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    L'Epipaléolithique

    Entre le Moustérien-Atérien au débitage Levallois et l’épipaléolithique, une industrie sur lames et lamelles, on observe un hiatus de l’occupation humaine au Sahara (Camps 1974). C’est pour le bassin du Lac Tchad le désert Kanémien, l’Ogolien pour l’Afrique occidentale, l’Ighazer se trouvant à l’interface de ces deux espaces temps climatiques, mais n’échappant pas pour autant à son aridité. Les populations se sont alors réfugiées sur les marges méridionales et septentrionales de ce désert, autour de la vallée du Nil, auprès des mares ou des lacs persistants et dans des climats plus cléments en altitude. Le Kanémien s’achèvera par une première phase « humide » datée de 13 000 à 12 500 BP. L'aridité est ensuite revenue durant environ 2 millénaires, entrecoupée par quelques brèves phases humides (Maley 2004).


    Au nord du Sahara

    1974 camps épipaleolithicA cette époque des prémices du Néolithique, et à la faveur du grand humide de l’holocène, la plaine de l'Ighazer est intégrée aux massifs sahariens centraux par une influence de populations négroïdes, venues de la vallée du Nil et du Soudan septentrional. Ce sont des négroïdes robustes, chasseurs, cueilleurs, mais aussi pêcheurs parce qu'on a retrouvé beaucoup de harpons en os. Au début du néolithique, ils occupent presque tout le Sahara central et méridional, c’est du moins ce que nous en disent les recherches actuelles. Car on sait que l’homme occupe ou a occupé depuis longtemps toutes les régions périphériques, et il faut bien noter que les origines et les interrelations des communautés de la savane et de la forêt restent encore bien mystérieuses (Calvocoressi et David 1979).

    Le grand humide au début du Xè millénaire avant notre ère, va permettre à ces populations de réinvestir le Sahara. Toute la chaîne montagneuse du Sahara central en sera une voie principale depuis la vallée du Nil, la Nubie et le nord Soudan en particulier, qui semble un foyer de grande différenciation des industries paléolithiques récentes et épipaléolithiques. Les industries lithiques se caractérisent alors par des armatures de formes géométriques dont le nombre et la fréquence vont permettre d'établir des subdivisions. Pour Camps en 1974, les civilisations épipaléolithiques ne sont pas ou très peu issues de l'Atérien nord africain, elles sont pour la plupart allochtones en majorité orientales et offrent des faciès très diversifiés où la différenciation régionale est plus importante que la différenciation chronologique toujours difficiles à établir (Camps 1974). D’autres, mettent en avant l’adéquation de l’espace paléogéographique Atérien qui recoupe presque exactement les frontières du domaine linguistique berbère actuel. Ce serait à l’intérieur de ce territoire, justement, et à partir de l’Atérien que vont, au fur et à mesure, s’individualiser les aires culturelles ibéromaurusiennes, capsiennes et néolithiques (Betrouni 2009).

    C’est tout d’abord la civilisation ibéromaurusienne, du XIIIè ou VIIIè millénaires avant notre ère, et l’homme de Mechta el Arbi qui s’étend le long du littoral méditerranéen, de la Tunisie au Maroc. Le Capsien se positionnera à partir du VIIè millénaire plutôt sur le Maghreb oriental et s’étendra au sud jusqu’au pied de l’Ahaggar ainsi qu’en Cyrénaïque, ce serait des proto-méditérranéen (Camps 1974). On retrouvera des hommes de type mechtoïdes également dans le désert malien (Dutour cité par Cornevin 1993), et Sereno en retrouvera aussi la trace dans les populations de Gobero, évoquant un assemblage transsaharien (Sereno et al. 2008).

