La "tekarakit" en Tamasheq peut se traduire par "pudeur", c'est cette retenue qui fait que l'on ne dit les choses directement et franchement que de manière exceptionnelle. On prendra alors quelques détours pour exprimer son ressentit, c'est le royaume des hyperboles, euphémismes et autres figures de styles.
Ganda n'koubaye inda n'serey | la terre se mélange ou se lie avec son amie | Pour demander la main d'une fille, le prétendant se met sur le chemin du puits. Les filles allant au puits chercher l'eau dans des canaris d'argile, quand elle s'approche duprétendant il dit : Ganda n'koubey n'da n'serey ! Si elle fait chuter son canari, elle consent aux fiançailles.
Four tarey | jeter la route | être compagnon de retour
Kamba mô | tenir l'œil | respecter quelqu'un ou lui être loyal
Wâ mô | manger l'œil | humilier ou dénigrer
Kay inda sey fô | se tenir avec un seul pied | être tenace
gha boune niga | je meurs de toi | je ne t'aime plus
A four ãri | il jette l'eau | Il ment
A yizzar iri si | il nous a quitté ( il est mort) = l'euphémisme .
Inda ni four soubou, assib koy to ganda | ii tu jettes un brin de paille, il n'ira pas à la terre | cette expression est employée pour décrire une foule nombreuse.
Contine
"Obaz ghab sousloum ni.
- Gya nib sousloum ghay, kwokoy ghay si.
- Kwokoy hangya ib hangyaa.
- ga ib hangya tarey assi.
- tarey koukou ab koukou.
- ga ab koukou adarass assi
- ...