démarré donc les voyageurs sont encore très peu nombreux sur place. Le peu de touristes qui était dans la zone saharienne vers Agadez ont déjà regagné le sud du Pays vers Niamey et le Parc du W.

    L'ensemble du Niger est-il dangereux ou y a-t-il des zones à risque particulières ?

    La zone Nord Niger est plus dangereuse et est tout à fait déconseillée par le MAE (Ministère des affaires étrangères) car plus difficile à sécuriser vu l'immensité de cette région dunaire. Par contre, le sud Niger, notamment la région du Parc du W., nous semble sans risque.

    Que recommandez-vous aux voyageurs sur le point de partir ou de réserver ? Point Afrique maintient-il ses prochains départs ?

    Point Afrique annule ses vols prévus vers Agadez à partir de décembre. Par contre, nous maintenons une activité touristique dans le sud Niger avec nos circuits.

    Est-ce important de maintenir une activité touristique au Niger ? Quels sont les apports positifs du tourisme sur cette destination ?

    Bien sûr, il est primordial d'essayer jusqu'au bout de maintenir une activité touristique au Niger comme sur toutes les destinations enclavées qui n'ont que le tourisme comme seules ressources économiques.

    La vocation de Point Afrique est de prendre des risques économiques en créant des liaisons aériennes et de permettre à ces populations, par l'organisation de circuits, d'avoir un revenu et de pouvoir répondre à leurs priorités (éducation, enfants...). Cela va surtout leur permettre de rester vivre sur leurs terres natales et d'éviter de rejoindre les bidonvilles des capitales, ou encore d'être inscrits sur les routes de l'immigration clandestine.

    Un tourisme qui est imaginé à partir de la rencontre ne peut entraîner une notion unique et unilatérale d'un rapport client / consommateur mais une quête permanente d'un échange économique reposant sur la dignité.

    Le phénomène du terrorisme "religieux" trouve ses racines dans la pauvreté et l'absence d'identité qui en résulte. Un développement de haine contre l'Occident se développe ainsi, et permet d'instrumentaliser une certaine lecture de la religion. L'existence du fanatisme islamiste est une réalité que l'on peut encore combattre à condition de prendre en compte les populations locales.  Si ces dernières basculent et sympathisent avec des "manipulateurs" d'une jeunesse désœuvrée, il ne sera plus possible de visiter ces régions.

    Nous sommes aujourd'hui sur une ligne de crête et notre conviction est que si l'activité touristique engendrée ces dernières années par le tourisme vient à disparaître, nous ne remettrons plus les pieds dans ces régions et l'acharnement militaire qui peut être déployé ne résoudra en rien une évolution inéluctable, une poussée islamiste haineuse et anti-occidentale.

    Pour nous, la situation n'est pas irréversible au stade actuel des choses, mais l'inquiétude provient du désespoir que notre abandon va générer.

    Pour aller plus loin : Portraits du Niger aux confins du désert

    Amandine Durand, L'Internaute Publié le 20/09/2010

    Cure salée édition 2010 : La paix sociale au cœur de la rencontre

    Créé le mercredi 13 octobre 2010 15:17

    curesalee2010Après trois années d’absence, les éleveurs du nord Niger ont convergé vers les terres salées d’Ingall pour la traditionnelle cure salée. Placée sous le signe de la paix, le renforcement de  la cohésion sociale et l’unité nationale, la cure salée qui s’était déroulée du 25 au 27 septembre a été une tribune de choix pour porter le seul message qui vaille pour nous : celui de la Paix !

    Dans son discours d’ouverture, le Gouverneur de la région, le Colonel Garba Yayé a demandé à la population d’apporter sa contribution dans la restauration de la paix car disait-il : « il faut individuellement et collectivement prendre conscience que l’insécurité n’est pas une fatalité. Par un sursaut patriotique, on peut y mettre fin. La paix est une richesse que nous sommes entrain de gaspiller et notre avenir en dépend. »

    Plusieurs innovations ont été observées cette année à Ingall. Ainsi des concours culturels ont été inclus dans le programme des manifestations au grand bonheur des participants.

