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    Le Dromadaire en Afrique

    Le palmier dattier et le dromadaire cohabitent parfaitement dans leur milieu écologique saharien et on peut même suggérer qu’ils ont été introduits en Afrique de manière assez similaire et à des époque tout aussi similaires. Ils sont aussi deux des piliers qui permettent la vie nomade au Sahara. Les rares fossiles de dromadaire sur des gisements holocènes du Maghreb dont nous disposons, n’apportent pas aujourd’hui d’argument suffisant pour témoigner de la présence du camelus dromedarius au Sahara avant l’âge historique (Camps et al. 1996).


    L’expansion du dromadaire en Afrique

    Originaire d’Asie, le dromadaire est devenu courant à l'époque hellénistique sur les rives du Nil (Beltrami 1982). Il semble que son expansion en Afrique a été lente et fut sans doute une importation des égyptiens, à la suite de leur conquête de la Perse en 525 avant notre ère. Mais les invasions assyriennes de l’Égypte, aux VIIIè et VIIè siècles avant notre ère, seraient plus sûrement à l’origine de son arrivée aux bords du Nil, premier relais vers l’Est et le Maghreb, participant à l’intendance des armées et peut être même au combat, monté de deux soldats, l’un conducteur, l’autre archer (Saby 2008 ; Dupuy 2009). La pénétration du dromadaire en Afrique du nord peut coïncider dans une certaine mesure avec celle des Romains et son arrivée au Soudan occidental peut avoir eu lieu soit dans une direction nord-sud à partir du Maghreb, soit le long d'un axe est-ouest, c'est-à-dire à travers la Nubie, le Soudan, l'Ennedi et le Tchad (Vikør 1999). L'apparition de cet animal coïncide, au moins dans les zones rocheuses du centre-nord du Sahara, avec la disparition ou la quasi-disparition des bovins (Beltrami 1982).

    Les témoignages écrits sont très peu nombreux au Ier siècle de notre ère, mais l’animal est de plus en plus mentionné aux IIIè, IVè et Vè siècles, pour devenir omniprésent au VIè siècle (Saby 2008). Sa première apparition dans les écrits relatifs à l’Afrique du Nord se trouverait dans les commentaires de César de l’an 46 avant notre ère, 22 dromadaires au sein d’un butin enlevé au souverain numide, Juba Ier (Demougeot 1960). Juste avant l’ère commune on le retrouve aussi sur des témoignages archéologiques en basse Égypte (Dupuy 2009). Vers les IIè-IIIè siècle, il participe à des patrouilles dans le désert occidental de l’Égypte, semble faire partie intégrante des garnisons de Haute Égypte. Au début du IIIè siècle, il est employé comme animal porteur en Tripolitaine et il semble aussi être utilisé dans des courses de chars attelés. Au IVè siècle, employé dans les campagnes, deux chiffres témoignent de I'essor pris par son élevage : 4000 dromadaires sont réquisitionnés chez les habitants de Leptis Magna, 5000 sont razziés sur les riches terres de Cyrénaïque par des Barbares (Dupuy 2009). Le dromadaire fut donc d’abord élevé dans la partie orientale de l’Afrique romaine, au voisinage de l’Égypte. A cette époque, de puissantes tribus berbères en font un usage domestique surtout sur la partie orientale de l’Afrique romaine, mais aussi un usage guerrier et militaire, ainsi que comme mode de transport parfois attelé (Demougeot 1960). Pour Oliel, les Zénètes, en partie judaïsés, pourraient avoir participé à l’expansion du dromadaire dans la zone dactylifère et le Maghreb al Aqsa et probablement en même temps que l’introduction du Palmier dattier (Oliel 1994), ceci probablement à partir du IIè siècle de notre ère, période à laquelle les juifs de Cyrénaïque et de Tripolitaine en furent chassées. L’hypothèse de Oliel semble en concordance avec Feilberg, qui pensait que ce peuple pouvait avoir aussi introduit la tente noire en même temps que le dromadaire (Feilberg 1944 cité par Nicolaisen 1982).

    Vers la fin du premier millénaire avant notre ère et le début du premier millénaire de l’ère commune, il existe donc des preuves d'un éventail large des formes d’usages, de mobilité et de migration des populations avec le dromadaire. Le pastoralisme s'est probablement poursuivi, mais l'introduction du dromadaire à cette époque aurait encouragé de nouvelles formes de mobilité (Mattingly et al. 2019). La construction du limes romain peut être un résultat de ces nouvelles mobilités, permettant aux berbères sahariens de se retirer rapidement dans les montagnes du Sahara central après leur razzia (Dupuy 1993). Parfois, les mêmes tribus purent se partager en sédentaires, au nord du limes, et en chamelières, au sud. Le dromadaire aviva le nomadisme de ces populations en facilitant leurs déplacements, en favorisant un élevage nomade complet qui fournissait la viande, le cuir et le lait, en permettant aussi le pillage facile des caravanes (Demougeot 1960). Cela va aussi leur permettre d’atteindre des pâturages au-delà de ces montagnes, alors inaccessibles pour les autres élevages. Le dromadaire a été donc rapidement adopté par les berbères sahariens, principalement comme animal d'équitation et militaire remplaçant les chevaux, mais aussi comme animal de transport. Il se met ainsi en place, à partir du IIIè siècle au Sahara central et méridional, une société d'éleveurs de dromadaires à tradition d'art rupestre, ancêtres des Touaregs.

