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    Inventaire archéologique satellitaire de la plaine de l'Ighazer (Niger)

    A partir des images satellites, inventaire de l'ensemble des éléments archéologiques de la plaine de l'Ighazer et de l'Aïr, monuments funéraires néolithiques et pré-islamiques, constructions médiévales ou historiques de l'Ayar.
    cartothequeL'Atlas de l'Ighazer c'est déjà plus de 150 cartes.

    Licence des données : L’ensemble des données est disponible aux formats .gpkg et .csv sous la licence Creative Commons Attribution - Pas d’Utilisation Commerciale - Partage dans les Mêmes Conditions 4.0 International. Vous êtes autorisé à : • Partager — copier, distribuer et communiquer le matériel par tous moyens et sous tous formats • Adapter — remixer, transformer et créer à partir du matériel


    atlas

    Cette contribution est le fruit d'une prospection de près de 6 années et sûrement quelques centaines d’heures, si pas plus, d’arpentage d’images satellitaires. Comme le souligne Sparavigna, ces explorations à distance peuvent grandement enrichir les bases de données archéologiques du Sahara, permettant une approche statistique de la distribution des monuments antiques (Sparavigna 2014).

    Cet atlas est numéroté en version, ce qui signifie qu'il est appelé à être mis à jour, au grès de l'avancement de ces travaux. Par ailleurs les bases de données des monuments sont publiées selon les termes de la licence de ce même document, permettant ainsi à tout chercheur de produire, à partir de ces données, des recherches sur cette zone du Nord Niger.

    La version 4.0 marque une étape importante de cet inventaire, la zone d’étude a été étendue d’un degré à l’est pour couvrir l’ensemble du sud de l’Aïr et la lisière du Ténéré, ainsi que d’1/2 degré vers le nord se calant ainsi sur les cartes IGN 1/200 000è. Outre la vision de plus en plus complète de la zone d’étude, certaines hypothèses sont émises à la suite de travaux statistiques ou géographiques que l’on retrouvera dans les « notes thématiques ». Il n’en demeure pas moins une nécessité de partager ces données et informations afin de recueillir des avis et propositions ou contre-propositions, participant ainsi à la reconstruction de l’histoire de cette région, couvrant une période allant du néolithique au moyen âge et même sur des éléments archéologiques contemporains de la plaine de l’Ighazer et de l’Aïr.

    Atlas archéologique.pdf (Maj : avril 2023)  Carte dynamique des monuments funéraires (Maj : août 2021) Carte dynamique du PAU (Maj : août 2018)  Carte datations C14 (septembre 2021) Carte des toponymes (novembre 2021)

    L’Atlas est complété par des « notes thématiques », basées sur une typologie non définitive des éléments archéologiques inventoriés, issus de l’observation satellitaire, ainsi que les données brutes disponibles pour tout chercheur amateur ou professionnel. Des catalogues de monuments sont également disponibles dans tous les catalogues.

    quadrangulaires

    2658 monuments composent la table des données. Près des 2/3 des monuments sont concentrés sur les zones de piémont et de montagne. L’Ighazer est la zone avec la plus faible densité si l’on excepte la Tamesna totalement dépourvue de ce type de monument. Dans la zone Piémont la densité est 6 fois plus grande que dans l’Ighazer, à 7 monuments par km².

    les monuments quadrangulaires    Maj : juillet 2022

    qgis format .csv .gpkg    Maj : juillet 2022

    necropoles

    Ce document présente l’ensemble des 964 nécropoles inventoriées dans notre atlas qui ne sont pas composées de superstructures lithiques comme les tumulus. Il recense aussi bien les cimetières actuels, dont certains sont sûrement absents car très peu visibles et certains enfouis sous l’urbanisation croissante des principales villes que sont Agadez, Arlit, Tchirozérine et In Gall, que les cimetières plus anciens dont le « désordre » apparent ne révèle pas de rite islamique.

    les nécropoles    Maj : janvier 203

    qgis format .gpkg  .csv     Maj : janvier 2023

    alignement

    4 092 monuments à alignement sont inventoriés, plus de la moitié (52%) sont situés en zone Piémont, entre Aïr et Ighazer. La zone Tadarast est également bien pourvue de ce type de monuments funéraires avec 20% des monuments le long des falaises de Tiguidit, de même pour la zone Aïr où ils se concentrent sur la partie ouest proche du Piémont (22%).

