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    Actualités 2013

    communiquecriirad1 600 tonnes de ferrailles sorties des installations d’AREVA

    Environ 1 600 tonnes de ferrailles provenant des sites d’extraction d’uranium de SOMAÏR et COMINAK, filiales d’AREVA au Niger, sont sorties dans le domaine public. En septembre 2012, 1 000 tonnes ont été découvertes chez un ferrailleur d'Arlit. Les contrôles effectués par AGHIRIN’MAN avec un appareil professionnel prêté par la CRIIRAD ont montré que certains lots sont radioactifs. Selon Aghirin'man, le doute persiste, en ce début d'année 2013, sur le devenir de 600 tonnes. Une partie de ces ferrailles aurait été vendue à l’étranger. 

    Voir l'intégralité du communiqué Communiqué de presse

    Communiqué conjoint : CRIIRAD / AGHIR IN MAN / Les Amis d'Aghirin'Man


    Mission du BEEEI à Azelik - compte rendu de visite à la SOMINA

    Créé le jeudi 24 janvier 2013 19:52

    Mission menée à Azélik auprès de la SOMINA (société minière d'Azélik). La mission est conduite par le BEEEI (bureau d'évaluation environnementale et d'étude d'impact). Elle est composée des représentants des ministères des mines, de l'environnement et de l'hydraulique. Étaient aussi à la mission les techniciens de l'environnement de la région, le vice maire et le représentant de la société civile. Décembre 2012.

    La société est créée en juillet 2007. Début des travaux octobre 2008. La première production a été acheminée en octobre 2012. Ainsi 200 tonnes ont été transportées. Le directeur de la société a affirmé que la société a accusé un retard qui lui a coûté une perte de 16 milliard fcfa.
    Prévision :
    2013 = 300 T
    2014 = 500 T
    2015 = 678 T
    L'effectif des employés est de 730 personnes. Expatriés 100 personnes. Locaux 630 personnes

    En 2012 la société a mené des activités sociales en faveur des populations sinistrées de tous le Niger à hauteur de 1 500 000 Fcfa. Ils ont eu à faire quelques canalisations pour évacuer l'eau.
    Début novembre la société a financé la construction de l'école à 64 millions 1ère phase.

    Concernant l'environnement, la santé et les conditions des travailleurs le directeur de la société reconnaît qu'il reste beaucoup à faire. Il est donc nécessaire que les chinois collaborent avec les différents services de protection de l'environnement afin d'améliorer les conditions de travail et la protection de l'environnement gage d'une bonne santé. Les responsables de la société ont affirmé que pour lutter en faveur de l'environnement, la société a :
    - organisé des formations et sensibilisation à l'endroit des personnels pour la lutte environnementale
    - les employés utilisent l'électricité et le gaz pour la cuisson
    - organisé des séances de sensibilisation lors des fêtes
    - rédigé un règlement intérieur interdisant la chasse

    Le directeur du BEEEI a émi le souhait que la société vérifie le degré de la radiation du banco avant de construire avec. Le chef de la mission a affirmé que la COMINAK avait construit des habitations avec du banco radié. Il a fallut 20 ans pour le constater. Finalement les habitations ont été détruites. Il ne faut donc pas que les chinois commettent les mêmes erreurs.

    Visites des bassins de stockage des eaux usées ménagères. Eaux qui seront traitées pour le maraîchage. Selon les techniciens ces eaux sont dangereuses si elles sont mal traitées. Leur utilisation pour le maraîchage provoque la fièvre typhoïde. Bien que les chinois vont pour un 1er temps planter des arbres.

    Plusieurs visites au niveau de l'usine. Notamment à la salle d'analyse générale et chimique, des installations de surveillance de traitement (piézomètre, station de surveillance radiologique, station de traitement et des déchets solides), les ateliers de maintenance, d'entretien, des magasins de stockage des produits chimiques et explosifs.