    L’introduction du dromadaire par la voie orientale, depuis la Nubie, le Soudan puis le Tchad, a permis aux populations entre Ennedi et Tibesti d’acquérir son usage et les bienfaits que son endurance apporte dans des climats aussi secs. Peu de travaux et d’indices sont encore disponibles sur cette voie de migrations qui a très bien pu précéder la voie septentrionale. Nicolaisen note en particulier que des deux espèces de chameaux qui existent dans toute l'Afrique du Nord, de la Mer Rouge à l'Atlantique, le type lourd et laineux semble caractéristique des Arabes. Il est possible que les Arabes aient introduit en Afrique du Nord la tente noire en même temps qu'une espèce particulière de chameaux, tandis qu'une autre espèce avait été introduite avant par les Arabes (Nicolaisen 1982), et pourrait avoir emprunté une voie plus méridionale. Par ailleurs on notera que les Teda du Tchad dispose leur selle en arrière de la bosse du dromadaire, à l’instar de l’Arabie, alors qu’en Afrique occidentale la selle est portée au garrot comme pour la traction.


    L’arrivée du dromadaire au Sahel

    L'introduction du dromadaire dans le Sahara va modifier les communications transsahariennes et l’ampleur des échanges rendus possibles par la généralisation de son usage. Plus résistant aux rigueurs du désert, il remplace le cheval (Botte 2011). Mais il en sera aussi son premier ennemi, car la mobilité furtive qu’il permet aux razzieurs, fera péricliter le commerce à différentes époques et en différents lieux du fait de l’insécurité grandissante. Les deux usages du dromadaire participeront ainsi à la sélection que l’homme fera, certains robustes et costauds pour le transport, d’autres plus fluets pour la course ou la fuite !

    C’est peut être à cette même époque que Tin Hinan arrive dans l’Ahaggar en provenance du Tafilalet marocain, à dos de dromadaire. Dans l’Ahaggar, elle découvrira un peuple d’ignorants qui vivait de la chasse au mouflon et de la cueillette des graminées sauvages. Ces autochtones, les Isabaten, dont les tombeaux parsèment aujourd’hui encore le Sahara central, ne connaissaient pas le dromadaire et parlaient un tamasheq archaïque (Badi 1994). On trouve d’ailleurs, sur le tombeau d’Abalessa, réputé être celui de la reine Tin Hinan, une très sommaire gravure de dromadaire sur I'un des blocs formant l'assise inférieure du monument (Hachid 2006). C’est seulement après cette période, et donc pas avant l’arrivée du dromadaire dans la région au début de notre ère, que l’on assiste à l’expansion Touareg dans le Sahara central. Les données de l’Aïr montrent de leur côté que les principales migrations Touareg en direction du sud peuvent être comprises comme une conséquence de la conquête arabe du Maghreb au VIIIè siècle de notre ère (Hamani 1989). On peut suggérer qu’elles ont débuté antérieurement, et que l’avancée arabe au nord du Sahara accélérera le mouvement sur le Sahel.

    Actuellement, les indices les plus anciens de la présence du dromadaire au Sahel occidental sont des os de dromadaires exhumés de couches archéologiques de Sincu Bara dans la moyenne vallée du Sénégal et datés des IIIè et IVè siècles de notre ère (Bocoum et McIntosh 2002 cité par Gauthier 2023). Plus proche de notre plaine, ce sont des restes de textiles, probablement tissés avec des poils de dromadaire qui ont été datés des Vè-VIè siècle de notre ère (Magnavita 2008).


    Les dromadaires dans l’art rupestre

    La famille berbère aura une large expansion sur l’ensemble du Sahara où elle donnera naissance aux Touareg. L’expansion de cette famille au Sahara central pourrait être corrélée avec certains styles rupestres pouvant intervenir dans la question du peuplement berbère et de l’origine des Touareg. Il concerne les gravures de porteurs de javelots centrés sur le Sahara central (Camps et Dupuy 1996) rapportées à la période cameline au cours du premier millénaire de notre ère. Les données archéozoologiques montrent que le dromadaire est certainement présent en milieu garamante classique entre le début de notre ère et le Vè siècle. Les représentations camelines figurant des guerriers porteurs de javelot centrées sur le Hoggar, l’Aïr et le Tassili des Ajjers signent la mise en place du peuplement Touareg actuel qui se développe à l’ouest des zones occupées par les Garamantes, cela de façon indépendante (Mattingly 2003, Gallay 2020).