    Pour Mohamed Aïttock, maître de cérémonie de l’édition 2010 de la cure salée : «  la culture est un élément qu’il faut promouvoir. C’est dans ce cadre que nous avons essayé de faire en sorte qu’il y ait des compétitions culturelles au sein du programme de cette année. Par exemple, nous avons intégré le prix du meilleur danseur de Almoulout, fête locale d’Ingall qui se déroule chaque année ici afin d’impliquer les populations locales, les chameaux les mieux harnachés et les mieux dressés ont aussi reçu des prix.»

    Sur toutes les lèvres, l’on explique la réussite de cette édition à son programme très riche mais savamment aéré. « Sincèrement, j’ai trouvé le programme impeccable. On remarque au premier coup d’œil que ce sont des professionnels des grands événements qui l’ont conçu », avoue Hamid Alassane, un natif de la région.

    Outre ce dernier, la majorité des participants à la cure salée n’ont pas regretté le déplacement. Et Dieu seul sait qu’ils étaient venus de tous les coins du Niger et même des pays voisins comme l’Algérie, la Libye, le Mali et le Nigéria pour assister à l’unique fête qui a la prétention de rassembler autant du monde. On y comptait plus de six mille personnes à avoir fait le déplacement d’Ingall. Parmi ces participants, on a vu des touristes ayant résisté aux sirènes de la peur qui n’ont cessé de retentir de partout depuis les fâcheux évènements d’Arlit ! Marceloti, un italien venu avec d’autres compatriotes pour la fête de la cure salée, était subjugué par l’éclat de la fête : «  depuis que nous sommes arrivés à Ingall, nous n’avons vu aucun acte qui tend à perturber la quiétude sociale. Nous avons osé et je vois que le  jeu en vaut la chandelle. Nous ne regrettons pas d’être à la cure salée ». Même satisfecit des chefs coutumiers des zones nomades. Abouhamid Ag Azouhour, chef de groupement Kel Ferwan  le confirme : « pour nous la cure salée est la seule rencontre qui permet aux éleveurs d’échanger entre eux mais aussi à l’Etat de sensibiliser nos populations pour la culture de la paix et la gestion non-violente des conflits. » Et de conclure en priant : « que cette paix chèrement acquise dans notre région soit entretenue par tous et à tous les niveaux ».

    Au rang des festivités, l’on a applaudi la présence et surtout les prestations des peulhs wadabbe  qui ont donné un cachet très particulier à la fête. A la fin des concours, le prix de la révélation Chanson Tendé a été attribué à Aminata Ahmed du village de Emalawley. Le meilleur Dabra (âne harnaché) a été attribué à Fati Biro, une femme du village de Torguit

    Il faut enfin saluer l’engagement sans faille des autorités qui n’ont pas lésiné sur les moyens pour assurer la sécurité des participants. Un imposant dispositif militaire ayant été mis en place. Bravo aux organisateurs de cette édition sans oublier le chef de poste d’Ingall véritablement engagé pour la réussite de l’événement.

    Envoyé spécial, David Yacouba


    Le Niger changera-t-il un jour ?

    Créé le samedi 11 décembre 2010 18:02

    outarde

    Trois petits faits d'actualités qui montrent que le Niger est toujours le même ...

    - La tension monte entre le maire et les responsables de l'autogare. Le Maire a vendu des boutiques tout autour de l'autogare. Plusieurs recours pour annuler cela ont été déposés. Le maire refuse. Quant au sultan d'Agadez il donne raison au maire. Les acquéreurs continuent leur construction en attendant la décision finale peut-être de la justice. Les responsables de l'autogare ont eu le soutien de certains chefs de quartiers d'Ingall ...

    - Le gouverneur d'Agadez et le préfet de Tchirozérine étaient ces derniers jours dans la zone d'Ingall. Il ont croisé le chef de poste administratif et le SG de la mairie. Ils sont allés à Téguirwit pour constater un incendie qui s'était déclaré. Ils auraient également rencontré le prince Bandar (Arabie Saoudite) pour avoir leur part que ce dernier a l'habitude de donner aux autorités, pour tranquillement chasser l'outarde dans la réserve naturelle au sud d'Ingall ...

    - On attend toujours le verdict de la justice sur une toute petite affaire (une tentative de putch) autour de l'association Almadeina. Prévue le 24 septembre dernier, l'accuseur ne se montrant plus, pas de verdict, mais une association qui ne peut envisager de mettre en oeuvre ses projets à cause de cette attente ...