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    Actualités 2014

    Des centaines d'animaux contaminés

    Créé le jeudi 20 février 2014 13:31

    animauxmortsLes animaux pourraient avoir été contaminés par une usine d'exploitation de l'uranium, indiquent des habitants

    Au Niger, plusieurs centaines de cadavres d'animaux ont été répertoriés aux alentours d'une usine d'exploitation de l'uranium dans la région de In Gall, dans le Nord du pays.

    D'après des témoins, ces animaux s'abreuvaient dans les retenues des eaux usées de la société minière. Il pourrait s'agir d'une contamination.

    Au cours des derniers jours, une quarantaine de chameaux, de moutons et de chèvres sont morts. Des maladies sont également apparues récemment.

    Radouane Mohamed, le maire de la ville de In Gall, témoigne: "Nous avons été alertés par des gens de la zone de Azelitt, à 90km au Nord d'In Gall. Il y a des eaux usées qui partent de l'usine et qui vont dans la nature. Les animaux qui les consomment meurent très rapidement. J'ai vu des cadavres d'animaux tout autour de l'usine" ajoute-t-il. "Les animaux maigrissent anormalement en toute saison. Des petits naissent prématurément.", indique le maire. Il plaide pour l'ouverture d'une enquête pour déterminer la cause exacte de ces phénomènes. Il affirme avoir déjà saisi les autorités de la société, sans résultat jusqu'à présent. Il s'inquiète de ce que la population puisse à son tour subir des répercussions, l'eau étant rare dans la région. D'après lui, des "maladies bizarres" sont apparues.

    source :http://www.bbc.co.uk/afrique/institutionelles/2014/02/140219_niger_animals.shtml

    L'interview du Maire d'In Gall :

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


    Plusieurs arrestations lors d'une manifestation à Agadez

    Une vingtaine de personnes ont été interpelées vendredi à Agadez dans le nord du Niger, lors d'une manifestation d'ONG, visant à protester contre le rejet de plusieurs demandes de "manifestations pacifiques" notamment contre la société Areva, a appris l'AFP samedi de sources concordantes.

    Areva, le groupe nucléaire public français exploite depuis plus de 40 ans l'uranium dans la zone d'Agadez (nord).

    "Nous avons profité de l'arrivée de la première Dame pour nous faire entendre après plusieurs refus des autorités de nous laisser manifester pacifiquement", a affirmé à l'AFP, El Kontchi Mohamed Aoutchiki, un des dirigeants du Collectif pour le renouveau et l'innovation (CRI) créée en décembre par une quinzaine d'Ong basées dans le nord.

    La première Dame du Niger, Malika Issoufou est arrivée vendredi dans cette grande ville du nord, pour participer à un Festival dans la localité touareg Iférouane (nord).

    "Plusieurs jeunes ont manifesté à travers Agadez et ont brûlé des pneus à certains endroits de la ville", a affirmé un caméraman indépendant joint samedi par l'AFP au téléphone.

    Une vingtaine de personnes ont été arrêtées au cours de cette manifestation, a précisé M. Aoutchiki.

    Lors d'une de ses manifestations interdite le 30 janvier, le CRI voulait dénoncer notamment "le refus" d'Areva de se soumettre à la nouvelle loi minière de 2006 et réclamer "une meilleure redistribution à la population des redevances" tirées de l'uranium exploitée dans la zone par Areva et une société chinoise.

    Areva et l'Etat nigérien sont depuis des mois en intenses discussions pour prolonger les contrats d'exploitation de deux mines d'uranium dans le nord du pays, la Somaïr et la Cominak, arrivés à échéance le 31 décembre 2013.

    Le bras de fer porte principalement sur les recettes de l'Etat nigérien, qui souhaite soumettre à une loi minière de 2006 les deux mines exploitées depuis le début des années 1970. Cette loi supprime des exonérations fiscales et relève le taux de redevance minière, mais Areva refuse son application. Cette mesure compromettrait selon l'entreprise française la rentabilité de ses mines, dont elle extrait un tiers de son uranium.

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    Inquiétude des éleveurs de la région d’Agadez

    Créé le mercredi 23 juillet 2014 06:06

    mediaLes éleveurs sont en crise dans le nord du Niger, dans la région d’Agadez. Il n’y a plus de pâturages et la pluie tarde à venir pour en faire pousser des nouveaux. Les animaux sont en train de mourir de faim. L’Etat a effectué plusieurs missions sur place pour venir en aide à ces éleveurs en crise.

    La situation est désormais critique dans les zones d’Aderbissinat, Ingall et Tchirozerine. Là-bas, une vache peut se vendre à moins de 2 000 francs CFA. Souvent, les bouchers n’en prennent même plus tellement elles sont mourantes. Il en est de même pour les petits ruminants.

    Ce sont les conséquences de la saison des pluies qui tarde à s’installer : les animaux n’ont donc rien à brouter. Une situation que le ministre de l’Elevage est venu constater lui-même.

    Suite à cette visite, une opération de déstockage du cheptel a été lancée le dimanche 20 juillet par des équipes envoyées sur le terrain. Elle consiste pour l’Etat à acheter, auprès des éleveurs, les animaux les plus affaiblis. Les caprins et les bovins sont ainsi achetés à 50 000 francs CFA l’unité et les petits ruminants à 10 000 francs CFA. Avec ces revenus, les éleveurs peuvent se procurer des aliments pour bétails à des prix largement revus à la baisse pour la circonstance.

    Mais les 1 000 tonnes d’aliments pour bétail acheminés sur Agadez sont très en deçà des besoins évalués à quelque 3 400 tonnes pour cette période de crise. par RFI


    Les pluies se font attendre

    Créé le mercredi 30 juillet 2014 12:30

    anim2Les pluies sont très tardives dans la région d'Agadez. A Ingall c'est catastrophique surtout pour les animaux. Les petits ruminants se vendent entre 1000 F et 3000 F, les gros ruminants à 20 000 F maximum. Pour soulager les éleveurs, l'Etat a envisagé un déstockage des animaux. C'est-à dire que l'Etat achète les petits ruminants qui sont mourants à 10 000 F et les gros ruminants à 60 000 F les chameaux et 50 000 F les vaches. Au début de l'activité tous les animaux achetés sont égorgés. Quelques jours après les gens les prennent vivants pour essayer de faire l'embouche. Certains meurent sur place d'autre une fois amené à la maison.

    Cette année il y a un risque de sécheresse au Niger bien que nous avions eu de la pluie à Ingall le 23 et 25 juillet.

    En plein carême un des 2 groupes électrogènes est tombé en panne pendant 10 jours. Ainsi le quartier administratif et une partie des quartiers d'Attaram de sabon Gari et Téguef Koyo étaient privés d'électricité. Présentement le problème est règlé.

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