    À partir des IVè-Vè siècles, le Sahara est investit par des éleveurs nomades porteurs de traditions nouvelles qu'illustre cet art rupestre : monte des chevaux et des dromadaires, port de plusieurs javelots et de vêtements amples et bien couvrants, chasses à courre, rédaction de courts messages au moyen d'une écriture composée de signes très semblables aux tifinagh des Touaregs. Ces éléments conjugués attestent du rattachement de la région au domaine amazighophone, avant que ne se développe le commerce transsaharien arabo-berbère (Dupuy 2022). La période cameline de cet art pariétal commença donc dans la première moitié du premier millénaire de notre ère, lorsque le dromadaire s’installa pleinement au Sahara central, permettant aux populations locales de prendre le contrôle du désert. Cet art est bien présent en Aïr et Adrar des Ifoghas, il recouvre en général bien le domaine des Touareg, il est donc logique d’attribuer ces expressions à leurs ancêtres (Dupuy 1999).

    Les gravures rupestres de l'Aïr et de l’Adrar des Ifoghas sont fréquemment réunies dans un seul et même ensemble dit des « guerriers libyens » et l'art rupestre dans lequel s'intègrent ces représentations est qualifié de libyco-berbère du fait de la présence d’écritures tifinagh (Dupuy 1998). Cette phase finale de l’art rupestre en Aïr et Adrar des Ifoghas, dite cameline, se distingue par des figurations situées sur des parois bien en vue, à proximité des puits. Les personnages sont traités en plan frontal dans des dimensions imposantes, vêtus d’habits amples et qui portent des javelots entouraient de composition animalière montrant les dromadaires, des chevaux à silhouette levrettée, parfois montés, autruches et antilopes, girafes en chasse à courre. Enfin, des inscriptions alphabétiques Tifinagh indiquent clairement que ce sont des berbères, dont les épitaphes commencent souvent par |: = nak = moi. Les images renvoient des activités qui étaient encore récemment réservées à des nobles, chasse à courre, monte de chevaux et dromadaires, les javelots évoquant la guerre d’honneur ou de conquête, ce sont des aristocrates qui sont représentés sur les parois rocheuses avec leurs montures (Dupuy 1993).


    Les dromadaires de l’Ayar

    Bibliographie prise en compte : Rodd 1926 ; Lhote 1972 ; Dupuy 1988 ; Lhote 1988 ; Quéchon 1997.
    Les chevaux et dromadaires sont timidement apposés sur les rochers d’Isokenwali et sont inexistants ou quasiment inexistants à Dabos, alors qu’ils sont nombreux à Eknaouene (Dupuy 1988). Les graveurs de cette époque étaient donc berbérophones et retranscrivaient, de ce fait, les codes graphiques d’une société de paléoberbères qui se complaisait à élever chevaux et dromadaires. Les quelques descriptions et remarques qui précèdent n’épuisent pas le stock des figurations gravées de Tagueï et Tamakon, où le dromadaire remplace ensuite le cheval (Roset 1971).


    Le dromadaire et la vie nomade

    Le type de harnachement des dromadaires, notamment le type de selle qui est utilisée, révèle des éléments culturelles distinctifs. D’est en ouest on peut énumérer un ensemble Téda/Daza, le dispositif touareg des terik/tahyast, et l’univers de la selle maure (ṛāḥlä) qui va du méridien de Tombouctou à la côte atlantique (Cheikh 2023). Parmi les différents types de selles en Ayar, il y a d'abord la tamzak, selle des nobles, bien colorée avec des cuirs colorés et des fragments d'argent, très coûteux et qui s’acquière par commande. Utilisée uniquement dans des occasions précises, les fêtes, les visites de courtoisie comme amoureuses.

    La tahyast est fabriquée par des forgerons Touaregs comme Hausa, c'est la selle commune des anciens esclaves. Le kantarki, selle faite par les touaregs avec quelques morceaux de bois et du cuir, sans aucune esthétique qui supporte les accidents et les chutes. Utilisée surtout pour dresser les dromadaires à la selle, apprendre aux jeunes la montée sur la selle et la course (Afane 2023).

    On notera que les dromadaires du nord du Sahara, avec leurs pieds plus larges, sont mieux adaptés aux étendues sablonneuses de ces itinéraires, ils supportent moins facilement les terrains rocheux de la partie sud du Sahara, pour lesquels les dromadaires des Touareg sont mieux adaptés (Wilson 2012). Un dromadaire parcoure dans une étape moyenne de 6 heures, de 25 à 30 km soit 4 à 5 km/h et peut porter 125 à 150 kg (Mauny 1961).