    Tous ses lieux présentent des risques énormes pour les employés. Deux jours après notre mission, un employé s'est fait écrasé tout une partie de son corps à l'usine. Il a rendu l'âme pendant l'évacuation sur Agadez. Plusieurs cas ont été constatés. Certains accidentés n'ont même pas eu la chance d'être évacué. Après leur accident selon des témoins ils sont laissés au lieu de l'accident sans assistance. Leur évacuation ne se fait qu'après la descente. Certains succombent sur place. Plusieurs missions font des rapports qui restent dans les armoires. A quand un sursaut national pour arrêter le carnage.

    Tiguidan'Tessoum : visite du baromètre placé chez le chef de village, et le puits. Là les missionnaires ont exhortés les chinois à aider les habitants à faire des canalisations afin d'évacuer les eaux usées autour du puits. Les chinois ont promis d'octroyer à la population un camion et de l'eau potable.

    Tiggart : la classe ou se trouve le baromètre est fermé.


    Grève illimitée pour les mineurs d'Azelik au Niger

    Créé le samedi 23 mars 2013 19:26Mine d'uranium d'Areva à Arlit au Niger.

    Par RFI

    Au nord du Niger, dans la mine d'uranium d'Azelik, les 600 travailleurs nigériens se sont mis en grève illimitée le jeudi 21 mars. Une mine exploitée par la société chinoise China National Nuclear Corporation (CNNC) dont les dirigeants pratiqueraient une double politique de traitement entre salariés chinois -au nombre d'une centaine- et nigériens. Selon Alassane Idrissa, délégué du personnel, un technicien nigérien serait payé 200 000 francs CFA (305 euros) quand son homologue chinois toucherait cinq fois plus. Par ailleurs, les primes de rendement et indemnités en zone désertique ne seraient pas versées.


    Almadeina en Tunisie

    Créé le lundi 8 avril 2013 19:31

    raddo

    Le Président de l'association Alamdeina s'est rendu en Tunisie pour "les Rencontre internationale pour la sauvegarde des oasis : terres et vies oasiennes au défi du changement climatique" organisées à Zarzis en Tunisie les 23 ,24 et 25 mars 2013 par le RADDO.raddo0

    Actif depuis 2001 au niveau des oasis du Maghreb, le RADDO (réseau associatif de développement durable des oasis) a souhaité rappeler l’urgence d’un engagement fort en faveur de ces écosystèmes trop longtemps ignorés à l’occasion d’une Rencontre internationale pour la sauvegarde des oasis.

    Les transformations climatiques en cours associées aux enjeux de la sécurité alimentaire dans des zones arides déjà particulièrement vulnérables font peser une véritable menace sur les agrosystèmes oasiens alors que ceux-ci apparaissent comme faisant partie de la solution dans un Maghreb qui concentre une grande partie de la population mondiale pauvre en eau et dont 70% des terres sont sèches.

    La rencontre de Zarzis était l’occasion d’asseoir autour de la table associations raddo1oasiennes, chercheurs, collectivités, bailleurs de fonds, opérateurs du développement et institutions nationales et internationales afin d’identifier collectivement les nouvelles directions à prendre. L’urgence de la situation a été réaffirmée par tous et au-delà des enjeux climatiques, les impacts sur l’environnement d’une gestion des ressources naturelles trop souvent à court terme ont été condamnés.

    Pas moins de 110 personnes d’une quinzaine de pays ont participé aux échanges et partagé leurs expériences notamment au cours d’ateliers de travail sur la gestion de l’eau, les pratiques agricoles et la valorisation des produits oasiens. Ainsi, les systèmes économiseurs d’eau, l’entretien, la restauration et l’amélioration des systèmes traditionnels, l’appui aux groupements d’usagers ou l’encadrement des nouveaux forages et nouvelles extensions ont été évoqués comme des solutions à une gestion durable de l’eau. La reconnaissance de la multi fonctionnalité de l’oasis et des potentiels qu’elle constitue a été reconnue comme un préalable à toute démarche de valorisation et le potentiel d’une production agricole oasienne de qualité et à fort potentiel de valeur ajoutée confirmé. Diverses initiatives nationales ont été partagées mais la timide priorité accordée par les politiques publiques à ce sujet et l’existence de nouvelles menaces phytosanitaires ont poussé les participants à proclamer un "manifeste international pour la sauvegarde des oasis et la vie oasienne" qu’ils ont rendu public lors du Forum Social Mondial à Tunis.

    pour en savoir plus


    Areva, don de 17 M EUR pour l'agriculture en zone désertique au Niger

    Créé le jeudi 11 avril 2013 20:25

    Niamey - Le groupe nucléaire français Areva a fait don mercredi au Niger de 11,4 milliards FCFA (17,4 millions d'euros) pour développer l'agriculture dans la zone désertique d'Agadez (nord), où elle exploite depuis plus de 40 ans l'uranium.

