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Atlas Archéologique |

Cette contribution est le fruit d'une prospection de près de 6 années et sûrement quelques centaines d’heures, si pas plus, d’arpentage d’images satellitaires. Comme le souligne Sparavigna, ces explorations à distance peuvent grandement enrichir les bases de données archéologiques du Sahara, permettant une approche statistique de la distribution des monuments antiques (Sparavigna 2014).
Cet atlas est numéroté en version, ce qui signifie qu'il est appelé à être mis à jour, au grès de l'avancement de ces travaux. Par ailleurs les bases de données des monuments sont publiées selon les termes de la licence de ce même document, permettant ainsi à tout chercheur de produire, à partir de ces données, des recherches sur cette zone du Nord Niger.
La version 4.0 marque une étape importante de cet inventaire, la zone d’étude a été étendue d’un degré à l’est pour couvrir l’ensemble du sud de l’Aïr et la lisière du Ténéré, ainsi que d’1/2 degré vers le nord se calant ainsi sur les cartes IGN 1/200 000è. Outre la vision de plus en plus complète de la zone d’étude, certaines hypothèses sont émises à la suite de travaux statistiques ou géographiques que l’on retrouvera dans les « notes thématiques ». Il n’en demeure pas moins une nécessité de partager ces données et informations afin de recueillir des avis et propositions ou contre-propositions, participant ainsi à la reconstruction de l’histoire de cette région, couvrant une période allant du néolithique au moyen âge et même sur des éléments archéologiques contemporains de la plaine de l’Ighazer et de l’Aïr.
Atlas archéologique.pdf (Maj : avril 2023)
Carte dynamique des monuments funéraires (Maj : août 2021)
Carte dynamique du PAU (Maj : août 2018)
Carte datations C14 (septembre 2021)
Carte des toponymes (novembre 2021)
L’Atlas est complété par des « notes thématiques », basées sur une typologie non définitive des éléments archéologiques inventoriés, issus de l’observation satellitaire, ainsi que les données brutes disponibles pour tout chercheur amateur ou professionnel. Des catalogues de monuments sont également disponibles dans
tous les catalogues.


Le projet de Réserve Naturelle Communale du Mont Egalagh (RNC&ME) est une initiative des communautés locales de la commune de Timia, soucieuses de préserver l’environnement et les écosystèmes menacés par plusieurs facteurs, tels que la déforestation, la perte de biodiversité, le braconnage, la pollution, les changements climatiques, entre autres, qui mettent en péril le mode de vie des communautés dans un milieu écologiquement fragile. Le processus de classement de cette aire protégée a débuté en 2018, avec une délibération du conseil municipal de Timia engageant la commune dans cette démarche et identifiant des sites à fort potentiel écologique.









Les études autour du PAU ont montré que les mosquées de l’Ighazer et de l’Aïr pouvaient appartenir à une école architecturale locale, spécificité régionale qui aurait subit une double influence, de l’ouest avec le venue de lettrés de l’Islam, et probablement aussi du nord directement de la région du M’zab comme peuvent en témoigner les minarets.
Cet article est entièrement rédigé à partir d’imagerie satellitaire et montre les potentialités de la télédétection à partir d’images libres d’accès et somme toute de qualité encore médiocre, au vu de ce que les fournisseurs privés sont capables de faire. La télédétection permet aujourd’hui de préparer des missions de terrain et ainsi de faire un gagner un temps précieux parce que coûteux sur le terrain, lorsque ce dernier est accessible !
Ce document présente un ensemble de bâtiments remarquables, dont la fonction n’est pas toujours clairement définie. Plusieurs néanmoins, se caractérisent par des murs d’enceinte épais dénotant à l‘évidence une fortification qui pue être tout autant défensive que de prestige. Quelques structures d’habitat complexes sont également présentées.
Tombouda est un ancien village dont la particularité est de posséder un palais monumental par rapport aux constructions de pierre de l’Aïr. Le village quand a lui est composé de reste d’enclos, dans lesquels il devait y avoir des habitations en matériaux périssables et mobiles comme des tentes ou des paillotes.
Ce document présente un ensemble de site d'habitat au centre de l'Aïr. Ils constituent un ensemble atypique de village, tantôt perchés sur le sommet de buttes, tanôt sur el rebord de coulées volcaniques. Ils représentent plus de 7 000 petits édifices dépassent rarement les 4 mètres de côté, parfois criculaires ou en forme de U.