    Jean Léon l’Africain en tire deux espèces selon leur fonction, l’une corpulente servant au transport et l’autre de petite stature servant pour la monte (Schefer 1898). Rodd en 1926, nous décrit deux races de dromadaires en Aïr (Rodd 1926) :

    - Il y a un grand dromadaire blanc et un plus petit animal gris ou pie. Le dromadaire blanc aurait appartenu aux Kel Gress, spécialement élevé et amené par eux à l'origine dans le Southland, il a un long garrot plat et une bosse ronde, c’est un animal terrestre ordinaire et est presque inutile sur un sol rocheux.
    - Le vrai dromadaire d'Aïr est très particulier. L'espèce peut être divisée en deux catégories, la grise et la tarte, cette dernière étant peut-être issue d'un croisement entre la première et une autre race. Le gris Aïr est un animal robuste et à dos droit avec des quartiers en pente et un long cou, qu'il tient plutôt bas. Il peut porter une bonne charge et négocier tout type de terrain. La couleur varie du gris de fer au brun-cendre et est assez distinctive; le pelage est uniforme ou moucheté. Bien que les Touareg disent que le stock d'origine est le piebald, l'animal de race pure a apparemment un pelage uniforme. Le «type animal» est appelé le dromadaire de Tegama, la couleur gris de fer est connue sous le nom de «ifurfurzan». Chez l'animal coloré, les marques prennent la forme de grandes taches de gris foncé et de blanc avec des arêtes vives, comme si la peau avaient été peintes, ou de petites taches donnant une apparence tachetée, ou d'une combinaison des deux, ou, plus rarement, de taches indéfinies se confondant. L'inter-reproduction a produit le fauve rouge et le blanc, et les animaux bruns et blancs. Bien que très robustes, ils sont à l'ossature légère et aux petits pieds, mais leurs pattes courtes et leur garrot court en pente leur confèrent une agilité qui est tout à fait incroyable dans ce que le monde a toujours considéré comme un animal disgracieux. Les yeux de ces dromadaires sont parfois bleu pâle et blancs, une particularité qui les rend très étranges. La race est très appréciée comme curiosité ou monstre en dehors de l'Aïr.

    Pour Nicolaisen (Nicolaisen 1982),

    Il est intéressant de noter que les chameaux touaregs sont fréquemment cités dans la littérature arabe comme étant d'une espèce particulièrement fine et légère, extrêmement bien adaptée pour la monte. Il y a une distinction marquée entre les chameaux du nord, que l'on trouve principalement parmi les Arabes, et les chameaux du sud, parmi les Touaregs. Le chameau arabe est lourdement charpenté et particulifement adapté au portage, et les Touaregs disent qu'il est aussi meilleur producteur de lait. Il a une épaisse fourrure autour de la bosse et sur la partie antérieure du corps. Le chameau du Sud tel qu'on le trouve chez les Touaregs est très différent. Il a une charpente élancée, le poil court, et est particulièrement adapté comme animal de selle, comme le mentionnent les anciens auteurs arabes.

    Pour Afane, il y a le dromadaire azərɣaf à robe bicolore et aux yeux vairons et awinaɣ, à robe pie et aux yeux vairons des Kel-Gərəs, et chez les groupes locaux, les dromadaires ažiwi à robe uniforme, race commune comprenant plusieurs sous variantes (ezăggăq, abẓaw, awraɣ). Les Kel Gress utilise le bicolore comme animal de travail, robuste et résistant, très utilisé pour la caravane reliant Bilma aux villes du nord Nigeria. Celui à robe fauve est plus l'animal des fêtes et des grandes rencontres. Il est aussi le mâle à garder dans le troupeau pour la reproduction sélective (Afane 2015 ; Afane 2023).

    Le dromadaire a également son langage, l’interprétation de son comportement est scruté par son propriétaire pour prévenir le destin : quand un dromadaire âgé renifle l’air en direction de l’est, c’est que l’orage va venir ! (Decoudras et Durou 1994). Les mouvements du départ et du retour de la cure salée sont souvent rythmés par le comportement des dromadaires. Pendant la cure salée, le jour où le troupeau commence à se tourner vers le sud, annonce la fin de la cure salée. A ce moment là, tous les animaux égarés sont recherchés dans la direction du sud et jamais vers le Nord. L'animal, guide du troupeau, prend souvent seul la route du retour, et il faut faire vite pour aller le chercher sinon, on risque de le trouver très loin. Même la nuit au campement, les animaux sont accroupis tout en regardant la direction du retour ou du départ (Afane 2023).

     

     


    Références

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