    L'accord d'aide a été signé à Niamey entre le ministre nigérien du Plan, Amadou Boubacar Cissé et Serge Martinez, représentant d'Areva au Niger. L'aide d'Areva doit servir à financer un programme agricole dans la très fertile vallée de l'Irahzer et la plaine du Tamesna, en plein désert, a expliqué M. Martinez, également directeur général de la Compagnie minière d'Akokan (Cominak), une des deux sociétés d'Areva basées à Arlit (nord).

    D'ores et déjà, quelque 2 milliards FCFA (3 millions d'euros) seront injectés dans la première phase de ce programme d'agriculture irriguée sur 5.000 hectares pour une durée de deux ans, a-t-il indiqué. Cette offre d'Areva intervient quelques jours après une manifestation d'étudiants nigériens protestant contre un partenariat "très déséquilibré" dans l'exploitation de l'uranium "au détriment" du Niger.

    Le Niger, qui compte parmi les grands producteurs mondiaux d'uranium mais reste l'un des pays les plus pauvres du monde, a critiqué fin 2012 le partenariat historique "très déséquilibré" avec la compagnie et réclamé des retombées plus importantes.
    Début mars, Areva a dit avoir offert 35 millions d'euros au Niger pour l'aider à sécuriser ses sites d'uranium, démentant que ce don soit destiné à compenser le retard dans l'exploitation de la mine géante d'Imouraren, repoussée à 2015. Les mines d'uranium d'Areva sont situées dans la région d'Agadez, dans le Nord désertique du Niger, proche du Nord malien où les forces franco-africaines combattent des groupes jihadistes.

    Areva, deuxième producteur mondial d'uranium en 2011, exploite ce minerai au Niger depuis plus de 40 ans.


    Les citoyens blâment les sociétés d'uranium - Azelik en grève, Arlit irradié ...

    La société civile et les travailleurs des mines du Niger dénoncent les dégâts écologiques et sociaux provoqués par Areva et la Somina, accusant les deux sociétés qui exploitent l'uranium dans le nord du Niger.

    Le dimanche 14 avril 2013, la Synergie des organisations de la société civile (SOSC) a appelé les habitants d'Arlit, la cité minière du nord, à manifester contre une longue liste de griefs retenus à l'encontre du géant du nucléaire français. Ce sont notamment les difficultés d'accès à l'eau potable et d'assèchement de la nappe phréatique, ainsi que les problèmes sanitaires et environnementaux liés à l'exploitation minière.

    " Trop, c'est trop ", s'exclame Sanissou Harouna, membre du syndicat des mineurs d'Azelik (Somina), contrôlée en majorité par des capitaux chinois, sont en grève illimitée depuis le 21 mars.

    Dans une étude de terrain réalisée en 2009, l'ONG Greenpeace avait relevé des taux de radiation d'environ 500 fois supérieurs à la normale dans les rues d'Akokan, la cité minière située aux pieds de la Cominak, une filiale d'Areva.

    Face à la colère des mineurs, la direction reste silencieuse, tandis que l'Etat nigérien cherche à renouer les négociations entre le syndicat et l'entreprise, car " la fermeture de la mine d'Azelik pénaliserait tout le monde, les mineurs, les actionnaires et l'Etat ", prévient Abdou Adderrahmane, directeur Mines et Géologie au ministère des Mines du Niger.