    les monuments à alignement    Maj : octobre 2021

    qgis format .csv .gpkg     Maj : octobre 2021

    tumulus

    Comme dans la plupart des types de monuments inventoriés, il existe une grande variabilité de formes et de techniques de construction des tumulus. Cette version de la note sur les tumulus présente un premier pas vers la distinction des types de tumulus par la voie satellitaire. Devant le nombre de monuments inventoriés, plus de 110 000, j’ai tenté une méthode de caractérisation par paquet qui permette de visionner les monuments rapidement tout en leur affectant des critères qualitatifs. Elle permet un premier tri des grands types, mais ce heurte toujours à la qualité des images, qui bien qu’améliorées sur certaines zones, dénote toujours une grande variabilité sur la totalité de la zone étudiée.

    les tumulus   Maj : février 2024

    qgis format .csv .gpkg     Maj : février 2024

    croissant

    Les monuments en croissant, qui rassemblent aussi les monuments à excroissance, sont présentés dans cette note thématique de l’Atlas de l’Ighazer. On en compte 4104, très concentrés sur le nord de notre zone de travail, indiquant de fait une extension saharienne de son aréologie. Comme dans la plupart des types de monuments inventoriés, il existe une grande variabilité de formes et de techniques de construction des monuments en croissant. Il a été défini 4 grands types de monuments ci-après, qui sont plus des méta-formes et ne tiennent compte donc que de la vue satellitaire.

    les monuments en croissant    Maj : juillet 2022

    qgis format .csv .shp     Maj : juillet 2022

    Près du village de Tigerwitt on peut dénombrer un ensemble de tumulus qui comptent parmi les plus imposants de la plaine de l'Ighazer, jusqu'à 36 mètres de diamètre. A y regarder de plus près, il semble s'agir de tertres recouverts d'une couche de pierre. Ils ressortent dans le paysage locale car surnagent au dessus d'une couche sableuse ou viennent pousser l'Afazo (Panicum turgidum) et l'Alemoz (Panicum sp.). La plupart d'entre eux sont nichés au pied d'une terrasse, mais leurs sommets dépassent cette terrasse, ils épousent ainsi la géomorphologie locale. Les pierres qui recouvrent ces tertres proviennent de la couche d'argile rouge locale et au vu du peu de quantité de pierre de taille correcte que l'on trouve dans la zone, il semble qu'elles soient venues ici par un travail conséquent, ou peut-être sont-ce les pierres de fouille de la sépulture qui ont été reprises. Le sommet de ces tertres est plat et semble à chaque fois délimité une forme circulaire laissée sciement vide de pierres où seule une couche argilo-sableuse apparaît.

    En 2005, quittant Fachi au cœur du Ténéré pour rejoindre Agadez, la petite caravane de sept motards évite l'arbre du Ténéré pour passer plus au sud entre l'Aïr et les falaises de Tiguidit. Philippe Laborie qui ouvrait la route, remarque une silhouette étonnante dans ce paysage où il n'y a guère âmes qui vivent. S'en rapprochant, il tombe sur un ensemble de monolithes atypiques dans cette région de l'Aïr. Le paysage est ténéréen, un sable léger, quelques dunes de-ci de-là, un horizon d'une grandiose monotonie. Atypique car on n'en retrouve pas de semblable dans la région, les plus proches assez similaires pouvant être ceux de Tondidarou au Mali que certains rapprochent d'un autre site majeur en Afrique de l'est recelant plus de 10 000 monolithes dans la province de Sidamo au sud de l'Ethiopie. Leur point commun, qui n'en fait pas une liaison certaine, est la forme phallique de ces monolithes que l'on retrouve en partie à Tondidarou et qui vénère le culte de le virilité et de la fécondité.

    circulaires

    Un cercle de pierre n’est pas obligatoirement un monument funéraire, il n’y a donc pas de doute à ce que cette inventaire contienne des cercles de pierres qui correspondent plus à d’autres structures comme des restes de paillotes de campement ou des enclos divers.

    les cercles    Août 2021

    qgis format .csv .gpkg     Août 2021

    plateformes

    Une plateforme est un élément circulaire dont l’intérieur du disque est empli d’un matériel, la pierre le plus souvent, plus ou moins agencée. Elle peut comporter quelques artifices comme des tumulus sur ou accolés ou des interstices plus ou moins prononcés. 7 105 monuments sont actuellement identifiés.