    Les Capsien seraient issus d'une influence proche orientale et occupèrent une partie du Sahara septentrional (Tunisie et Algérie), favorisant le repli des mechtoïdes dans l'ouest maghrébin. Ils nous ont laissé des escargotières, remplies de coquillages et de mollusques qu'ils consommés abondamment. On en retrouve aux bords de la vallée de l'Azawagh datés de 8 500 BP, mais trop peu d'études permettent de relier ces escargotières entre elles. Ce régime alimentaire était complété par la chasse (porcs, bœufs, chèvres) et la cueillette d'asperge sauvage et de fenouil entre autres. Cette civilisation décorée les œufs d'autruche qui leur servaient de contenant et étaient le signe de la fécondité, tradition encore vivace chez les sahariens. Certains font des apparentements entre ces décors et les décors des berbères qui ont une spécificité artistique géométrique. Ils possédaient une industrie microlithique très raffinée. Ils se peignaient le corps avec les traditionnels ocres que l'on retrouve dans tout le Sahara, et portaient des colliers de perles en test d’œuf d’autruche. Les Capsien sont du type proto-méditerranéen, et seraient à l'origine des proto-berbères, et peuvent être considéré comme la tête de la lignée berbère en Afrique du nord, dès 7 000 BE et jusque vers 5 000 BE au Sahara méridional (Camps 1974).

    Au nord du Sahara, même s’il y a moins de faciès du fait simple de populations moins sédentaires et moins nombreuses, certaines spécificités semblent faire le lien avec le Sahara central, autour de la vallée de la Saoura et jusque dans le Tidikelt algérien (Camps 1974). Mais cette influence se fait plus à partir du Sahara central qui rayonne sur l’Atlas maghrébin et lui amènera plus tardivement la néolithisation. En effet les industries de type microlithique qui caractérisent une première phase culturelle vers 9500 BP, et surtout la poterie qui fait son apparition en de nombreux points du Sahara central, présentent déjà des techniques très élaborées, impliquant qu'il faille envisager une naissance antérieure afin d'expliquer cette apparition multiple quasi synchrone vers 9500 BP. (Maley 2004).

    Accompagnant la poterie, la présence de meule et broyeurs pourrait indiquer qu'un processus de néolithisation était engagé, d'autant plus qu'à Termit, dans des niveaux de même âge, Quéchon a trouvé une industrie plus variée, composée particulièrement de haches polies et de plaquettes à encoches latérales ayant pu servir de houe (Quéchon 1995). Par ailleurs, l’abondance des lamelles à bords abattus à Kreb in Karoua en rive droite du haut Tilemsi, suggère une occupation épipaléolithique, néanmoins malaisée à dater (Dupuy 2022).


    L’Ounanien

    ounanien datations1974 camps épipaleolithicL’Abbé Breuil propose en 1930, l'Ounanien pour une industrie du nord Mali près du puits d’Ounan au sud de Taoudeni. Les pointes d'Ounan sont des lames appointées ayant à la base une longue barbelure unilatérale. Elle ne peut servir à elle seule à définir ce néolithique ancien ou cet épipaléolithique selon les auteurs, toujours associé à une industrie microlithique (Amara 2013). Sa répartition géographique est relativement vaste, de l’Égypte et la Nubie aux massifs centraux du Sahara, Fezzan, Aïr, et de manière plus parcimonieuse au Sahara algérien et malien plus récents chronologiquement, suggérant une diffusion est-ouest et en faisant un marqueur des déplacements et contacts transsahariens (Vernet 2014). Cet instrument, à fonction indéterminable, suggère une armature bien fragile qui n’a pas connu de développement ultérieur au Maghreb (Amara 2013), où elle est peu connue, on en retrouve de manière anecdotique dans un Capsien ancien du Maghreb (Camps 1974). Les pointes d’Ounan servaient probablement à la chasse, plutôt de gros gibier, leur ressemblance à des pointes de flèches pourrait indiquer l'introduction de la chasse à l'arc en Afrique de l'Ouest. Les chasseurs pouvaient alors voyager plus loin et tirer sur des animaux plus gros à de plus grandes distances, ce qui leur a peut-être permis de supplanter les utilisateurs de lances. A Tamaya Mellet et dans la vallée de l’Azawagh, il semble qu’elles soient inversement proportionnellement à la présence des armatures de pointes de flèches. Elles marquent un néolithique ancien avec peu de céramique (Issaka Maga 1993).