    La dégradation de l'environnement est une des premières sources d'inquiétude de la société civile d'Arlit, la cité minière située à 150 km au nord-est d'Azelik, où Areva a extrait plus de 120 000 tonnes d'uranium en 41 ans d'activité, selon la société. " L'éternel problème de l'accès à l'eau potable et d'assèchement de la nappe phréatique, les problèmes sanitaires et environnementaux liés à l'exploitation minière, et l'état déplorable de la route de l'uranium (Tahoua-Arlit, 488 km)..." constituent la liste fréquemment présentée à la société Areva.

    Dr Arnaud Zagbaï Source:  IPS


    Voir autrement

    Créé le vendredi 10 mai 2013 17:56

    voirautrementQuand en 2005, des jeunes Plédéliacais d'à peine 20 ans, Anne, Pierre, Mathieu, François, Anne-Hélène et d'autres ont décidé de créer l'association Voir autrement, leur objectif était de partir au Tchad. L'actualité en a voulu autrement.

    Anne Jan, la présidente à l'initiative de ce projet, raconte comment le scoutisme l'a amenée à entraîner ses copains dans cette belle aventure solidaire. Très vite, le groupe s'est rapproché de la communauté de communes Arguenon-Hunaudaye qui travaille avec Ingall dans le cadre de la coopération décentralisée avec le Niger. Durant plusieurs années, ils ont organisé des manifestations localement, collecté des fonds et sont même partis en Afrique.

    « Tout est difficile à mettre en place »

    En 2007, alors qu'ils étaient prêts à partir à Ingall pour monter le préau d'une école avec l'argent qu'ils avaient récolté, les jeunes gens ont appris que l'instabilité de la région et ses dangers ne leur permettraient de faire ce qu'ils avaient envisagé. Ils ont tout de même pris l'avion et ont travaillé dans un orphelinat durant un mois à Niamey, la capitale du Niger.

    « Nous savons que nous ne sommes pas prêts d'y retourner. Tout est compliqué là-bas. L'un des points positif est que, grâce à l'association Masnat, l'argent que nous avons collecté sert à payer la scolarité et la pension de deux enfants pendant cinq ans. Des enfants qui ne pourraient pas aller à l'école car elle est trop éloignée. »

    L'an dernier, Voir autrement a versé 5 000 ? pour la banque alimentaire d'Ingall. Grâce à leur détermination, leurs bonnes idées, ces jeunes-là ont contribué à faire avancer les choses. Conscients que « rien n'est facile », ils réfléchissent aujourd'hui au devenir de leur association. Le 11 juillet prochain, ils seront, comme d'habitude, au loto, au côté de l'association Awar Bonyolo qui oeuvre pour le Burkina-Fasso, et en fin d'année au repas africain.

    source : Ouest France.fr


    Aide à l’acquisition de foyers améliorés métalliques

    Créé le lundi 12 août 2013 18:43

    Bolivia Inti Sud Soleil et Chlorophylle investissent à Ingall. Objectif 250 foyers améliorés pour économiser le bois de la cuisson des aliments.

    L'annonce officielle de BISS.

    L'association Chlorophylle travaille sur la question des déchets et de l’assainissement sur la ville de Ingall depuis 2000, et est notamment en faveur de la réutilisation des déchets sur place. Ainsi dès 2006 elle a lancé la fabrication de foyers améliorés à partir de ferrailles de récupération dans la ville en mettant en place une aide à l’acquisition de ces matériels. Un appel à don en France a été lancé à cet effet, ce qui nous a permis de réaliser 191 foyers améliorés entre 2006 et 2010.

    La ville recense environ 700 concessions qui ont toutes au moins deux foyers trois pierres par cuisine, ce qui fait un potentiel de 1400 foyers, sans oublier la restauration de rue et du marché. Les foyers améliorés seront donc réalisés avec des ferrailles de récupération issues de la ville, essentiellement des vieux bidons de fuel et ou d’huile alimentaire, pour la structure du foyer, mais aussi des ferrailles tout venantes pour les reposoirs de marmites. 

    La taille de l’ouverture du foyer est cruciale pour optimiser la cuisson. En 2006 une stagiaire a réalisé le test de la marmite bouillante pour évaluer les économies de bois.