    les plateformes    Septembre 2021

    qgis format .csv .gpkg   Septembre 2021

    « La falaise de Tigidit s'étend en arc de cercle sur 200 km environ. A l'ouest, elle se disloque par fractures, et est recouverte par les sables du Tegama et les sables alluviaux venus de l'Aïr. A l'est, elle s'abaisse et disparaît sous les sables éoliens de la terminaison occidentale du Ténéré. La cuesta proprement dite est constituée de grès peu résistants dont les grains se dissocient facilement. Cela lui donne un aspect ruiniforme avec avancées et buttes-témoin en clochetons, comportant d'abondants éboulis dont les éléments les plus gros sont vite disséqués et étalés en glacis. Le sommet de la falaise est marqué de façon continue par des grès patinés et par une altération superficielle de type ferrallitique. Cette altération est caractéristique des sommets dans les grès du Tegama et des buttes conservées le long des lignes de fractures : Anyokan, Shin Afaret, Azuza, Teleginit » (Poncet 1983).

    assode

    L’abandon de la ville d'Assodé et d’un type d’habitat en pierre s’est produit au début du 20è siècle, et la défaite de Kaocen en 1917 en marque la fin historique sous les coups de boutoirs des colons français qui ne laissèrent aucuns abris aux rebelles Touareg en fuite.

    Les sites contemporains à Assodé   Maj : décembre 2022

    catalogue des bâtiments de types A Maj : décembre 2022

    qgis format .csv .gpkg     Maj : décembre 2022

    Ayar en danger

    En reprenant les cartes établies dans divers travaux de recherche des 40 dernières années à travers leur géo-référencement sur les images satellites actuelles, on constate que les sites archéologiques médiévaux de l’Aïr et de l’Ighazer sont tous sous pression anthropique et/ou environnementale et pour certains, la fin de toutes études scientifiques ultérieures est très proche. Bien entendu, la richesse minière de la zone (uranium, cuivre, étain, pierres semi-précieuses, etc.) et la situation géopolitique au sahel n’égaye pas le tableau qui est ici proposé, synthétisant les impacts et potentialités des 4 sites étudiés, Maranda, Takedda, Anisaman et Assodé.

    les sites médiévaux en danger    Maj : juin 2018

    qgis les cartes     Maj : juin 2018

    mosqueesLes études autour du PAU ont montré que les mosquées de l’Ighazer et de l’Aïr pouvaient appartenir à une école architecturale locale, spécificité régionale qui aurait subit une double influence, de l’ouest avec le venue de lettrés de l’Islam, et probablement aussi du nord directement de la région du M’zab comme peuvent en témoigner les minarets.

    les mosquées de l'Ayar    Maj : décembre 2022

    le catalogue    Maj : décembre 2022

    qgis format .gpkg .csv     Maj : décembre 2022

    bainaboCet article est entièrement rédigé à partir d’imagerie satellitaire et montre les potentialités de la télédétection à partir d’images libres d’accès et somme toute de qualité encore médiocre, au vu de ce que les fournisseurs privés sont capables de faire. La télédétection permet aujourd’hui de préparer des missions de terrain et ainsi de faire un gagner un temps précieux parce que coûteux sur le terrain, lorsque ce dernier est accessible !

    Baïnabo (novembe 2022)

    qgis format .csv .gpkg (novembe 2022)

    palaisCe document présente un ensemble de bâtiments remarquables, dont la fonction n’est pas toujours clairement définie. Plusieurs néanmoins, se caractérisent par des murs d’enceinte épais dénotant à l‘évidence une fortification qui pue être tout autant défensive que de prestige. Quelques structures d’habitat complexes sont également présentées.

    les palais de l'Ayar   Maj : décembre 2022

    tomboudaTombouda est un ancien village dont la particularité est de posséder un palais monumental par rapport aux constructions de pierre de l’Aïr. Le village quand a lui est composé de reste d’enclos, dans lesquels il devait y avoir des habitations en matériaux périssables et mobiles comme des tentes ou des paillotes.

    Tombouda    Maj : décembre 2022

    palaisCe document présente un ensemble de site d'habitat au centre de l'Aïr. Ils constituent un ensemble atypique de village, tantôt perchés sur le sommet de buttes, tanôt sur el rebord de coulées volcaniques. Ils représentent plus de 7 000  petits édifices dépassent rarement les 4 mètres de côté, parfois criculaires ou en forme de U.

    des villages perchés  juillet 2023

    catalogue des villages perchés  juillet 2023

    qgis format .csv .gpkg   juillet 2023