    Les pointes d'Ounan orientales de la vallée du Nil, présentent une plus grande variation que celle du Maghreb ou du Sahara central, plus courtes, plus larges et une extrémité distale le plus souvent retouchée, elles sont nommées pointes Ounan-Harif qui signale le lien avec le proche-orient (Riemer et al. 2004), mais la relation avec celles du Sahara central reste peu évidente. Bien que la datation des agrégats de l’Adrar n’Kiffi laisse dans la plupart des cas beaucoup à désirer et que ceux de Gréboun et d'Adrar Bous soient des collections superficielles et non fouillées, la déduction est raisonnablement forte qu'ils se rapportent à une tradition épipaléolithique ayant des liens avec celle de Dakhlat es-Sâadane et de Hassi Mouillah dans le nord-ouest du Sahara et est associée également à l'utilisation répandue d'une ou plusieurs formes de pointes de projectiles spéciales (Clark 2008).

    Cette culture épipaléolithique avec pointes d'Ounan se place entre l’Atérien et le Kiffien vers 9000-10000 BP. Le cadre, à la fois chronologique et technologique, ne fait toutefois pas consensus, et l’on peut même douter que l’Ighazer et surtout l’Aïr aient une culture épipaléolithique au vu de la précocité du néolithique de l’Aïr. L'épipaléolithique est donc relativement discret au Sahara central, notamment du fait d’une connaissance de la céramique très précoce, qui matérialise le début d’un processus de néolithisation. L’épipaléolithique à pointe d’Ounan identifié Adrar Bous et Mont Gréboun puis en stratigraphie à Adrar Bous, Temet et Tagalagal, avec 7 datations entre 9550 et 9000 BP, serait donc à requalifier en néolithique ancien où la céramique est présente associée à des pointes d’Ounan (Roset 1983 ; Roset 1987 ; Durand 1995).

    En contradiction avec le point de vue de Roset, Clark et Smith affirment que l'Épipaléolithique, le Kiffien et le Ténéréen sont distincts, sur la base d'échantillons stratigraphiquement. Selon eux, l'Épipaléolithique est une industrie non microlithique à base de lames, caractérisée par les pointes d'Ounan et de Bou-Sâada et par l'absence de poterie et d'outils en os. La phase humide du Pléistocène terminal est donc représentée en Aïr septentrional par l'Épipaléolithique d'Adrar Bous-Mont Gréboun. Les sites semblent refléter des campements de courte durée et peut-être spécialisés et, sur la base des dates susmentionnées, ils sont âgés de plus de 7000 ans BE, voire de plus de 9000 BE (Clark 2008). Les échantillons lithiques sont à base de lames, avec une préparation de plate-forme reflétant la technique du poinçon, et tous manquent d'un élément microlithique.
    Lorsque des pointes d’Ounan sont trouvées dans des contextes datables ailleurs, leurs âges varient entre 10 000 et 8000 BP. Parce que la pointe d’Ounan est si répandue dans tout le Sahara et souvent associée à des industries très variables, les agrégats d'Adrar Bous et du Mont Gréboun n'ont pas été attribués à une industrie ounanienne, mais plutôt à un épipaléolithique généralisé.