    Objectifs principaux du nouvel dispositif : 

    • Diffuser les foyers améliorés (atteindre 30 % de taux d’équipement)

    • Sensibiliser à l’usage de la cuisson autonome

    • Tester de nouveaux modèles plus économes, refaire le test de l’eau bouillante. 

    Résultats attendus : foyers3pierres

    • 250 foyers améliorés diffusés

    • 250 familles sensibilisées

    • 1 à 2 tests eau bouillante faits 

    Description des activités pour atteindre les objectifs : 

    Le partenaire local, Chlorophylle Niger (1 agent sur place), organisera avec l’appui du groupe des « femmes relais », la sensibilisation des familles sur l’économie de bois et donc d’argent, et informera de la mise en place des aides à l’acquisition. 

    Une réunion de travail sera faite pour avancer les arguments prouvant l’utilité de ces foyers améliorés, ensuite les « femmes relais » iront de concessions en concessions pour sensibiliser et informer sur le dispositif d’aide. 

    Les foyers améliorés seront réalisés par les forgerons de la ville, au nombre de 5, avec des ferrailles de récupération (vieux bidons, fûts, etc.). De part notre expérience sur la première opération, il est très souhaitable que ce soit les femmes qui commandent auprès du forgeron car elles spécifient souvent des caractéristique de réalisation selon leur usage. 

    Un foyer amélioré coûte 6 €, une participation financière des familles est demandée à hauteur de 2 €. Le test eau bouillante sera refait selon les modalités déjà appliquées. 

    Fiche projet


    Manifestation bruyante des jeunes de Ingall

    Créé le samedi 14 septembre 2013 12:33

    Les jeunes de la commune rurale d'Ingall se sont révoltés le 2, 3 et 4 août pour le renouvellement de leur bureau, ils ont rencontré le maire le 2 Août. Selon eux certains de leurs dirigeants sont âgés et ne peuvent plus défendre leurs intérêts. Le maire a donné la date du 3 août pour l'installation d'un nouveau bureau. Mais auparavent il falait convoquer l'ancien bureau. Ce que les autorités n'ont pas fait. Ainsi, ils ont envahi la mairie en tapant sur portes et fenêtres sans faire de dégâts.Le lendemain ils ont rencontré le préfet à qui ils ont énuméré comme revendications le renouvellement de leur bureau. Ils exigent que la mairie investisse beaucoup plus à Ingall qu'aux alentours. En effet, le maire qui est natif d'Amataltal un village situé à 90 kilomètre d'Ingall accorde plus d'importance à son village qu'à Ingall qui est le chef lieu de la commune. Par exemple, il a amené un centre de formation professionnel qui doit être à Ingall dans son village. Le centre qui est à sa 3ème année perd de plus en plus les élèves qui abandonnent la formation.Le préfet a demandé aux jeunes de reporter leur action après la cure salée. Les jeunes ont refusé la proposition du préfet. Ils ont organisé une marche en ville et se sont rendus au marché des animaux ou l'un d'eux a agressé un élément de la garde national. Celui-ci à porté plainte. La gendarmerie a arrêté le jeune en question. Il a fallut plusieurs tractations des notables de la ville pour libérer le jeune le lendemain. Pour le moment la protestation est suspendue.


    Formation à la protection de l'enfant

    Créé le samedi 14 septembre 2013 12:50

    Une formation de 10 membres de protection de l'enfant du département de Ingall a été dispensée par le juge des mineurs, la directrice de la protection de l'enfant et de l'assistant technique en la matière. Plusieurs modules ont été expliqués :

     - La traite et le trafic illicite des êtres humains

    - Vulnérabilité de l’enfant et facteurs de risques

    - Mission des comités locaux

    - Capitalisation des acquis du programme expérimentald e protection de l'enfant

    - La Prise en charge de l'enfant en situation de vulnérabilité

    - La relation d'aide aux enfants mineurs en difficultés

    - Protection des enfants en situation d’urgence


    Fête de la Cure salée 2013

    Créé le lundi 16 septembre 2013 06:46

    Par Raliou Hamed-Assaleh RFI

    Dans le nord du Niger, c'est aujourd'hui, dimanche 15 septembre que s'ouvre la fête de la cure salée dans le village d'Ingal au nord-ouest d'Agadez. Une célèbre fête annuelle d'éleveurs qui marque la fin de la grande transhumance vers les terres salées de cette vaste zone pastorale d'Ingal. Raliou Hamed-Assaleh est allé à la rencontre de ces éleveurs en transhumance, reportage.


