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    Histoire de cuivre, de sel et d'uranium ...

    Azelik est le lieu d'une ville historique de la sous région sur la voie des transahariennes liant le Fouta-Jalon à l'Egypte. Lieu également d'exploitation ancestrale du cuivre et plus récemment du sel des sources salines de Teggida n'Tessoumt, ce sera dorénavant l'uranium qui alimentera les fantasmes avec son lot de chinoiseries ...

    L'exploitation de ce minerai stratégique vient de débuter dans la région soumise à une course effrénée de la part des puissances développées en quête de nouveaux pillages en Afrique. Elles bousculent tout sur leur passage (ce n'est pas nouveau) et ne se soucis guère de la matière organique, les plantes les animaux et les hommes vivant sur ces terres, car seul le minerai précieux les intéresse. On croirait au premier abord qu'il n'y a d'ailleurs que des machines qui travaillent, tellement les hommes sont petits à coté d'elles ...

    Ainsi Azelik se prend à rêver et retrouver un temps sa splendeur passée, qui risque bien d'être éphémère ... De nouveaux des constructions poussent, de deux types, l'une plutôt traditionnelle en banco avec une porte voire une fenêtre aussi, disposée aux aléas de l'urbanisme local ... l'autre en dur et démesurément grande entourée de mur, surplombée de tôle et surtout bien rangée que cela ne donne pas envie d'y entrer, ce sont bien entendu les concessions chinoises ou logent les ouvriers.

    Nous ne sommes que passé rapidement à Azelik et n'avons pas vue d'ombre chinoise ! sans doute déjà au fond des mines ? ce qui est sur, et même si les concessions nigériennes accueillent en principe du monde, le nombre de personnes qui occuperaient ces logements miniers est plus élevé que les habitants locaux !?

    Tiens un camion de l'eau de Rharous vient de passer abreuver les ouvriers ... et dire qu'a Teggida n'Tessoumt il n'y a pas d'eau douce ! Maintenant Azelik est desservi par une latérite toute neuve qui fait beaucoup parler d'elle, et notamment les excavations creusées pour retirer l'argile de sa construction. Pendant l'hivernage elles se remplissent d'eau et nombre d'animaux s'y sont déjà noyés, un père et son enfant aussi.

    Autre chinoiserie, le sultan d'Agadez a été obligé d'interdire l'égorgement des ânes, certes moins chers que les moutons, mais sûrement pas dans les moeurs locaux ...