    Peu de datations caractérisent la chronologie des pointes d’Ounan. Les sites contemporains de cette culture, Tin Ouaffadene, Adrar Bous 10 ou Rocher Toubeau au nord de l’Aïr (Roset 1983 ; Roset 1987), et Tamaya Mellet ou Takene Bawat dans la vallée de l’Azawagh (Bernus et al. 1999), ont tous des dates du 9è millénaire avant notre ère. Les pointes d’Ounan sont également présentes sur les sites Ténéréen de l’Aïr, Clark proposant de reconnaître un Ounanien dans le Ténéré du Tafassasset et différents sites du néolithique Ténéréen (Camps 1974). Roset nous confirmant que sur tous les sites Ténéréen, on y retrouve une céramique diversifiée, des meules et molettes, une industrie lithique évoluée sur microlithes géométriques et des pointes d’Ounan (Roset 1987). En définitive, cette industrie des pointes d’Ounan se retrouve donc sur les sites de l’Aïr Oriental et le long de la vallée de l’Azawagh, suggérant que la liaison entre ces deux entités géographiques a pu se faire par le nord ou par le sud de l’Ighazer, mais a aussi peut être perduré dans le temps, dans tous les cas reste difficile à caler chronologiquement.

    ounanien datationsPour Vernet, la pointe d'Ounan est sans doute un marqueur de déplacement et de contacts transsaharien, l'âge des pointes d'Ounan semblant diminuer d'ouest en est, ce qui correspondrait à l'idée qu'on se fait aujourd'hui du premier peuplement holocène du Sahara. En sus, le faciès ounanien du Sahara malien, donc dans le prolongement géographique de la vallée de l’Azawagh, mal calé chronologiquement, appartient au Néolithique moyen, à la différence de l’Adrar Bous au Niger, où il remonte à 10 000 ans (Raimbault 1993 cité par Vernet 2014).

    Mais des liens plus méridionaux semblent aussi devoir être établis. Dans l'ensemble, les assemblages autour de l’Ighazer semblent dater des 8e et 9e millénaire BP, montrant diverses caractéristiques en commun avec d'autres assemblages de cette période à travers le Sahara. Les différences régionales peuvent inclure la technique de micro-burin, et certaines caractéristiques technologiques, telles que l'utilisation de la technique bipolaire, qui peuvent suggérer des liens avec les zones subsahariennes (Clark et Brooks 2018).

    Les éléments apportés par Sereno, sur le site de Gobero signalent des artefacts ounaniens à la base du dépôt paléodunaire, suggérant que durant la phase 14000-7700 BE, des chasseurs-cueilleurs se trouvaient dans la région de Gobero de manière transitoire, car ils ne semblent pas avoir laissés de traces de sépultures dans la partie inférieure de la séquence paléodunaire (Sereno et al. 2008), argumentant ainsi un peu plus la thèse de Jean-Pierre Roset sur une origine de cette culture au Sahara méridional.

    Blench établit enfin une corrélation entre le développement des pointes d’Ounan du Sahara malien (9500-5000 BE) et le développement du langage du proto-Niger-Congo. Les pointes de type Ounan se rencontrent au Sahara malien lors de l’optimum climatique. Elles signent, selon lui, la présence de l’arc, une arme qui aurait assuré une certaine suprématie sur les populations locales utilisatrices de simples lances. Il y a en effet des évidences en faveur de la possession d’arcs et de flèches chez les locuteurs Niger-Congo (Blench 2006), arguant que dans ce phylum linguistique les mots arc et flèche peuvent y être reconstruit. Ce seraient les même pointes que celles de l’Azawagh et de l’Aïr septentrional, mais différentes de celles identifiées en Égypte qui sont de techniques différentes et plus tardives. Pour Blench, le Phylum linguistique Niger-Congo qui rassemble les langues ouest-africaines et d’Afrique centrale, prendrait sa source au Sahara malien, au niveau des ensembles épipaléolithiques à pointes d’Ounan chronologiquement situés vers 12000-9500 BE. Ces caractéristiques se retrouvent autour de l’Aïr vers 9250-8250 BE, sans qu’il soit possible d’affirmer que ce soit le même faciès (Gallay 2020). En définitive, de plus amples recherches sont nécessaires pour mieux caractériser l’Ounanien aussi bien dans son industrie que dans sa chronologie et sa répartition géographique (Gallin 2009).


    Références

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