en Tassawaq, littéralement la "bouche de la maison".
Dans la littérature notamment de Suzanne Bernus on remarque l'étroitesse des portes, exigüe pour limiter les razzias, et faites de lattes de bois. Aujourd'hui essentiellement en tôle ou fût de 200 litres, le fer a pris la place du bois. Elles deviennent un marqueur de l'aisance économique des familles, les plus aisées ornant leurs portes de décoration et l'ancrant dans une armature en ciment. Le plus souvent elles sont automatiques, c'est à dire qu'elles se refement toutes seules gràce à un morceau de chambre à air faisant élastiques, ou tout simplement parce qu'elles sont inclinées. On retouve les même dispositifs pour entrer dans les jardins.
Les portes sont ouvertes s'il y a une présence dans la concession, elles vous invitent alors à entrer en vous exclamant "Assalam alekoum" tout en frappant dans les mains. Si aucunes réponses ne se fait au bout de la troisième incartade, vous êtes priés de revenir plus tard. Si les portes sont entravées d'un minuscule cadenas servant de clé, personne n'est présent.