    La cure salée 2013 déjà finie !

    Créé le dimanche 22 septembre 2013 11:23

    Le discours du premier ministre Brigi Rafini a permis l'ouverture des cérémonies de la cure salée édition 2013 le 15 septembre qui se tient chaque année à Ingall. Deux jours seulement pour que Ingall se vide de nombreuses personnes venues pour les manifestations, pour le commerce, pour le tourisme, ou pour faire prêtre leurs animaux.

    5 Suisses sont venus à Ingall, en dépit de la crainte du terrorisme, ces Européens se sont même livrés à un match de football dans le kori d'Ingall avec les peuls. Plusieurs avions survolent la ville d'Ingall à basse altitude confirmant ainsi la crainte de plusieurs personnes. Ces avions survolent Ingall quelques heures avant l'arrivée du premier ministre et durant son séjour. Un impressionnant dispositif militaire quadrille Ingall et le site de la cure salée. La cure-salée a été cette année plus bref que toutes les autres. A cause de l'insécurité ou des moyens ? Même les travaux sur le site n'ont pas été achevés. Ils continueront sans nul doute ces jours ...


    Mission BEEEI Azelik Tindé

    Créé le samedi 5 octobre 2013 20:52

    La mission est conduite par le BEEEI (bureau d'évaluation environnementale et d'étude d'impact). Elle est composée des représentants des ministères des mines, de l'environnement et de l'hydraulique. Étaient aussi à la mission les techniciens de l'environnement de la région, le vice maire et le représentant de la société civile.Mission sur le suivi et l’impact environnemental. Voilà en résumé les activités qui nous ont amené à Azélik.
    - Présentation des activités de la SOMINA (société des mines d’Azélik)
    - Présentation des mises en œuvre des recommandations de la mission précédente
    - Visite sur le terrain et de l’environnement des deux cités
    - Visite des installations de surveillance et de traitement (piézométrique, station de surveillance radiologique, station de traitement et de gestion des déchets des bassins et de stockage des rejets liquides et solides)
    - Visite de la centrale thermique, mine et atelier de maintenance et entretien, magasin de stockage des produits chimiques et explosifs.Recommandations non respectées par les ChinoisSécurité au travailAu cours de la dernière recommandation, la mission a demandé de doter tous les travailleurs de masques, casques, gants, chaussures. Les chinois livrent ces obligations aux travailleurs en prélevant la somme correspondante sur leur salaire. Pendant notre visite sur le terrain, nous avions vu 3 personnes qui sortent de la mine sans aucun matériel de protection. Même les chaussures qu'ils portent sont des chaussures très simples qui se vendent sur le marché à 300 F. Nous n'avons pas pu avoir toutes les informations parce que les travaux de la carrière sont suspendus et aussi la plupart des travailleurs ne veulent pas nous informer par craintes d'être licenciés.La vie dans la citéLa restauration des travailleurs nigériens est suspendue. Ce sont les travailleurs eux même qui ont souhaité cela, car la nourriture que les chinois leur livre n'est pas conforme à ce que mange les nigériens. En effet, les chinois leur préparent par exemple le riz sans sauce ou les pattes alimentaires sans condiments.Les travailleurs sont obligés de faire leur cuisine à chaque descente de travail. Actuellement les travailleurs ne reçoivent l'électricité que pendant les heures de travail. Les chinois justifient cela par l'arrêt de la production.Les robinets placés dans les douches et les toilettes sont alignés dans une salle sans porte. Cela n'est pas conforme à nos habitudes surtout que certains travailleurs vivent avec leurs familles.Plusieurs chambres dans une petite cour, imaginer tous les habitants du bloc dormir dans la cour. En faite tout est taillé sur la mesure des chinois ...Le centre de santé n'a pas suffisamment de médicaments. Pire ce centre n'a pas de sage femme.DéchetsLes déchets solides sont déversés dans deux trous côte à côte sans aucune sorte de tri. Pourtant ils ont promis de respecter les deux compartiments.Les bassins dans lesquels les eaux usées sont déversées ne sont pas étanches ainsi que les sites de stockage des rejets liquides et solides de l'usine.EnvironnementL'environnement n'est pas du tout respecté. Pas de reboisement, pourtant lors de la construction de la route plusieurs arbres ont été abattus alors qu'ils peuvent être épargnés.Les chinois n'ont pas de carrière pour la construction de la route. Ils extraient l'argile le long de la route cela provoque des accidents de circulation d'une part et provoque des noyades d'animaux pendant la saison des pluies.Il a aussi été recommandé de placer des stations de surveillance environnementale. Mais ils n'ont placé qu'une station à 5 km d'Azélik. Selon les techniciens, il sera préférable de placer une station à Ingall.En quittant Ingall pour Azélik, l'on remarque facilement que la végétation à droite est rabougrie même pendant l'hivernage. Raison, les chinois ont bloqué les passages des eaux vers la droite. Ce côté n'est alimenté d'eau qu'en cas d'inondations. Les chinois rebouchent aussitôt les endroits.Seule chose respectée. Les normes au niveau des magasins de stockage des produits chimiques et explosifs selon les techniciens. Toutefois quelques conseils leur ont été prodigués concernant la disposition de certains produits.Situation à Tindé
    Effectivement la source a tari. On ne voit qu’un peu d’eau sous le château qui ne coule pas. Nous avions visité 1 des 9 stations de pompage d’eau que les chinois utilisent pour toute sorte d’utilisation. Cette station est située dans le village d’Izamalla à 7 km d’Azélik. J'ai eu l’avis de deux techniciens :
    - un agent de l’hydraulique d’Agadez a dit que ces genres de sources ont toujours une durée de vie donc peuvent tarir à tout moment. Le tarissement à Tindé n’est pas du aux effets des stations des chinois selon cet agent.
    - quant à l’agent en poste au ministère à Niamey, les stations peuvent pomper l’eau dans un rayon allant jusqu’à 10 km. Selon ses conclusions, cela peut bien affecté la nappe à Tindé.
    Concernant la création de l’école, les quelques personnes que j’ai rencontré m’ont affirmé qu’ils amènent leur enfant à l’école d’Azélik. Donc pas nécessaire de créer l’école. En plus administrativement il est très difficile que l’État accepte de créer une école dans des village espacés de 5 km. Surtout que dans des villages nomades pas peuplés.Quelques éléments du rapport de la première missionpdf


    News Ingall novembre 2013

    Créé le lundi 11 novembre 2013 14:29

    - Distribution des kits aux populations victimes des inondations

    Des kits offerts par Oxfam et l'Unicef ont été distribué à 60 familels à Ingall. Cette distribution a aussi eu lieu à Amataltal (80 km au sud-est d'Ingall). Chaque personne a reçu : 3 nattes, 3 couvertures, 2 plastiques pour construire des tentes, 3 moustiquaires imprégnées, 2 bidons blancs, 1 seau, 9 savons, des comprimés pour désinfecter l'eau.

     - Formation cellule de communication communale 

    Organisée par le Prodec (projet Nigero-Allemand d'appui à la décentralisation et à la bonne gouvernance) 3 jours de formation. Ce comité regroupe le maire (président) le SG de la mairie, 2 représentants des services techniques, 2 représentants de la société civile, 2 élus et des personnes ressources. Tâches principales, assurer une bonne communication entre les personnels de la mairie et les élus, entre la mairie et la tutelle, entre la mairie et la population.

    - Sécurité alimentaire

    Les céréales et le pâturage seront très insuffisants cette année selon les techniciens de l'élevage réunis à Maradi. Le gouvernement doit prendre dès à présent des mesures d'atténuation.

    - Mairie

    La session budgétaire débute ce dimanche 10 novembre.